OXFORD MY LIFE
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Like a moth to a flame feat. Oliver

@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
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Ven 26 Mai 2023 - 12:07


burn by the fire
feat.   @Oliver Anderson  


Le 7ème art. Voilà bien un thème digne de celui qui, de toutes manières, était né pour vivre sous ces projecteurs dont les deux peuvent parfois se montrer si ardents dans leur gourmandise qu’ils finissent par vous consumer à vous en dévorer. Un jour Ossian se fera manger tout cru mais je me demande parfois si ce n’est pas un peu ce qu’il recherche. Vivre aussi intensément que possible et tant pis si cela signifie vivre peu. Tiens, peut-être devrais je suggérer à sa majesté de choisir « La fureur de vivre » pour son propre costume. James Dean lui irait bien je ne peux le nier. La même beauté qui fait tourner les sens tout autant que les têtes mais ne laisse jamais que des yeux détrempés et coeurs épuisés dans son sillage. Les médias nous avaient presque mariés lui et moi à une époque. Aujourd’hui encore personne ne savait réellement ce qu’il en était mais Ossian et moi en riions à gorge déployée. Les apparences ne sont que rarement ce qu’elles semblent. Sauf… Sauf peut-être pour lui.

« Pincez moi je rêve !»


Mon regard qui glissait à la surface lisse du cadran de ma montre et un sifflement qui s’échappait de mes lèvres

« Pas encore onze heures du matin et tu es non seulement levé mais…


Ma silhouette qui se décolle de la tôle de ma Porsche pour mieux venir glisser suffisamment proche de celle de mon ami pour mieux pouvoir en humer le parfum. Délicat et de bonne facture mais, de cela, je ne doutais pas même. Des notes, plus chaudes et suaves, épicées et musquées qui me firent rougir et reculer, légèrement troublée, quand je compris que c’était l’odeur de sa peau dont je venais presque de m’enivrer. Mon regard qui, une seconde, vint s’ancrer au sien tandis que je sentais mes cils gainés de noir se mettre doucement à battre. Un peu rapidement. A l’unisson de ce cœur que je jurais de m’arracher tant il semblait se complaire à s’éveiller aux pires des moments. Ou, plutôt, devant les pires des dangers.

« Oliver Anderson ! Je m’incline devant ta sobriété matinale !
une révérence que je mimais avec un professionnalisme admirable je vous le dis et ces mots que je pouffais de rire alors que je me redressais Maintenant dis-moi ce que Ossian a bien pu te promettre pour te convaincre de le remplacer ? un pas que je refis vers lui avant que de pendre mes bras autour de son cou et de venir murmurer si près de ses lèvres que je crois bien en avoir gardé le goût aux miennes Ou dis-moi dans quels draps sa majesté s’est endormie au point de te supplier de m’accompagner ?»

Un passant bien trop pressé et me voilà si bien bousculée que j’en perdais légèrement l’équilibre. Mes mains en un réflexe aussi naturel que dans ces circonstances très idiot qui se raccrochèrent à ce qu’elles purent en l’occurrence la chemise de celui contre lequel je me blottis en une grimace un brin trop agacée pour qu’elle ne confesse pas mon trouble. Une seconde, trop longue, qu’il me fallut pour me reprendre et me redresser, instaurer entre Oliver et moi une distance de sécurité. Nécessaire. Vraiment nécessaire.

« Tu veux que l’on commence par quoi ? On part choisir de quoi nous habiller tous ou tu préfères que l’on aille nous occuper de remplir le bar ?»


Et je le regardais. Cet ami dont j’avais toujours été si proche que j’avais été heureuse de le retrouver en revenant affronter mon passé et en venant faire mon doctorat à Oxford. Oliver. Je l’adorais. Pas comme j’adorais tous les autres membres de notre bande de quasiment nepo babies comme les gens aimaient à nous voir. Et comme nous l’étions il faut bien le reconnaître. Peut-être cela avait-il joué dans cette manière si naturelle que nous avions eue de nous trouver et de nous lier. Nous que l’on réduisait si vite à des apparences sans même nous laisser la plus petite chance de prouver que nous étions tellement plus. Nous que l’on crucifiait pour n’être que des privilégiés vivant du nom de leurs parents. Mais qui se souciait de jamais nous donner ne serait-ce que l’opportunité de montrer ce que nous valions vraiment ? Personne. Mais dans notre groupe je savais que je n’étais pas la princesse Chanel ni un compte en banque si replet qu’il en dégueulerait encore après ma mort. Pour eux j’étais juste Shiloh. LadyShishi pour les intimes. Et la question vint tambouriner à mes tympans : et pour Oliver qui étais je vraiment ?

