OXFORD MY LIFE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
LEGODAYS : 20% sur une sélection de LEGO avec ...
Voir le deal

Lost without you feat. Isaiah

@ Ayline Tilki

Ayline Tilki
ADMIN — ERREUR 404
35 20/05/2023

myself britannique mais je suis originaire de Turquie
#
Lun 22 Mai 2023 - 11:26


together we are stronger
feat.   @Isaiah Whitaker


Les images s’étaient imprimées à ma rétine me hantant à chaque seconde depuis. Cet adolescent qui ne faisait rien d’autre que de rentrer dans cette épicerie pour s’acheter une barre chocolatée. Rien que cela et quelques bêtises que tous les gamins de son âge adorait. Mais parce qu’il avait un pantalon trop large, une capuche qui dissimulait trop les traits joviaux et juvéniles de son visage… Parce qu’il avait la peau trop foncée aux goûts du visage pâle du gérant… Alors la vie de ce môme avait pris fin. Si vite qu’aucune des personnes présentes n’avait eu le temps de souffler ne serait-ce qu’une syllabe. Si violemment que même là, sous ma douche, je sentais encore le sang de cet enfant ruisseler à ma peau. L’épicier avait dit aux policiers arrivés vite mais trop tard qu’il avait eu peur. Qu’à force de se faire braquer il avait eu peur. Le reste, je ne l’avais pas même entendu… À mes tympans j’entendais encore le sifflement de cette balle qui m’avait frôlée, avait éraflé ma joue avant d’aller percuter à l’en faire éclater comme une pastèque la tête de celui qui ne voulait qu’acheter une friandise. Une putain de barre chocolatée ! Celle qui reposait à ses côtés, baignant dans une mare de sang, quand j’avais été évacuée.

« Ce n’était qu’un enfant… Ce n’était qu’un enfant… un… enfant !»


Des mots qui naissaient à mes lèvres tremblantes pour mieux y crever la seconde suivante. Des mots qui me soulevaient, me tordaient le cœur et accompagnaient ces larmes que je sentais rouler à mes joues que je découvris bien blêmes alors que je me décidais à sortir de ma douche et à venir affronter mon terrifiant reflet. La peur à prunelles. L’incompréhension à ces tremblements qui agitaient mon corps. Le ras-le-bol et l’épuisement à cette tête trop lourde qui s’affaissait à en faire craquer ma nuque. Des vêtements au sol que je ramassais mais que je refusais de jeter dans le panier à linge sale. Ils étaient blancs mais je n’y voyaient plus que ces coulées rougeâtres qui me rappelaient encore et encore que l’horreur n’était pas dans le films ni les livres mais, si simplement que cela en devenait cruel, au coin de notre rue. Et que le Croquemitaine a, le plus souvent, la tête débonnaire d’un homme comme tout le monde. Comme l’étaient nos voisins, amis et les êtres que nous ramenions parfois dans nos lits. Comme nous l’étions nous-mêmes parfois aussi ?

c l i n g

Le bruit de la glace de mon armoire au-dessus de la vasque que je changerai demain. Ou après-demain. Ou même le jour d’après pour ce que cela importait. Du sang, cette fois le mien, qui s’écoulait sous mes yeux impassibles. Le laisser couler comme pour mieux me fustiger d’avoir laisser couler celui du môme. Et sans doute l’aurais-je laissé couler encore longtemps si la sonnerie de mon téléphone ne m’avait pas ramenée à la réalité. Ce dont, pour une fois, je fus des plus heureuses. La police. Elle me demandait de passer au poste le lendemain ce que je jurais même si l’idée ne m’enchantait pas plus que cela. La police… Les flics…

« Hey… Comment se porte mon chevelu préféré ?»  


Ma voix qui traînait alors que je tentais de trouver les bons mots, la bonne formulation pour composer ce message destiné à la seule personne à qui j’avais envie… peut-être même besoin… de parler. Là et maintenant.

« Je…»


Un soupir alors que je renonçais à mentir à celui qui non seulement me connaissait assez bien pour ne pas être dupe mais qui, en plus, entendrait parler de la fusillade. Normal, c’était un flic.

« Comme tu vas l’apprendre tôt ou tard… J’étais dans l’épicerie sur la 17th toute à l’heure … Quand ça a …»


Ma gorge qui se nouait, étouffant les mots qui avaient tenté d’y naître. Et le bruit. Celui que mon ami reconnaîtrait forcément lui qui était le seul à me connaître assez pour avoir rencontré mon démon. Celui dont je vomissais le nom mais vers lequel je revenais inlassablement quand les choses m’échappaient. Whisky. Mon vrai dieu. Mon compagnon quand tous les autres m’abandonnaient. Celui dont mon copain de solitude et de coeurs trahis reconnaîtrait le chant chargé de douleurs.

