OXFORD MY LIFE
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London Calling feat. Ossian

@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
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Lun 29 Mai 2023 - 22:06


together we are stronger
feat.  @Ossian Tindall


Dans mon dos j’entendais encore les échos du crépitement des flashs de la veille. Mon papa, chose rarissime, était venu me rendre visite pour quelques jours. Il avait des affaires à régler et en avait profité. Nous ne désirions qu’aller dîner et contrairement aux idées reçues nous n’aimions rien de moins que d’aller nous asseoir dans l’une de ces restaurants italiens où les pâtes s’enroulent dans une cuillère et où les pizzas sont servies à la part pour mieux contenter les estomacs si gourmands que, à l’instar des nôtres, ils désirent savourer les mille et un plaisirs de la carte. Nous avions fait honneur aux talents du chef et nous étions en train de plonger nos longues et effilées cuillères dans la chantilly de notre gargantuesque glace quand ils avaient commencer à monter. Ces flashs dont certains paparazzi aiment encore a user comme pour mieux avertir leur gibier du jour que l’alalie venait de sonner. Je sens encore la chaleur de la main de mon père sur la mienne tandis qu’il me voyait fermer les yeux.   « Tout allait bien se passer. » Il mentait et nous le savions l’un comme l’autre. Mais il savait. Que céder à la peur ou à la colère c’était leur donner raison et un pouvoir sur nous qu’ils ne méritaient pas. Alors dans ce monde où l’important n’est plus la vérité mais ce que l’on voit nous avions endossé nos masques d’indifférence et poursuivi notre repas. Résultat ? Ce matin les feuilles de choux et les sites à potins dégorgeaient de nouvelles rumeurs. Dont, une, à laquelle je ne m’attendais pas.

« Hey ! Wertheimer ! Alors comme ça sa majesté et toi vous remettez ça ?
— Et dire que les mauvaises langues du campus commençaient à parier sur le fait que tu te sois résignée à devenir une vieille fille toute sèche et rabougrie…
— J’ai surtout entendu dire que la Chanel s’était essayée aux corps professoral ?»

Des greluches. Rien que des dindes humaines qui avaient si peu de vies qu’elles ne vivaient que pour mieux souiller celles des autres de leur fiel écœurant. Mais j’étais fatiguée. Le dîner avec mon papa avait déjà été mouvementé mais la nuit était devenue si pale que j’avais décidé de me relever. Plonger le nez dans mes cours était toujours plus instructif que de le lever vers ce plafond désespérément trop blanc. Le soleil avait sonné tristement ce matin, peut-être un peu vexé de n’avoir eu personne à réveiller. Et puis cela avait commencé : la ronde des hypocrisies où les sourires dont l’on me gratifiait n’était jamais que l’écho poli de ces rires qui éclataient dès que mon dos leur était offert. Les murmures enflaient sur mon passage et il me fut dur ce matin là d’en ignorer l’acide méchanceté. Encore une fois me revoilà rendue à cet instant où j’étais réduite à une caricature grotesque de poupée blonde aux seins assurément aussi gonflés que sa tête était, elle, parfaitement vide. Héritière Chanel ? Foutaises ! Elle n’avait pas même le sang des Wertheimer ! Rien qu’un bébé conçu au fond d’une éprouvette et née du ventre d’une parfaite inconnue. Un monstre en quelque somme. Qui en plus, et à les en croire, aimait à perdre sa culotte devant des personnalités de la famille royale.

« Comme si j’avais besoin de cela …»


Sur l’écran de mon smartphone défilait ces images qui nous montraient Ossian et moi. Pour la plupart ces clichés remontaient à déjà bien des années en arrière, en ces temps où lui et moi étions si souvent ensemble qu’il était facile de nous prêter une aventure amoureuse. Cela était devenu comme un jeu pour nous qui nous amusions à semer le doute dans les esprits. Nous nous étions si bien appliqués, nous étions montrés si convaincants que nos familles elles-mêmes en étaient venues à rêver de noces qui n’étaient, du moins pour ce que j’en sais, toujours pas à l’ordre du jour. Quoique ? A bien y réfléchir et vu le désastre absolu de ma vie sentimentale depuis ma séparation d’avec Maximilian… Ossian était d’une beauté à couper le souffle, d’une intelligence si vive qu’elle en était parfois étourdissante et surtout : nous nous connaissions et appartenions à la même société. Je savais qu’il n’en voudrait jamais à moi argent et il ne craignait pas de me voir lui faire les yeux doux pour mieux toucher du doigt le pouvoir et l’influence que lui conférait son nom. Dans une autre vie ou dans une autre dimension lui et moi aurions certainement pu former le plus puissant -et charmant- des couples.