Quelque chose me dit que cette journée allait peut-être m’apporter la réponse à ma question.
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@ Oliver Anderson

Oliver Anderson
MEMBRE - HADÈS HOUSE
55 20/05/2023

24 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Jeu 8 Juin 2023 - 22:19
Ajustant ta chemise pas totalement fermée, tu jettes un dernier regard à ta tenue. Simple mais suffisante, il ne t'en faut pas plus pour attraper tes clés et ton portable avant de quitter ton appartement. Tu descends au pas de course les quelques marches qui te séparent de l'extérieur et de croiser le regard de la demoiselle qui fait battre ton cœur depuis quelques temps. « Mais quoi ? » tu lui demandes en riant légèrement. Des semaines que tu tentes de lui faire comprendre qu'elle t'intéresse fortement, bien plus que toutes celles qui te tournent autour. Pour une fois, tu serais prêt à quitter ce rôle de Dom Juan pour t'engager auprès d'elle. « C'est si difficile à croire que je peux être frais et dispo à cette heure-ci ? » tu reprends toujours avec un grand sourire. Réputation de fêtard invertébré couplé à une réputation de dragueur de ses dames avec un taux de réussite plus que raisonnable, il t'arrive bien trop souvent de te coucher au petit matin et de dormir jusqu'à la fin de l'après-midi avec un taux d'alcool dépassant les trois litres par bras. Tu ries de plus belle en la voyant te faire une révérence tout en levant les yeux au ciel. Il n'y a bien qu'elle pour tenter ce genre de cinéma un peu loufoque et de l'ancien temps. « Relevez-vous, milady » tu lui réponds en répondant à sa révérence et en lui tendant la main. « Il ne m'a rien promis ni rien demandé. C'est moi qui lui aie proposé. J'avais un besoin de sortir de la maison et puis si la compagnie est bonne, raison de plus de prendre sa place » tu finis par lui répondre. Et Shiloh est toujours de bonne compagnie donc la journée n'en sera qu'agréable et même parfaite.

La sentir aussi proche de toi te donne des frissons, ta température augmente à vu d'oeil et tes mains deviennent moites. Il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps car tu risques de ne pas tenir si cela continue. Des semaines que tu aimerais l'avoir pour toi et rien qu'à toi, voir vos corps s'entrelacer, l'embrasser fougueusement. Tu tentes de te calmer mais c'est impossible. Tu sens même ton membre se durcir petit à petit à son contact. Fermant les yeux, tu tentes la méthode de la respiration pour essayer de ralentir le processus ainsi que les battements du cœur. Et c'est à ce moment-là que tu sens que quelque chose se passe. Quelques secondes qui passent et qui changent tout. Tu ouvres les yeux et vois cet homme passer alors que Shihi se raccroche à toi. Pas besoin d'avoir fait de grandes études pour comprendre. « Eh ducon, fais gaffe où tu marches. T'es pas tout seul sur Terre » tu lui lances mais il continue son chemin sans se retourner. Tu grognes légèrement avant de te concentrer de nouveau sur celle pour qui ton cœur bat. « Tu vas bien ? » tu t'enquiers avant de la voir s'éloigner. Tu te demandes si tu as fait quelque chose de mal. Tu tentes de ne le pas montrer mais tu es légèrement déçu de ne plus la sentir près de toi. Mais qui sait, ce n'est que partie remise, non ?

« Le bar. Les fringues, je te fais confiance là-dessus ». Et toi, tu gères tout ce qui touche à l'alcool. Tu sais déjà où aller pour acheter le stock et faire en sorte que chaque étudiant qui participera à la soirée puisse s'amuser autant qu'il le souhaitera. « Tu nous emmènes ou j'conduis ? » tu lui demandes, tentant de penser à autre chose que tout ce qu'il s'est passé depuis que tu es sorti. Vous étiez prêt à plus qu'un rapprochement et l'autre a tout fait foiré. Dommage.
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@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
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Mar 13 Juin 2023 - 10:19


burn by the fire
feat.   @Oliver Anderson  



« Vois les choses autrement : as-tu réellement envie que les gens puissent découvrir que tu n’es pas aussi infernal que tu veux bien le laisser penser ?»