« J’ai rien ! J’ai rien… Mais…
mon regard qui glissait vers le verre que je venais de me remplir à ras bord sans pour autant encore y toucher Je ne me fais pas confiance… J’ai…»  

besoin de toi…. Il le devinerait. Il le savait. Entre nous qui nous connaissions depuis l’adolescence les mots étaient souvent superflus. Encombrants même. Ce que j’aimais, avec cet homme, c’est que non seulement il avait toujours su être là pour moi quand j’en avais eu besoin mais, et ceci était encore plus rare, il avait toujours su me permettre d’être là pour lui quand, à son tour, il en avait eu besoin. Et j’avais la vanité de penser que c’était parce qu’il me faisait confiance. Et peu importe si je me trompais. Moi, j’avais confiance. Et c’était tout ce qui comptait là et maintenant.

« Je nous commande chinois, tu ramène les sodas et même que je te laisserai choisir le film ?»


Un sanglot que je réprimais dans un hoquet alors que je murmurais avant de raccrocher

« Toi,moi et le monde on l’emmerde…hein ?»


Puis j’avais raccroché et m’étais allumé une clope. J’en descendrais cinq autre avant qu’il n’arrive. Son pas, celui que je reconnaîtrais entre mille sur le ponton et les lèvres qui parvenaient à sourire. Mon corps que je dépliais alors que je le voyais apparaître dans le minuscule salon de mon voilier. Et moi qui me levais pour me précipiter vers lui mais qui me figeais tant je n’osais pas. J’aurais voulu lui parler, le remercier d’être venu. Mais ça non plus je n’en étais pas capable. Alors je lui avais tendu mon petit doigt. Comme ces promesses que l’on fait quand l’on est enfants. Celles qui ne survivent que rarement à l’âge adulte.

Les nôtres avaient survécu.
me contacter

Isaiah Whitaker aime ce message

@ Isaiah Whitaker

Isaiah Whitaker
ADMIN - Le sexy lieutenant
15 13/05/2023

mykidlady. spera/sarah britannique
#
Lun 22 Mai 2023 - 21:29


together we are stronger
feat.   @Ayline Tilki

La journée état merdique à tes yeux, tu n’avais pas pu arrêter l’homme que tu traques depuis un moment par manque de concentration. Tu en avais beaucoup sur la patate et sur le coeur, surtout. Tu n’avais que des mauvaises nouvelles autour de toi, pourtant tu essaies de t’accrocher. Tu t’accroches pour ne pas sombrer et tout abandonner, cela ne faisais que quelques mois que tu étais revenu de mission d’infiltrage et tout était un massacre, tu as du mal à trouver le sommeil. Malgré tes trente-huit ans, tu sombres petit à petit de tes démons sans en parler à quiconque. Quelque jours plus tôt, tu t’étais disputé avec ton jumeau avant de te battre contre lui, un soupir s’échappe de tes lèvres rien qu’en y pensant. Le dernier coup que tu devais recevoir, c’est une blondinette qui a finis amochée par le coup de Kiian, tu savais très bien que tu étais fautif, mais tu as finis par mettre au tapis ton frère. Tu étais contre la violence envers les femmes et les enfant/animaux. Tes pensées s’échappent à plusieurs soucis sans pourtant trouvé de solution, tu sers les poings avant de poser ton bras en dessous ta nuque en scrutant le plafond blanc comme la neige.

Ton directeur t’a obligée de prendre quelques jours pour te reposer et prendre du recul en te voyant sur les nerfs ces derniers jours. Tu voulais rispoter, mais c’était peine perdu. Ton sergent était aussi bornée que toi, tu avais simplement ricaner derrière ta barbe en prenant tes affaires et rejoindre ton canapé. Tu avais passé la plupart de la journée allongée à réfléchir au sens de ta vie. Rien de bien spécial. Tu aurais pu appeler ton jumeau pour te réconcilier, mais tu lui en voulais encore. Tu attrapes pourtant ton téléphone pour appeler une personne qui te fait du bien, même sans lui avouer.