« On se fixe ta majesté !»


Un sifflement fort peu élégant qui s’échappait de les lèvres tandis que l’injonction finissait tout juste de claquer dans l’air. Les regards des rares élèves présents qui glissaient jusqu’à moi tandis qu’ayant réussi à attirer son attention je m’inclinais en une élégante et parfaite révérence. Puis, l’espièglerie à mes iris je me précipitais comme une enfant insouciante vers celui au cou duquel je me jetais. Mes bras qui reposaient toujours en écharpe autour de ce dernier et je me hissais sur la pointe de mes petons pour mieux me mettre à sa hauteur

« On nous croit de nouveau en couple.»


Ma main gauche qui quittait à regrets son perchoir pour s’en aller chercher mon IPhone au fond de ma poche. Une rotation du poignet pour mieux l’agiter sous son nez et la pose alanguie de tout couple que je nous fis prendre. Enlacés sans être outrageusement indécents. Tendre mais assurément pas niais. Le monde s’extasierait devant la candeur d’un moment dont nos followers se chargeraient bien vite d’écrire l’histoire.

« A ton avis… Si tu m’embrassais là et maintenant… Combien de temps faudrait-il à nos followers pour nous fiancer ?»


Mes lèvres qui s’approchaient un peu plus avant que je ne dépose sagement aux commissures des siennes un baiser presque chaste. Et ne glisse aux creux de son oreille

« A moins que tu n’aies enfin trouvé une cendrillon digne de ta pantoufle ?»  


Ma tête que posais un instant au creux de son épaule et mes longs cils que je faisais battre rapidement pour mieux feindre de minauder

« Il se murmure que la Biélorussie et l’Angleterre seraient en période de … dégel ?
puis explosant de rire et m’éloignant de quelques pas je demandais Je n’ai pas bien compris : Odessa et toi … Tu as prévue de la mettre dans ton lit ou dans un cercueil ? J’arrive pas à savoir ?»

Puis je glissais ma main dans celle de mon ami et lui glissait avec sans doutes les joues un peu trop rose

« Au fait … C’est moi où en ce moment Oliver est plutôt sage niveau conquêtes ? Il ne serait quand même pas tombé amoureux ce crétin !»


Est-ce que cela m’aurait dérangée ? Pas du tout ! Jamais ! Ou alors juste un peu… Et de manière complètement inconsciente évidemment !

Une toux pour chasser ces pensées saugrenues et me voila qui proposait  

« Tu m’invites à déjeuner ? J’ai faim.»
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Angus Cahill aime ce message

@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
MEMBRE - HADÈS HOUSE
133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
#
Jeu 1 Juin 2023 - 14:39