Nos réputations étaient ce que nous possédions, non pas de plus précieux, mais de plus utiles. En d’autres temps, ceux des crinolines ou même des cathédrales, nous aurions porté des armures mais aujourd’hui même les plus solides d’entre elles ne sauraient suffire à arrêter les coups de nos haters. Se faire pourrir pour une image soigneusement élaborée et totalement fake est une chose toujours difficile à digérer mais qui se gère. Se faire démolir pour ce que l’on est sans même avoir choisi de l´être marque en revanche bien trop profondément. Quand j´étais plus jeune, idiote au point d’en être parfaitement conne et idéaliste au point de croire aux sottises de Rousseau sur l’homme et sa bonté naturelle, j’avais tenté maintes fois. De leur expliquer qu’ils se trompaient. Sur mes pères, leur homosexualité. Sur ma vie et qui j’étais. Mais j’aurais du le savoir : don’t ever feed the troll ! J’ai reçu tant de boue, de haine et de crasse puante que j’ai fini par adopter moi aussi la méthode de mes amis et me suis construit ma légende comme disent les espions. Mon mensonge.

« Tu sais que ton personnage est si parfait que je me demande par moment sincèrement si c’est de lui ou de toi dont  je suis en train de …»


Les mots qui m’avaient presque échappés mais que j’étouffais au dernier moment. Des mots qui me laissèrent surtout figée dans ma propre stupéfaction : tomber amoureuse … Pas besoin de point d’interrogation. Pas de question. Mais juste un sourire un peu gêné à mes lèvres quand je le regardais. J’aimais ce que nous avions bâti lui et moi. Vraiment. Des moments comme celui-ci que nous provoquions et tissions de nos rires comme de nos piques mouillés de tendresse. Auprès de lui c’était comme si la vie était soudainement plus légère et plus pétillante. Si les bonnes fées des contes existaient alors la mienne aurait un sourire immaculé, une chevelure digne d’une pub L’Oréal … et une liste de conquêtes à en faire pâlir de jalousie aussi bien Don Juan que Rocco Siffredi !  Et c’était bien là le problème…

« Avant que je n’oublie ou ne me mette à persifler très fort en roulant des yeux…»


Une pochette en plastique, comme ceux servant à recueillir les preuves sur les scènes de crime, que je sortais du bout des doigts de mon sac et lui tendais. Sur mon visage tous les symptômes de la colère qui couvait sous mon derme : les sourcils froncés, le nez plissé en accordéon et les lèvres chiffonnées en un rictus tirant à droite sur l’agacement et à gauche sur une tristesse ivre. Pour tromper -étouffer serait plus juste, mon ire je dégainais maintenant mon étui à cigarettes et l’ouvrais tapotant du bout de mon ongle une blonde que je ne saisis pourtant pas.

« Au cas où tu l’aurais cherché ton sous-vêtement se désolait, lui, que tu l’aies perdu chez…»


Les yeux que je fis tourbillonner vers les cieux avant que de faire mine que chercher dans ma mémoire en énumérant plus d’un nom

« Louisa ? Sarah ? DJ ? Attends … Non ! Ludmila ! Non cette connasse c’était le mois dernier ! Alors c’était qui cette fois ?»


Un claquement de langue à mon palais et un haussement  un peu vif des épaules pour toute conclusion. Pas la peine d’en dire plus Olive devinerait sans peine tout le mal que je pensais de ce numéro de cirque dont je me retrouvais assistante malgré moi. Mais si j’étais la fille en body pailleté et bas résille qui tient le chapeau … qui était la fille qui se ferait découper dans la boîte ? Si besoin j’avais plusieurs noms à proposer -voir toute une liste- et je pouvais même prêter une scie ! J’étais même prête à en acheter une toute neuve tiens !

Mais demeurer fâchée contre lui m’est impossible. Aujourd’hui encore il m’avait suffi de me perdre une seconde dans la clarté de ses prunelles pour sentir mes commissures se détendre avant de s’étirer en un sourire apaisé et tendre. Des sourires j’en avais toute une collection : les polis pour les représentations publiques, les rieurs quand la vie se faisait plume. Puis venaient les reconnaissants et les tendres quand je savourais ma chance d’être entourée d’amour. Et puis il y avait celui là. Celui qui faisait s’emballer mon cœur au point qu’il se prenne pour un tambour. Celui qui n’apparaissait, ne naissait que pour lui.

Un glapissement. Une chute. Et nos deux cœurs qui palpitaient au même tempo d’une mélodie que j’aurais pu jurer entendre bourdonner à mes oreilles. Assourdissant vacarme de mon cœur qui m’étreignait et me donnait des envies de demeurer ici et ainsi figés à jamais. Figure de style, évidemment, mais qui veut dire ce que je ne saurais exprimer avec plus de sérieux tant cela me fait peur. J’avais envie de … La voix de mon ami qui tintinnabulait à mes oreilles et un petit rire qui m’échappait alors que je l’entendais enguirlander le malotru qui m’avait presque jetée au sol. Mes doigts s’étaient resserrés sur le tissu de son vêtement et j’eus la faiblesse de me laisser couler un peu plus contre lui. Mes paupières qui se fermaient alors que je me réchauffais à son corps. Ce corps à qui j’aurais bien abandonné le mien s’il n’en avait déjà goûté tant d’autres. Pourtant alors que nous étions là… si proches l’un de l’autre que je sentais mes seins se tendre presque douloureusement sous le tissu je me surpris à vouloir tellement plus. Je le désirais. Je voulais qu’il me désire  et me possède avec une ardeur qui lui ferait oublier toutes les autres. Je voulais tant de choses en cet instant !

« Olive ? »


Son prénom qui franchit mes lèvres une première fois et son visage que je ramène vers moi d’une main tremblante.

« Oliver, j’ai envie de…»


T’embrasser là maintenant, tout de suite ? De te demander de m’emmener là où je pourrais venir voir puis dessiner du bout de ma langue ce sexe que je sens s’éveiller contre ma cuisse. Ça, c’est ce que j’aurais pu lui dire. Prémisses de plaisirs impudiques que j’eus presque honte d’éprouver en pareil instant et pour celui dont je m’éloignais, le rose aux joues et la chaleur irradiant entre mes cuisses.

« Commencer par l’alcool
puis je lui lançais mes clés Tu conduis !»

L’alcool parce que cela était toujours moins dangereux que ces vêtements qui devaient être essayés et exigeraient donc que nous ôtions les nôtres. Des images qui me venaient en tête et un gémissement que je réussis à étouffer en me mordant la langue. Une voiture que je rejoignis et dans laquelle je m’installais encore un moment muette.

« Tu comptes venir accompagné ?  A la soirée ?»


Question que je regrettais d’avoir posée au moment même où je l’entendis claquer dans l’air. Pas mes affaires. Surtout pas mes affaires ! Comme si j’avais envie de me torturer en l’imaginant avec une autre !

« Je crois que j’ai besoin d’un verre. J’ai la tête qui déraille…»


Venant poser ma tête au creux de son épaule je soupirais et posais ma main sur sa cuisse.

« Tu m’aideras à choisir ma tenue ? En ce moment j’ai l’impression de ressembler à une patate…»
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@ Oliver Anderson

Oliver Anderson
MEMBRE - HADÈS HOUSE
55 20/05/2023

24 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Sam 17 Juin 2023 - 21:17
« Comment les gens me voient, je m'en fous royalement. Ils peuvent penser que je suis un salaud misogyne ou que sais-je encore que ça me passerait largement au-dessus » tu répliques aussi sec avant de reprendre. «  Les critiques et les insultes viennent de rageux insatisfaits de leur propre vie ». C'est aussi simple que ça. Tu as beau avoir tout ce dont tu rêves et ce depuis la naissance, tu as néanmoins fait en sorte que tes parents n'aient rien à te reprocher. C'était le deal pour que tu puisses profiter à fond de ta vie sans pour autant dépasser les bornes. Et puis, qui dit argent, dit on profite de la vie bien plus que beaucoup en rêveraient. Tu n'as qu'une seule vie alors autant la vivre à fond. Il y a le Oliver que tu montres aux autres, à ceux qui ne te connaissent pas et il y a le Olive – Oli – que seul ton entourage connaît et qui est à l'opposé de ce que tu peux montrer tous les jours. Les gens s'arrêtent toujours à leur première impression sans pour autant chercher à comprendre le reste. Ceux-là, tu les laisses de côté, pensant qu'ils ne sont pas si intéressants qu'ils pensent l'être. Les autres, ceux qui osent, tu établis un contact plus approfondi et profitable aux deux partis.

« En train de ? » tu lui demandes alors que ton cœur semble s'accélérer d'un coup. Tu espères la réponse fatidique alors que le contraire te fait aussi peur que la déception que tu ressentirais si elle s’enfuyait tout de suite sans jamais se retourner. Mais alors que tu attendais une réponse de sa part, tu la vois sortir une pochette de son sac. Une déception de ne pas avoir la fin de l'histoire avec un pincement au cœur que tu n'entendras peut-être jamais ses quelques mots que tu espères tant. Peut-être faudrait-il faire le premier pas et lui montrer qu'elle t'intéresse bien plus que toutes ses demoiselles qui te tournent autour et dont tu ne montres aucun intérêt réel si ce n'est passer une nuit avec elles juste pour le plaisir. Tu te sens un peu ballot voire limite honteux qu'elle ait récupéré ce genre de tissu chez l'une de tes conquêtes après une soirée que vous aviez organisé dont elle et toi, vous vous étiez éclipsé pour une partie de jambe en l'air qui ne restera pas dans les annales il faut bien l'avouer. Jolie mais pas vraiment baisable, c'est tout ce que tu avais retenu de cette jeune femme. « Camilla, si mes souvenirs sont bons. Mais je retiens jamais leur nom de toute façon, elles ne m'intéressent que pour une nuit. Je fais semblant de les écouter mais au fond, tant que j'ai ce que je veux avec elles, le reste est superficiel ». Tu hausses les épaules et récupère rapidement le sachet. Tu sens bien qu'elle n'est pas très heureuse de ton comportement de Dom Juan. Mais on t'a donné un corps relativement sculpté, autant en profiter non ? Si ça peut faire craquer quelques filles, ça serait dommage de leur dire non. Mais tout ce que tu retiens à cet instant, c'est … « Tu ne serais pas jalouse par hasard ? » tu lui demandes, un sourire coquin s'étirant sur ton visage, oubliant tout le reste.

Et puis, il aura fallu, une nouvelle fois, qu'un élément perturbateur ne vienne gâcher ce moment si précieux à tes yeux. Comme si le destin vous poussait à ne pas dévoiler vos sentiments envers l'autre. Tu engueules celui qui a renversé d'un revers de main ton amie – est-ce une amie ou serait-ce bien plus à tes yeux ? - avant que tu ne t'enquiers de ton état. La sentir si proche de toi te fait frissonner et tu sens monter le désir en toi plus rapidement qu'il ne le faudrait. Si tu t'écoutais, tu pourrais la prendre ici et maintenant et lui montrer à quel point elle compte à tes yeux, largement plus que toutes celles avec qui tu as couché. Mais est-ce raisonnable de le faire à la vue de tous et de finir en cabane pour atteinte à la pudeur ? Sincèrement non mais un jour, tu lui expliqueras que tu n'as d'yeux que pour elle, que tu es déjà amouraché d'elle depuis un certain temps mais que tu avais peur de perdre ce que vous avez, de la perdre elle. Elle t'appelle, tente de dire quelque chose tandis que le désir en toi continue de grandir au point que tu ne vas pas pouvoir te retenir si elle continue de jouer avec toi comme ça. Et puis, s'éloigne avant de balancer une phrase si banale que cela te déçoit, stoppe toute envie d'un coup. Dur moment pour toi et ton ego de mâle mais tu sens que ce n'est que partie remise. « L'alcool alors » tu lui réponds alors que tu chopes les clés et invite la jolie blonde à entrer dans la voiture. « Après vous » tu lui lances avant de refermer la porte derrière elle.