G L I N G G L I N G


ㅡ Hey, ma puce… J’me porte plutôt bien, et toi ?
Tu mets un temps de pause en te redressant pour t’asseoir simplement en posant tes pieds sur la table basse en face de toi.
ㅡ Oui, j’ai appris ce qui c’était passé, mais… je ne savais pas que tu étais l’une des victimes. Tout va bien ? tu n'as rien ?
Tu n’avais pas su qui étaient les victimes car tu n’es pas chargé de cette équipe, mais tu avais appris par l’un de tes amis sur l’affaire. Pauvre gamin, ton coeur se sers en sachant qu’un enfant à perdu la vie inutilement et surtout pour une barre chocolaté. Tu étais contre pour le port d’arme et cela même avec l’obtention du permis.
ㅡ Ne bouge pas, ma puce.. Je prends la route et c’est moi qui vais ramener tout le repas jusqu’au dessert.
Pause en te levant d’un coup pour te rendre dans ta chambre pour préparer des affaires de rechange.
ㅡ J’passerais la nuit chez toi, pour que tu ne sois pas seule avec ce que tu as vécu. oui, on emmerde ce monde cruel. Je prends la route dans quinze minutes le temps de venir propre. Tu sais.. rien, à toute.
Tu raccroche peu de temps après pour te mettre sous la douche bouillante en fermant les yeux pour en profitant un petit moment. Tu finis par t’habiller rapidement en prenant ton portefeuille et ta veste avant de quitter ta maison.

Sur la route, tu t’arrête dans le restaurant chinois que vous avez l’habitude de commander en prenant plusieurs plat et boissons. Tu ne savais pas ce qu’elle voulait manger et voulait la réconforter du mieux que possible. C’était ta Satya, tu tiens beaucoup à cette brunette depuis votre première rencontre et cela malgré la différence d’âge. Tu l’aimes beaucoup, c’était un coup de foudre amicale. Tu essaies d’être toujours présent pour elle et vice versa, c’est ta meilleure amie sur qui tu peux compter, elle aussi. Un arrêt dans une supérette pour prendre un gros pot de glace à partager pour le dessert, c’était votre rituel de partager un pot de glace avec la brune quand l’un de vous deux n’allaient pas bien. Tu ne pouvais que comprendre comment elle se sent, elle vient d’assister à un meurtre et c’est une sensation plus qu’horrible. Pour l’avoir vécu, rien ne peu soulagé la peine ressentis surtout quand il s’agit d’un gamin.

Tu te gares devant la maison de la brune en attrapant tous les sacs avant de t’approcher de la porte en tapant d’un pied en étant chargé. Tu poses ton regard vers la brune quand elle ouvre la porte en penchant le visage pour la contempler. Tu soupirs légèrement avant d’entrée à l’intérieur sans attendre la permission à l’entrée. Tu sens ton coeur se serrer en la voyant dans cet état, tu aurais tant voulu lui prendre toute la peine qu’elle garde en elle, tu poses les sacs sur le meuble d’entrée pour attraper son petit doigt et la tirer vers ton corps musclé. Tu passes tes bras autour de son petit corps frêle qui n’avait besoin d’être dans tes bras pour être rassuré.
ㅡ tu as le droit de ne pas aller bien, Satya. Tu as le droit de lâcher prise et de lâcher tes émotions, ne garde rien en toi, c’est pas bon du tout. Je suis là, maintenant.
me contacter

@ Ayline Tilki

Ayline Tilki
ADMIN — ERREUR 404
35 20/05/2023

myself britannique mais je suis originaire de Turquie
#
Mar 23 Mai 2023 - 9:01


together we are stronger
feat.   @Isaiah Whitaker


Sa voix de l’autre côté de cette ligne intangible mais pas moins réelle ou solide et qui nous reliait depuis toujours ou presque Isaiah et moi. La chaleur de chacune des notes de ces mots qu’il avait prononcés pour, je le savais, me rassurer et me dire à sa façon qu’il était là. Qu’il le serait une fois de plus et comme toujours. Sa voix dont l’écho me réchauffait assez pour que je m’y raccroche quand la conversation s’était finie et le si lourd silence revenu pour me hanter. Et dire que c’était pour vivre loin des bruits assourdissants de la ville que j’étais venue vivre dans la marina ! A l’époque je voulais trouver la paix dans le silence. Aujourd’hui , plus encore ce soir, je crevais d’être prisonnière de ce même silence.