together we are stronger
feat.   @Shiloh Wertheimer  


Cette vie allait finir par me rendre barge. Si enchainer les cours avait le pouvoir de me faire sommeiller parfois, il semblerait que l’enchainement des soirées avait pour effet ce matin de m’offrir un mal de crâne sans nom. Grand bien me fasse, j’étais rentré seul ce matin et je n’avais aucune raison à me montrer agréable avec une conquête. Quelle vie cruelle de devoir se montrer gentil à longueur de temps. En avalant mon café du matin, je ne mis pas longtemps à scroller sur des articles parlant de ma mise en couple avec miss Wertheimer. Un sourire apparu sur mon visage tant cela n’avait pas vraiment de sens et que c’était une idée quelque peu réchauffée.
Avalant mon café d’une traite, je verrouillai mon écran avant de filer prendre une douche salvatrice espérant qu’elle soit en mesure de me réveiller davantage et que je sois en capacité de survivre à cette journée.  Passer du temps à Londres était toujours un plaisir et le moins qu’on puisse dire c’est que j’avais mes habitudes et qu’il était assez simple de savoir ce que j’allais faire, un passage chez « Anderson et Sheppard » pour la création d’un costume pour un évènement mondain avec ma famille maternel. Je plaide coupable quant au fait que je suis addict au shopping et que si l’on me cherche il y a de grande chance que je sois proche d’une de mes boutiques favorites.
Je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche, je n’avais nul besoin de regarder pour savoir ce qui se tramer. Caché derrière mes lunettes de soleil, il était bien plus facile de me frayer un chemin dans cette grande artère et de passer presque inaperçu. Alors que je pensais pouvoir être tranquille quelques temps, je sentis quelqu’un me regarder avant d’entendre le mot majesté claquer ce qui me figea directement.
Le minois qui s’approcha de moi m’était bien connu et je ne comptais plus le nombre de soirée en sa compagnie. J’enlevai mes lunettes en la regardant s’approcher. Sa proximité me rappeler la rumeur du jour et le fait que nous étions à son origine il y a de nombreuses années. Ma mère avait longtemps cru que Shiloh serait une belle fille idéale et que j’étais un gentil garçon. Alors qu’elle relâcha son étreinte pour me montrer le renouveau de ce couple diabolique, je lui souris avant de lui répondre :
J’ai lu ça ce matin en effet… Il semblerait que les gens s’ennuient mortellement quand nous ne faisons pas les gros titres !
Alors que la jeune femme me demanda avec son air joueur qui lui allait si bien combien de temps faudrait-il à nos followers pour organiser notre mariage pour nous marier. Je pris la peine de déposer mes mains sur ses hanches avec un large sourire avant de lui répondre :
Je pense sans prendre trop de risque, qu’un montage avec une robe de mariée est déjà en cours de préparation de ton côté. Sur mon compte, il est possible que tu subisse quelques insultes de demoiselles en détresse…
Le fait de toujours jouer avec Shiloh était plaisant. Ce délicat baiser à la commissure de mes lèvres était autant chaste pour nous, qu’une réponse positive à ceux qui venaient de lancer cette rumeur. Je ne pus retenir un rire lorsqu’elle évoqua le fait que je recherchais peut être une Cendrillon digne de ma pantoufle :
Je ne suis pas très branché pantoufle….. Tu me connais assez pour savoir que ce n’est pas le genre de chaussure qui me plait voyons !
Un air mutin sur le visage et un clin d’œil en guise de ponctuation tout en la regardant feindre le fait de minauder. Elle était très douée pour jouer la comédie et j’aurais presque pu croire ses gestes si je ne la connaissais pas autant.
Je ne pus retenir un léger rire lorsqu’elle évoqua la Biélorussie et les relations avec l’Angleterre. Je n’eus aucun mal à comprendre son allusion et Lorsqu’elle me demanda ce qui se passait avec Odessa la question était très clair. Je la fixai dans les yeux avec un sourire et pris la peine de laisser un silence s’installer avant de reprendre la parole :
Les relations diplomatiques entre la Bielorussie et l’Angleterre semblent en effet plutôt stable en ce moment ! Quant à Odessa et moi… Je te donnerais bien une réponse aussi simple mais je t’avoue que c’est très perturbant pour moi également ! Si je réponds les deux ça te va ?
Evidemment que cette pirouette était bien trop facile pour que je me débarrasse de Shiloh mais cela me permettrait de gagner un peu de temps et de réfléchir à ce que je pourrais répondre. Elle évoqua ensuite Oliver et le fait qu’il avait moins de conquête. J’eus un léger rire avant de lui répondre :
Amoureux ? Tu penses qu’il peut ? Faut qu’il consulte un docteur si c’est ça ! Après, sa réputation le précède !
Elle me demanda ensuite très spontanément si je voulais bien l’inviter à manger car elle avait faim. Je fis la moue avant d’ajouter :
Ok, je te préviens c’est pas un rencard !
Je lui fis un sourire avant de lui prendre la main et de repartir dans la direction où j’étais encore en train de marcher quelques minutes auparavant.
J’avais une table de reservé ce midi chez Claire Smyth, je ne te laisse pas trop le choix pour le restaurant de ce fait !
Je n’avais aucun problème à me rendre dans un restaurant seul et d’apprécier un excellent repas. Di Caprio avait dit que lorsqu’on était en capacité de faire ce genre de chose c’est que l’on était en communion avec soi-même, et je pense qu’il a raison….[/b]
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Shiloh Wertheimer aime ce message

@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
#
Lun 19 Juin 2023 - 7:17


together we are stronger
feat.  @Ossian Tindall


Le protocole. La bienséance. Le savoir vivre comme le savoir être. Tout à ces règles que j’ai si souvent maudites et juré de briser tant cela m’était pénible de les apprendre. Mes pères s’en désespéraient tant qu’ils avaient d’un commun accord décidé de payer de pauvres ladres pour s’épuiser à la tâche ardue que constituait mon éducation. L’un avait fini par embrasser les idéologies anarchistes, une autre avait fini en dépression et des cohortes d’autres n’avaient pas même tenu le temps d’une leçon. Mais ça c’était avant. Avant que ma route ne croise celles de ceux devenus depuis les astres de ma vie, les rois de mon cœur et ces amis sans lesquels je serais perdue. A Maximilian j’avais offert mon innocence comme mes premières larmes. A Olive je pense parfois que j’offrirai le rêve d’une hypothèse à conjuguer au futur. Et à l’homme que je venais de rejoindre j’offrais la reconnaissance et la loyauté de celle à qui il avait tout appris. Là où tous les autres avaient échoué lui aussi vaut réussi. Et si aujourd’hui les médias m’adoraient et mes pères ne cessaient de se répandre sur la fierté que je leur inspirais c’était grâce à Ossian

« Je me demande parfois si, en réalité, nous n’en viendrions pas nous aussi à nous ennuyer sans cette constante attention dont nous nous plaignions pourtant si bien d’être les cibles privilégiées.»


Quelque part je pensais vraiment ces quelques mots qui m’échappaient juste avant que je ne me blottisse contre mon meilleur ami. Rien que ce geste nous vaudrait d’être un peu plus épiés, suivis et traqués sur les réseaux. Rien qu’un geste anodin auquel se prêtent tant et tant d’êtres de par le monde sans que jamais l’on y voit autre chose qu’un simple témoignage d’une affection anodine et sans ambiguïté. Mais lui et moi n’avions pas ce privilège. Nos petits  doigts qui se frôlent et nous voilà amoureux. Une accolade et nous voilà fiancés. L’ironie de l’histoire étant sans doute que les rares fois où la frontière entre l’amitié et autre chose s’était tant amincie qu’elle semblait ne plus même exister… Ces fois où mon palpitant c’était laissé aller à imaginer tambouriner pour l’homme au sang bleu… Alors ces fouines n’avaient rien vu. Peut-être qu’au final la réalité est bien moins intéressante que l’illusion. Les gens aiment a rêver après tout.

« Hum… quelques petites insultes bien salées en guise de hors d’œuvres ? Tu sais bien que c’est mon péché mignon coquin ! Comment pourrais-je résister à pareilles agapes !»


Je ris de bon cœur en allant vérifier sur nos comptes respectifs la véracité des prédictions de mon ami et au tournoiement de mes yeux celui-ci ne dut pas avoir l moindre difficulté à comprendre qu’il avait une fois de plus visé juste. Et quelque part cela devenait frustrant de ne plus même parvenir à être surpris. Quoique, et en la matière, l’homme aux côtés de qui marchais ne me laissait, lui, jamais sur ma faim. Ossian était bien plus que ce beau minois devant lequel des parterres de gourdes et de bécasses soupiraient …version polie de dire les choses. Il était un gentleman qui savait aussi bien se montrer charmant que piquant. Et surprenant. Très surprenant même si je devais me fier à une rumeur qui n’était pas même encore née mais qui, si j’en croyais mon instinct, finirait bientôt par glisser de lèvres en lèvres. Et j’en connais plus d’une paire qui se plisseraient de désarroi comme d’une pointe de dégoût. En ce qui me concerne le dégoût risquant fort de l’emporter.

« Faut-il que je retrouve ma chevelure aux reflets cacaotés pour que tu daignes ne plus m’offenser en me pensant plus décérébrée qu une blonde lambda ?»  


Un regard boudeur plus que contrarié que je lui lançais avant que de céder à la pulsion de lui asséner une légère tape à l’arrière de son crâne

« Tu comptes m’en parler tout seul ou faut-il que je menace de te gaver de lasagnes industrielles  et surgelées  jusqu’à ce que mort s’en suive pour que tu confesses ton crime à venir ?!»


Un grommellement alors que je lâchais un instant son bras pour mieux m’en aller chercher l’étui à cigarettes frappé de mes initiales comme du camélia emblématique de la maison Chanel. Un tube bagué d’or que je glissais à mes lèvres après avoir eu la courtoisie élémentaire d’inviter mon ami à se servir lui aussi. Le chuintement de la flamme qui dansait et ma langue qui sifflait, boudeuse

« Non mais sérieusement ? Ossian ? Sur toutes les conquêtes possibles et imaginables … Sur toutes les grues hautes sur pattes du campus qui pourraient -et seraient ravies  d’attirer ton attention…
un grondement venu des tréfonds de ma gorge Pourquoi… nom… d’un… putain… de bordel… de merde… Pourquoi faut-il que je t’ai aperçu en train de te balancer sur une branche en sa compagnie à elle là ?!»

C’est fou ce que l’on peut voir quand l’on se décide au tout dernier moment à aller récupérer un ouvrage à la bibliothèque. Un campus que j’avais traversé en musardant le nez au vent quand mes yeux s’étaient écarquillés si grands que je jure qu’ils manquèrent de peu d’en tomber quand je les avais aperçus. Eux. Deux. Ensemble. Oh ! Au tout début je ne peux nier que j’avais cru rêver tant leur accoutrement était à l’opposé de ce qu’ils avaient l’habitude de revêtir. J’en avais même plissé les yeux à me donner l’impression d’être ma grand mère ayant une fois de plus perdu ses lunettes. Mais il se trouve que je n’avais pas la berlue même si je concède aisément que j’aurais presque préféré.

Ma bouche s’apprêtait à s’ouvrir pour l’agonir de mes reproches les plus épicés quand Ossian me musela. Ou peut-être m’étais je muselée moi-même en lui donnant le plus parfait des clous à enfoncer dans mon trop grand bec. Mes yeux qui s’en retournèrent flirter avec les nuages et la pointe de mon escarpin qui martelait trop bien le sol pour ne pas trahir un agacement qui grouillait sous ma peau, aiguillonnant mes nerfs et exacerbant ma colère. Toujours mieux que de m’imaginer pouvoir éprouver de la… quel est ce mot incongru déjà ? Jalousie.

« Ne crois pas pouvoir t’en tirer à si bon compte mon cher. Le repas sera délicieux et copieux. Le vin délicat et assurément pas italien je te préviens. Et avant le dessert tu m’auras raconté comment par tous les saints et les démons tu as pu fraterniser avec l’ennemie ! Dis-moi au moins que ce n’était qu’une bêtise entre Hadès !»


Imaginer ce genre de relations entre eux j’aurais pu le concevoir à défaut de l’accepter. Mais songer ne serait-ce qu’une seconde que mon meilleur ami et cette gorgone pourraient s’entendre… voir pire, se plaire… Jamais ! Plutôt lui laver la cervelle !
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@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
MEMBRE - HADÈS HOUSE
133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
#
Mar 20 Juin 2023 - 20:35