A peine quelques minutes qui défilent avant qu'elle n'ose poser une question quelque peu déstabilisante. Vas-tu venir accompagné ou non ? Il faut dire que tu n'y as pas trop réfléchi à l'heure actuelle. « J'en sais trop rien. Je sais que certaines seraient ravis de venir à la soirée à mes côtés mais c'est pas prévu de base, je dirai » tu commences par lui dire. « Par contre, il y a bien une demoiselle que j'aimerai avoir à mon bras pour cette soirée. J'espère juste qu'elle n'est pas prise » tu continues alors que tu la regardes du coin de l'oeil en tentant d'avoir un regard insistant. « Et ta tête va très bien, je le sais. Parce que je ne prend que des gens avec la tête sur les épaules dans mon entourage ». Tu souris légèrement en pensant à ce groupe d'amis qui s'est formé au fil des années et dont tu ne pourrais jamais te séparer trop longtemps. Et d'un coup sans prévenir, elle se rapproche de toi, te faisant avoir un coup de chaud impressionnant. Tu en es presque à serrer le volant pour éviter de faire quelque chose dont Shiloh pourrait se moquer pendant un bon bout de temps. Tu souffles avant de respirer un bon coup en recommençant plusieurs fois d'affilée. Sauf que dans ton pantalon, tu sembles être serré. Elle te fait un effet de fou et plus votre relation évolue, plus tu ne vas pas pouvoir résister longtemps. « Si c'est le cas et que tu ressens une telle chose, sache que tu es la plus belle patate du monde » tu répliques aussitôt qu'elle a finit sa phrase. « Mais plus sérieusement, je t'aiderai volontiers à choisir ta tenue mais tu n'as pas à te rabaisser comme ça. Tu es la plus jolie demoiselle à 10 000 kms à la ronde. Je crois même qu'il n'y a pas plus belle femme sur cette Terre que toi ». Compliment qui sort naturellement et qui vient du fond du cœur. Ou comment lui avouer que tes sentiments à demi-mots.
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@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

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Mar 11 Juil 2023 - 15:15


burn by the fire
feat.   @Oliver Anderson  


Il y avait les mots. Ceux qu’Oliver et moi manions trop bien pour en être toujours dupes. Et ces autres que cette escapade amenaient à nos lèvres et à nos bouches avec une pudeur que je ne nous connaissais pas. Dont je ne nous pensais pas même capables il est vrai. Combien de fois avions nous laissé nos rires s’élever et s’enlacer alors que nous nous confiions nos dernières et truculentes aventures ? Trop pour les compter.  Tantôt j’en souriais, la fois suivante j’en riais aux éclats. Mais jusqu’à ce jour, ou plutôt jusqu’à cette culotte, jamais je ne m’en étais agacée. Ou alors pas aussi fortement. Ou, peut-être, avais-je préféré ne pas m’en apercevoir.

Mes yeux qui s’étaient plissés alors que je croisais mes bras sur mes seins et inclinais légèrement ma tête sur le côté tandis que je l’écoutais me présenter ce qui était tout à la fois la plus stricte des vérités et la plus pathétique des justifications. Une tête qui dodeline. Une seconde. Deux secondes. Métronome déglingué qui témoignait de l’agitation de mes pensées. Et des tressaillements d’un cœur sur lequel je posais, sans doute un peu trop promptement,  ma main. Mon sein était chaud et la pointe s’était dressée sans que je ne l’y autorise… ou que je m’y attende. Oli m’avait toujours inspiré bien des choses. De l’agacement à la tendresse les nuances étaient infinies. Je pouvais l’adorer au premier café du matin et le maudire au dernier thé de ma journée. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui si mes seins se tendaient et si le feu embrasait la dentelle de mes sous-vêtements c’était parce que je le désirais. Vraiment. Totalement. Et le renflement que j’avais senti à son entrejambe me laissait espérer que l’envie soit réciproque.

« Jalouse ? Tout dépend de la définition que l’on donne au mot j’imagine.»


Jouer, sur les mots et pour ne pas déjà me rendre. Parler pour ne pas laisser le corps… mon corps… prendre le dessus et imposer ses envies à cet esprit qui est mien mais qui en cet instant se trouvait bien faible. Jouer, avec un feu que je voulais inspirer à mon ami de toujours et mon désir du jour. Alors, oui, j’avais entamé une danse que je savais déjà ne pas pouvoir maîtriser. Ne pas même vouloir maîtriser. Je m’étais approchée une fois encore et avec une honnêteté déconcertante, même pour moi, je confessais dans un souffle chaud. Nos lèvres se touchant à chacune de ces syllabes que j’aurais voulues plus nombreuses encore.

« En d’autres circonstances et si je te savais prêt à assumer le poids de mes mots alors je te confierai bien des choses.»


Ma main qui se posait sur son cœur et qui, avec une impudeur encore si bien retenue qu’elle en était plus indécente encore, glissait bas. Toujours plus bas sur ces étoffes que j´aurais aimé voir se dissoudre sous l´ébauche de ma caresse.  

« En d´autres circonstances je pourrais même t'avouer que tu as pris une place bien particulière dans ma vie. Juste ici ? Peut-être. A ton avis ?»


Sa main dont je ne m’emparais que pour mieux la poser à ma poitrine. Qu’il sente sa chaleur et son envie d’être flatté. Ou maltraité ? Qui pouvait savoir ? Moi. Mais je n’étais pas encore d’humeur assez coquine pour le lui dire. M’approchant encore plus, laissant le feu entre mes cuisses venir attiser celui de son pantalon je mordillais doucement ma lèvre et susurrais

« Et, même, j’aurais pu te dire que je n’étais pas loin de tomber amoureuse de toi.»


Puis je me reculais et soupirais en une frustration non feinte et en laissant mon regard embrasser les alentours.

« Mais je ne suis pas du genre à m’exhiber en pleine rue. D’autant moins avec quelqu’un dont je doute qu’il soit intéressé par plus qu’une vague culbute. Le sexe s’oublie. Et je déteste l’idée que tu puisses seulement m’oublier un jour.»


J’étais cruelle, cela se peut en effet. Mais l’amour, et je crains fort que ce soit bien de cela dont il s’agit, rend cruel. Le plus ironique de l’histoire étant sans doute de souffrir sûrement autant que je ne tremblais de le faire souffrir lui aussi. Je détestais l’avoir repoussé. Je le maudissais plus encore de m’avoir laissé agir de la sorte. J’aurais voulu… Peu importait. Le voyage en voiture saurait nous ramener à des conversations plus légères. Moins ardentes aussi ? J’en doutais et cela me troublait. Je lui fus pourtant gré d’essayer et me permettre ainsi de retrouver un peu de ma contenance. Ou pas. Après tout nous évoquions sans le dire une chose saugrenue : nous rendre ensemble à l’une de nos soirées. Chose toute à la fois ordinaire tant cela nous était déjà mainte fois arrivé. Chose inconvenante tant cela impliquait aujourd’hui quelque chose de different : un « nous ». Y étais je prête ? Pas le moins du monde ! Mais …

« Allons y ensemble.
m’étais je  entendue proposer alors que je me tournais vers lui les yeux brillant et les lèvres humides Si du moins je suis bien cette demoiselle que tu désires inviter ?»

Jouer, je ne le pouvais plus réellement. Oliver me tournait tellement les sens que j’en perdais la raison. Mon cœur qui se suspendait à chacune de ses phrases, craignant de mal interpréter ses dires, terrifié à l’idée qu’il puisse ne s’agir que d’une moquerie. Et en même temps j’exultais de me dire que, peut-être…

« J’en ai assez de pérorer en tournant autour d’un pot imaginaire.  
puis ma main venant de poser un peu plus haut sur sa cuisse je me penchais pour embrasser la commissure de ses lèvres Je pense qu’il devient urgent de trouver quelqu’endroit où nous abriter des regards indiscrets ma main qui commençait à caresser par dessus le tissu un membre qu’elle voulait sentir nu et contre sa paume J’ai envie de te sentir glisser entre mes lèvres.»

J’avais ri doucement et posé ma tête sur son épaule alors que mes doigts faisaient lentement glisser la fermeture de son pantalon et se faufilaient avec audace jusqu’a l’objet de ma convoitise. Pourtant je suspendais mon geste. Et je le regardais.

« Dis-moi Olive… Dis moi ce que tu veux Oli… Et je te promets de te le donner.»
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@ Oliver Anderson

Oliver Anderson
MEMBRE - HADÈS HOUSE
55 20/05/2023

24 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Dim 23 Juil 2023 - 18:46
« Je ne vois qu'un sens à ce mot mais peut-être pourrais-tu m'aiguiller sur les différents sens de la jalousie, histoire de me coucher moins bête ce soir ». Tu la taquines et au fond, tu t'en fous un peu des significations. Tout ce que tu vois à l'heure actuelle, c'est qu'elle semble dérangée par le fait d'avoir trouvé un bout de tissu d'une demoiselle dont tu as déjà oublié l'existence. Et ça te fait chaud au cœur de voir qu'elle réagit comme ça. Elle ne le dit qu'à demi-mots mais elle semble vouloir plus qu'une amitié entre vous et cela te plaît énormément. Car c'est réciproque. Pourtant, que ce soit elle ou toi, vous n'arrivez pas à le dire ouvertement. Pudiques sur vos sentiments peut-être ou tout simplement par soucis de ne pas se prendre un vent si l'autre ne ressent pas la même chose, tu ne sais pas trop. Néanmoins, tu sens qu'aujourd'hui, vous êtes à un point où tout peut changer. « Eh bien dis-le. Si c'est vraiment ce que tu ressens, oses me le dire sans détourner le regard. Je n'attend que ça ». Tu tentes de la pousser dans ses retranchements, voir si elle le fera réellement. Tu sais que ton cœur va défaillir à l'entente de la phrase. Parce qu'elle est devenue bien plus qu'une simple amie et que chacun de ses gestes ou mots peut, à tout moment, te faire évanouir. Elle a, aujourd'hui, un ascendant sur toi qui t'électrise et te fait perdre tous tes moyens. « Personnellement, ça ne me dérangerait pas si c'était avec la bonne personne et sache que je ne pourrai jamais t'oublier. C'est une certitude. Comment tu peux en douter ? » tu lui demandes alors que tu la vois entrer dans la voiture.