Les prunelles qui se baladaient sur l’espace restreint de ce bateau où j’avais décidé de venir m’échouer. Vivre sur les flots plutôt que sur une terre ferme où m’attendaient tous ces problèmes et toutes ces douleurs que je fuyais. Lâchement peut-être bien, oui… Mais je préférais les fuir eux plutôt que de continuer à me fuir moi-même. Vivre sur un bateau c’était comme se laisser une chance de pouvoir mettre les voiles dans tous les sens du terme. Me lever un matin et décider de partir sans même me retourner et  ne plus jamais revenir. Recommencer ma vie ailleurs et autrement. Mais je n’avais jamais cédé à cette tentation et n’y succomberait probablement jamais. Parce qu’il y avait à Oxford les personnes qui comptaient et illuminaient ma vie. Charlène et Azalea qui m’étaient si chères qu’elles étaient devenues ma famille plus que ne l’était aujourd’hui celle dont je partageais aussi bien le nom que le sang. Mais surtout il y avait lui.

« Je… Je t’aime Isaiah .»


Curieusement ce furent les tous premiers mots qui me vinrent quand mon meilleur ami arriva et me ramena à lui dans un mouvement que j’accompagnais. Je ne lui demandais que son petit doigt et il m’avait offert ses bras dans lesquels je m’étais laissais couler sans la plus petite réticence et en fermant les yeux pour mieux profiter de sa chaleur. Là, blottie tout contre l’endroit où je pouvais sentir son cœur battre, je me sentais en sécurité. Je le sentais bien. Et oui, les mots m’étaient venus si naturellement que j’en demeurais un instant figée et muette. Comme si j’avais pu entendre leur écho continuer de tintinnabuler dans l’air et dans mes tympans.

Puis je l’avais regardé en lui offrant certainement pas mon plus beau sourire, plutôt même ma mine la plus chiffonnée, mais avec toute la douceur et la gratitude du monde dans mon regard.  Et saisissait cette opportunité de libérer mon cœur de ce trop-plein d’émotions qui l’étouffaient et m’écrasaient au point que j’ai failli retomber au fond de ce verre qui aurait vite fait de devenir bouteille.  

« Je vais… pas … bien… du tout…
avais-je commencé à sangloter tandis que je m’éloignais à regret de ses bras pour mieux lui confesser dans un souffle ténu J’y arrive plus… Je n’arrive plus à trouver comment continuer…»

Continuer à vivre dans ce monde qui n’était jamais qu’un mange détraqué où tout allait si vite que ma tête menaçait d’en exploser. Un monde où le seul homme dont je sois jamais tombée amoureuse jusque là soit sur le point d’épouser ma sœur qui, cerise à l’arsenic sur le gâteau à la mort aux rats de ma vie, attendait leur enfant. Une vie où dans mon boulot je voyais la misère du monde heurter de plein fouet ces jeunes et ces moins jeunes échouer dans ma Maison Arc en Ciel désespérés et attendant que je les aide. Nous faisions de notre mieux et chacune de nos victoires apaisait nos maux pour un temps. Mais le temps ne durait jamais. Et le spleen revenait.

Comme là et maintenant où les images de ce gamin mort sous mes yeux me revinrent violemment. Et je pleurais. A chaudes larmes. Sans honte. Je pleurais sans pouvoir m’arrêter. Je pleurais pour écouter les conseils toujours si avisés de celui qui nous avait ramenés nos plats préférés. Sans même que je m’en rende totalement compte mon petit doigt était revenu chercher le sien et s’y était accroché alors que ma main libre s’était saisie des sacs. Pas même la peine d’y fureter pour savoir que Isaiah m’aurait pris tout ce que j’aimais. Il me connaissait si bien…

« Tu as tort : je n’ai pas le droit de flancher.»  


Des mots que je dis alors que nous arrivions dans ce coin salon où je déposais notre dîner et m’éloignais de lui juste le temps de mettre la glace dans le congélateur.  Puis je revins à lui et me hissais sur la pointe des pieds pour mieux ancrer mon regard au sien et effleurer sa joue d’une caresse légère

« Sinon comment je vais faire pour prendre soin de toi ?»  


Parce que je le connaissais assez pour savoir que quelque chose n’allait pas, le troublait même. Je le lisais à ses yeux. Je le ressentais à mon propre cœur. Parce que c’est ainsi que cela se passe entre deux êtres qui s’aiment sincèrement. Et je savais que nous nous aimions. Et je me demandais parfois ce qu’il nous avait manqué pour que nous ne passions pas de l’amour pur aux amours amoureux ? Qui sait.

« Je peux te demander une ultime faveur s’il te plaît ? Vider la bouteille avant que l’envie de réellement la vider ne me reprenne.
un soupir mais une fierté celle de ne pas avoir succombé Et ensuite je propose une soirée douceur, câlins et confessions à gogo !»

Un sourire. Encore ridiculement petit mais un sourire quand même. C’était ça l’effet que Isaiah avait sur moi.

me contacter

Mylena Gonzales aime ce message

@ Contenu sponsorisé

#
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum