OXFORD MY LIFE
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From dusk till dawn feat. Ossian

@ Allegra Ghisolfini

Allegra Ghisolfini
ADMIN - JIGSAW EN LOUBOUTINS
171 18/04/2023

Self pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. américaine
#
Mar 6 Juin 2023 - 12:13


together we are stronger
feat.   @Ossian Tindall   


Les notes de la comptine de mon enfance qui s’invitaient à mes lèvres tandis que je laissais mes pas me guider au hasard des allées sillonnant le campus. Entre mes mains ce smartphone qu’il me tardait d’effleurer d’une caresse pour mieux en révéler l’écran habillé des icônes de toutes mes applications. Dont celle, toujours aussi incongrue à mes yeux, de cette application de rencontres apparemment indispensable et incontournable pour mes congénères humains et plus encore estudiantins.

Lorsque ma curiosité légendaire - et peut-être bien aussi le refus absolu de rester dehors de ce cercle étrange des adeptes de cette nouvelle secte - me poussa à installer cette diablerie je passais ma nuit à farfouiller dans les méandres de ces légions de candidats à un hypothétique rencard. Fascinant ! La manière que les gens avaient de se présenter, d’inventer leur propre branding et de faire de leurs séants plus sûrement que de leurs cerveaux des produits guère différents d’une boîte de cassoulet ou d’un cordon USB. A une différence près : sur le marché de la rencontre l’offre est si pléthorique qu’elle finit par donner la nausée. En quelques heures à peine j’avais réussi à débusquer la majorité des habitants du campus. Pourquoi ? Les gens avaient ils à ce point renoncé à la douce chaleur d’une rencontre au détour d’un rayonnage de bibliothèque ou à l’excitation d’un regard croisé noyé au milieu d’une foule lors d’une soirée dantesque ? Les amours devaient elles se faire numériques avant que la magie des sens et de l’intellect ne puissent s’exercer ? Cela me désolait. Me révulsait aussi. Mais… le terrain, que je refusais de qualifier de chasse, présentait un fabuleux potentiel de jeu. Et j’adore jouer !

« Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?!»


Un sifflement qui m’échappait alors que je regardais le bâtiment devant lequel je venais de suspendre mes pas. Mes cils gainés de noir pour mieux les rendre plus charbonneux et longs encore qui papillonnèrent comme à chaque fois que je sens s’éveiller en moi le plus chipie de mes côtés. Worcester Collège. L’antre de l’une des plus belles chapelles que j’ai vues, cela est vrai. Et je ne peux nier adorer à venir nourrir mon âme des si beaux mots des livres de la bibliothèque. Mais Worcester est surtout l’antre de ces paons bouffis d’orgueil que sont les fils de Zeus. Entre nos deux maisons cela faisait bien longtemps que la guerre était déclarée. Aucun des membres actuels n’avait lancé les hostilités mais nous étions tous plus que ravis de les entretenir. La rectrice nous livrait une guerre sans merci pour que nous cessions les nôtres, celles qu’elle qualifiait d’intestines. Madame est-elle donc si âgée qu’elle en ait oublié le plaisir de se quereller en famille ? Tiens maintenant que j’y pense … C’est ce genre de comportement qui, chaque fois que je suis amenée à croiser cette honorable vieille bique, j’entends résonner en ma boîte crânienne le monologue de Don Diègue dans le Cid. On peut dire ce que l’on veut de Corneille et de son œuvre il n’en avait pas moins parfaitement décrit les affres d’une vie entamant ses heures  crépusculaires.


Mes hommages Mon Prince.
Si votre envie de jouer était sincère alors rejoignez moi ce soir, entre chien et loup, sur les coups de 19h en ce lieu précis.

51°45'15.48" N 1°15'48.492" W

Et pour ce qui est de ta tenue privilégiez le sombre -plus élégant quelles que soient les circonstances- et qui n’entrave pas les mouvements.