« Je suis heureux que tu le proposes car c'est ce à quoi je pensais. Je voulais vraiment y aller à tes côtés et ça me fait plaisir que tu y aies pensé aussi » tu lui souris. « Eh bien sûr que la demoiselle c'est toi. Qui d'autre sincèrement ? » tu lui demandes. « Il n'y a personne que j'aimerai emmener à cette soirée autre que toi. Tu es la personne parfaite pour cette soirée et crois-moi qu'aucune autre fille ne t'arrive à la cheville » tu lui lâches alors que vos regards se croisent. Tu es très sérieux à cet instant précis car tu as envie qu'elle comprenne le poids de tes mots. Il n'y a que très peu de personnes à qui tu peux t'ouvrir autant et elle en fait partie. Cercle très fermé d'amis sur qui tu peux compter et inversement, tu espères qu'elle devienne bien plus. Parce qu'elle est celle qui mérite toute ton attention. Par ton passé, tu sais qu'elle risque de t'en faire en quelque sorte baver mais tu saurais être patient et lui montrer que tu as changé, mûri et qu'elle peut te faire confiance. Le voyage en voiture est plutôt calme avant qu'elle ne lâche une bombe. Tu as réussi à rester maître de toi et de ton véhicule, ton cœur s'emballant. Tu déglutis difficilement en la voyant se rapprocher dangereusement de toi et encore plus quand tu sens ses lèvres frôler les tiennes. « Tes désirs sont des ordres » lâches-tu, sentant un feu te consommant de plus en plus à l'entrejambe.

Tu as bien cru, de nouveau, causer un accident en entendant ces mots. Dis-moi ce que tu veux et je te le donnerai. Maîtrise totale du véhicule mais pas de ton cœur. Elle avait l'art de lâcher des infos aussi capitales aux moments les plus inattendus. Toi qui pensais qu'elle énonçait, depuis quelques temps, des inepties pour flatter ton égo, tu te rends compte qu'elle était bien plus sérieuse qu'elle n'y paraissait. Et il faut dire que cela ne pouvait pas mieux tomber, étant donné ce que tu ressens pour elle. Il est temps de lui montrer cette chaleur qui brûle en toi à chaque moment passé à ses côtés et qui ne cesse de te consumer à petit feu. Temps de lui témoigner qu'elle est bien plus que toutes ses filles de la liste, temps de lui prouver que tu arrêteras tes conneries et te consacrerais entièrement à elle et elle seule. Il te faudra du temps pour le montrer par des actes car les paroles ne sont qu'éphémères et n'attestent en aucun cas de ta valeur. Personnage volage qui ne tient jamais en place, tu devras la convaincre que tu peux changer. Changer pour elle. Changer en mieux et s'investir dans votre relation. Pour elle. Pour toi. Pour vous. « Toi » tu lui réponds tout simplement en la regardant dans les yeux. Regard brûlant qui en dit long sur ce que tu veux. La prendre ici dans cette voiture. « Mais avant que tu te donnes entièrement à moi et le temps que je trouve une place, je veux sentir tes lèvres et ta main autour de mon pénis. Il est tendu et aurait bien besoin d'un massage de ta part. Si tu vois ce que je veux dire ». Tendu est un euphémisme. Tu te sens tellement à l'étroit dans ton boxer que tu aimerais le retirer sur le champ. Et plus les secondes défilent, plus tu deviens fou. Tout est clair aujourd'hui. Si tu as agi comme ça jusqu'à maintenant, ce n'est pas tant le fait de réussir un pari mais pour oublier que la seule femme que tu veux à tes côtés pour la vie est dans cette voiture.
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