Toute ma vie je serais désolée - Victorya
@ Rachel Lockwood
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La cloche retentit et elle libéra ses élèves. J’attendit que chacun des étudiants ait quitté la pièce avant de me faufilé à l’intérieur et de fermer la porte derrière moi. Vic se retourna et posa un regard en colère sur moi. Apparemment, elle n’était pas d’humeur à me recevoir mais il fallait bien qu’on discute. Cet air qu’est qu’il m’avait manqué, je ne pus m’empêcher de la regarder de haut en bas, elle me faisait toujours un effet de dingue cette nana.
« Je suis désolé, je te prends par surprise mais il faut bien que l’on discute tu ne crois pas ? On va être amené à ce voir tous les jours, il faut qu’on crève l’abcès Vic. »
J’utilisais une voix douce, pleine de pardon. Je sais que je lui avais fait beaucoup de mal et je m’en voulais encore aujourd’hui de lui avoir fais ça. Elle méritais beaucoup mieux comme aurevoir, j’avais été lâche pour la première fois de ma vie.
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me britanique
Cela faisait dix mois que je n'avais plus un pied dans cet amphithéâtre et a enseigné mon savoir aux jeunes étudiants qui rêvaient un jour de devenir médecin. Certains y arriveront, tandis que d'autres échoueront. Je me trouvais en face de jeune étudiant de première et je n'ai pas peut-être pas la science infuse, mais je savais éperdument que la moitié des élèves devant moi allaient abandonner au cours de routes. La médecine n'est pas donnée à tous, et puis c'est une phrase très longue.
Mon propre médecin de contrôle, m'avait suggéré de prolonger ma convalescence, mais j'avoue que revenir ici m'avait manqué, et j'avais besoin de retravailler - de me changer les idées au lieu de me morfondre chez moi.
Je devais avancer, et pour ça, il fallait que je reprenne ma vie en main.
Parfois, je prenais une petite pause, pendant que les diapos faisaient le travail à ma place. J'avais parfois des douleurs qui m'empêchaient de rester trop longtemps debout, et puis je n'avais pas été très maligne non plus. Je m'étais chaussé de talons, et ça, croyez-moi, ça tuait.
Depuis mon annonce de mon retour, j'avais reçu plusieurs convocations de la vice-présidente. Elle me réclamait à son bureau, mais chaque fois, je ne venais pas. Je déclinais tout simplement.
Quand j'ai su qu'elle a été à la tête de liste des gens susceptibles de reprendre ce poste, j'avais prié le bon seigneur qu'elle ne soit pas prise.
Je l'avais radié de ma vie, j'avais réussi à l'oublier, et à faire ma vie sans elle. Je ne voulais plus jamais la revoir!
Alors que les élèves quittèrent la pièce, j'entendis la porte se refermer, et une voix qui m'est particulièrement très familière, me figeait sur place.
C'était elle.
Mon visage se relevait vers elle, je serrais des dents, prenant mon temps pour lui répondre. D'ailleurs, un long silence s'était glissé dans cette pièce. Un silence très malaisant.
"À se voir tous les jours? L'établissement est suffisamment grand pour que tu puisses m'éviter. Ne crois-tu pas?" Je n'étais plus cette petite gamine qu'elle avait connue. J'avais énormément changée que cela soit aussi bien dans ma façon d'être, mon caractère, mais aussi, mon corps. Après tant d'années, forcément qu'on change du tout au tout. J'avais une silhouette plus voluptueuse qu'à l'époque. "Tu vois, si tu me croises par exemple, au bout du couloir, il te suffit juste de tourner les talons! " avec ma main, je lui faisais une belle ligne droite, lui montrant, comment se casser rapidement, tout en faisant le bruit l'avion de chasse... Une fois mes affaires rassemblées, je n'avais pas d'autre choix que de m'avancer vers elle pour pouvoir quitter les lieux. Seulement, maladroitement, je me cognais la hanche au bord d'une table, ce qui me provoquait en moi une douleur affreuse, et je lâchais aussitôt mes bouquins qui rejoignaient le sol d'un grand boum. Tandis que moi, j'injurierais intérieurement de tous les noms. C'est comme si, tu te cognais le petit orteil au coin d'un meuble, cela faisait le même effet et la même tronche.
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Elle était agacée de me trouvais là, je la connaissais par cœur, j’en fus gênée, oui Vic avait le don d’arriver à me déstabiliser. Bon je la comprenais, il faut dire que je n’avais pas était tendre avec elle dans le passé.
« Ne joue pas à ce jeu Vic s’il te plait. Je te dois des excuses pour mon comportement, tu ne méritais pas ça et je ne sais bien qu’aucune de mes explications ne saura racheter mon erreur mais je te jure que j’aurai aimé faire les choses différemment. »
J’avais bien compris que le temps m’était compté, elle n’allait pas rester là a m’écoutais alors je lui balançais ce que j’avais envie de lui dire depuis des années. Je n’eus le temps que de prononcer cette phrase puisque la brune saisit ses affaires afin de me fuir. Elle avança vers moi mais se cogna au bureau et fis tomber tous ses livres au sol. Je la rattrapai, la douleur l’ayant fait quelque peu chancelais. Elle se crispais de douleur, je pus m’empêcher de lui faire de douce caresse comme pour rassurer un enfant le temps qu’elle se reprenne. Je plongeai mon regard dans le sien, je fus hypnotisé par ses yeux. « Souffle lentement, ça va passer. » Ses paroles que je ressortis si naturellement que Vic me sortait dans le passé lorsque je faisais des crises d’angoisses. Moi-même je m’en voulais d’avoir dit cela, je ne voulais pas empirer les choses.
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