Qui sait ? Si cette première danse s’avérait agréable peut-être m’inviterez-vous à une toute autre ?


Mes yeux qui se mirent à pétiller de tous leurs plus amusés feux tandis que je reprenais sagement le chemin de cette maison que mon prince et moi avions en commun. Des appartements dans lesquels je me glissais et où je demeurais enfermée jusqu’à l’heure de notre rendez-vous. Quand j’en ressortis je portais une tenue digne de la plus ravissante des chattes sur un toit brûlant. Remontant la capuche de mon sweat -signé Saint Laurent il ne faut pas non plus exagérer- je me faufilais dans la nuit naissante jusqu’à rejoindre l’arrière de ce bâtiment dont j’avais communiqué les coordonnées à celui dont je ne doutais pas une seconde qu’il viendrait. A moins que je n’ai espéré si fort sa venue que j’ai fini par me convaincre moi-même ? Peu importait. Pourtant en mon sein je sentais mon cœur louper plus d’un battement alors que je m’approchais de notre lieu de rendez-vous. Imitant nombre d’étudiants éparpillés sur les pelouses je m’assis à même le sol et laissais retomber ma capuche, libérant ces boucles qui se mirent à virevolter au vent. Ma sucette préférée entre mes lèvres désormais givrées de sucre glossy je chantonnais tout bas l’une de mes chansons préférées du moment.

Un souffle plus intense que les autres. Dans l’air une note plus boisée encore. Et mes lèvres qui s’étiraient sans que le reste de mon corps ne bouge pour autant. Ma chanson n’était pas encore finie. La dernière note éteinte, et seulement à ce moment là, je me relevais et fis volte face à celui devant lequel je ne m’inclinais pas. Mais à qui j’adressais un clin d’œil complice.

« Tu sais que le style roturier te sied plus que je n’ai envie de l’admettre ?»


Des mots murmurés alors que je me rapprochais de lui et ne me privais ni ne me cachais de l’observer. Lui tendant ma main dans une invitation à la saisir je nous entraînais ensuite vers ce petit kiosque où l’on vendait des cafés et autres gourmandises. Me commandant un café bien serré et noir sans aucune de ces fioritures qui hérissaient les poils de l’italienne que je suis je le laissais faire son choix puis réglais pour nous deux. Une gorgée plus tard je m’enquis

«  La mission, si tu l’acceptes, est de pénétrer dans la salle  commune de ces enfarinés de fils de Zeus et de voler cet épouvantable trophée dont ils sont si fiers. La grosse tête d’élan ou que sais-je trônant au dessus de leur cheminée. Puis nous irons la déposer dans le bureau de notre chez vice chancellor.»


Un pas que je fis vers lui et un léger rire que je laissais fuser alors que je rajoutais, espiègle

« Les jeux d’équipes sont parfaits pour découvrir l’autre tu ne trouves pas ?»


Encore un pas vers lui

« On gagne quoi du coup si nous réussissons ?»


La diplomatie et la royauté. L’art et la manière. Lui et moi.
Nous.
Le songe d’une nuit d’un été pas même encore débuté.
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@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
MEMBRE - HADÈS HOUSE
133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
#
Mar 6 Juin 2023 - 13:28