together we are stronger
feat.   @Shiloh Wertheimer  


Shiloh était ce rayon de soleil qui me permettait si facilement de me sortir de la morosité que pouvait parfois être une journée classique. Elle avait ce don pour transformer une journée banale en une aventure toujours palpitante. Sa présence suffisait pour éclairer mon quotidien et ce n’était pas quelque chose que je souhaitais voir modifié.
Cette fascination pour notre mode de vie était parfois complexe à supporter mais le fait de devoir être irréprochable en société était un gage de respect pour nos famille et pour ce que représente mon rang.
J’écoutais avec attention Shiloh et je ne pus me retenir de sourire. Elle n’avait pas tort, nous serions sans doute bien plus au calme mais qu’est ce que ce serait ennuyant !
Je ne peux que te donner raison, nous avons ce poids à supporter, mais aussi cette chance ! Et à la fois nous aimons tant jouer de ce jeu du chat et à la souris…
C’était un jeu tellement drôle et nous sommes les maîtres quand il s’agit de manipuler les apparences et de faire en sorte de ne pas être les piégés…
Si quelqu’un nous voit de la sorte dans la rue, il n’aura pas vraiment de doute sur la romance existante entre nous. Pour moi il n’a pas de doute sur la nature des liens qui existent entre Shiloh et moi. Elle représente la belle fille idéale, elle est drôle, intelligente et splendide. Mais elle est aussi celle qui connaît tout de moi et qui est ma meilleure amie.
Je ne pus retenir un léger rire lorsque la jeune femme évoqua son péchés mignon pour les insultes et que je savais comment faire pour ne pas la faire résister longtemps.
Il est facile en effet de te faire céder… j’aime tellement te voir sourire et te taquiner que je ne m’en prive pas je le concède…
Mon sourire disparu quand elle repris la parole en évoquant une chevelure cacaoté et qu’il ne fallait pas que je la prenne pour une decerébrée. Sa tape sur mon crâne en guise d’avertissement était clair. La menace des lasagnes surgelées était trop forte pour moi. J’eus un léger sourire malgré tout avant de dire :
Un crime tu y va un peu fort ! Questionne moi qu’est ce que tu veux savoir ? Ma vie n’est pas simple en ce moment je le confesse mais je tente de profiter.
L’entendre grommeler me fit rapidement comprendre qu’elle avait des éléments à charge et que je n’allais pas pouvoir m’arrêter en si bon chemin… je remercia mon ami pour cette pause tabagique en lui souriant légèrement. Elle alluma sa cigarette avant de poursuivre dans son questionnement. Elle me demanda rapidement pourquoi avoir passé du temps avec cette jeune femme ( je vous fait la version délicate). Je compris rapidement que Shiloh avait aperçu notre petite partie d’escalade sur les arbres. Je la regardais avec un léger sourire avant de lui répondre :
Alors premièrement, un défi m’a emmené sur cet arbre et tu sais oh combien j’aime les défis. Et deuxièmement, je dois avouer qu’elle m’épate, elle n’est pas seulement une grue sur patte comme tu dis. Elle est aussi intrigante. Bon je te cache pas qu’elle est aussi splendide.
OK on est zéro pour la défense ! Mais c’est une vérité que je me dois de lui dire… est ce que je continue ? Je finirais mon explication au fur et à mesure.
Tu sais à quel point j’ai des difficultés à résister aux jolies femmes. Et encore plus quand elle est en capacité de manier le verbe et de maintenir une discussion.
Oui je finirais par lui dire ce qu’a amené ma soirée et l’arrivée de l’aube mais patience !
Je connais bien Shiloh et je ne sais pas si elle est prête à entendre l’ensemble des choses qui se sont passées ou du moins peut être après un verre ou deux de vin !
J’écoutais avec attention sa réponse sur le fait que le repas ne suffirait pas. Elle précisa que j’allais devoir expliquer toutes les raisons de cette aventure et qu’elle espérait que ce soit simplement une aventure entre Hades. L’était ce ? Je ne l’espérais pas, mais je ne pouvais pas le garantir.
Le repas sera succulent et le vin je te propose de le choisir comme ça tu n’aura pas d’inquiétude quand à mon rapprochement avec l’Italie ! Pour mes raisons ou autre, tu aura toute l’occasion de me passer à l’interrogatoire sur ce rapprochement… et non je n’utiliserais pas le terme ennemi….
J’ouvris la porte du restaurant où on nous ammena directement à une table extrêmement bien placée. Je pris soin d’installer Shiloh face à moi avant de préciser au serveur :
Nous allons prendre du champagne s’il vous plaît…

Aucune raison valable simplement celle d’être ensemble. Je souris à mon ami tellement ravi d’être en sa compagnie…




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