together we are stronger
feat.   @Allegra Ghisolfini   


Il y a des journées moroses où un simple message permet de retrouver le sourire et de l’égayer. Quand vous passez la totalité de votre journée à lire des articles de droit des entreprises pour votre thèse, croyez-moi que vous êtes à deux doigts d’une défaite par K.O.
L’unique chose qui me tient encore en vie à ce moment précis c’est mon téléphone. Moyen de communication avec l’extérieur de ma chambre, le fait de m’accorder une pause de temps à autres et d’envoyer quelques messages permet parfois de prendre une petite bouffée d’oxygène et de remettre le cerveau dans le bon sens.
Alors que j’écrivais un paragraphe sur la fiscalité des entreprises. Mon écran s’éclaira et un sourire apparu sur mon visage. Peut-être autant par surprise que par le fait d’avoir une excuse pour stopper ce que j’étais en train de faire.
Allegra avec qui j’avais quelques peu discuté via une appli de rencontre me proposer de jouer. Ceux qui me connaissent savent pertinemment qu’il n’en fallait pas plus pour que je me lance dans cette partie pleine d’inconnus et de risques. Les éléments en ma possessions étaient des coordonnées GPS et le type de tenue que je devais porter. Exit la tenue correcte exigée, il fallait que j’opte pour une tenue sombre qui n’entrave pas les mouvements. Sa façon de manier les mots me plait et je répondis rapidement :

Je suis ravi de vous lire ma très chère femme le temps d’un jeu…
Je me change est vous rejoins à cette place…
Bien que je sois piètre danseur, je ne me contente rarement d’un seul moment…
Il me tarde de vous rejoindre


Il fallait abandonner cette chemise sur mesure et ce chino pour enfiler une tenue bien moins habituelle, du moins au sein d’oxford. Un pantalon style Jogging sombre et un sweat à capuche noir le tout estampillé Celine, j’étais prêt pour rejoindre Allegra. Je pris le temps pour entrer les coordonnées et pour marcher en sa direction.
Je ne mis pas longtemps à la voir même au milieu des paquets de personnes qui étaient installées. Elle me complimenta sur ma tenue en précisant que le style roturier m’allait plutôt bien. Je compris son allusion par le biais de son clin d’œil. Je lui fis un sourire avant de répondre :
Tu n’es pas mal non plus…
Mon sourire s’agrandit peu à peu en observant ses faits et gestes.
Lorsqu’elle attrapa ma main pour m’emmener non loin de là pour boire un café, je trouvais l’idée bonne. J’avais envie au fond de moi de la faire bouillir de rage en prenant un capuccino en cette heure tardive mais l’italienne en elle ne l’aurait pas supporté ! J’optai donc pour un café long tout ce qu’il y a de plus classique.  
En buvant mon breuvage j’écoutai son idée de mission commando et l’objectif qui était autant d’embêter les Zeus que de découvrir l’autre. J’eu un léger rire avant de lui répondre :
Si j’accepte ? Je ne refuse jamais un défi
Elle se rapprochai peu à peu vers moi en me demandant ce que je mettais en jeu, je la fixai dans les yeux avec un large sourire avant d’ajouter :
Deux règles : Si on gagne, je propose d’ouvrir une bouteille de ma réserve personnelle ! Vu que je suis magnanime je te laisserais le soin de la choisir…. On apprend beaucoup de chose sur le choix d’un vin… La seconde, je propose de corser le jeu ! Nous fixons un temps imparti… disons 30 minutes ! Si nous n’y arrivons pas dans ce temps un gage sera donné à l’un de nous par l’autre sur le principe du pile ou face ! Toujours prête à jouer ?
Je mis en place le chronomètre sur mon téléphone avant de mettre ma capuche sur ma tête. Le jeu allait débuter et il était dangereux… beaucoup trop dangereux…
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@ Allegra Ghisolfini

Allegra Ghisolfini
ADMIN - JIGSAW EN LOUBOUTINS
171 18/04/2023

Self pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. américaine
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Jeu 8 Juin 2023 - 13:49


together we are stronger
feat.   @Ossian Tindall   



« Je me contenterai fort bien de ce ”pas mal” sachant que j’ai d’ores et déjà rejoint le cercle des êtres à non seulement posséder ton numéro mais à qui tu as daigné répondre.»


Si les notes à ma voix étaient musicales elles n’étaient en rien moqueuses mais peut-être bien patinées d’un soupçon de satisfaction et, même, d’une pointe d’orgueil. Douter de moi ? Pas le moins du monde. Mais contrairement à ce que les gens semblent si prompts à en déduire je ne suis pas hautaine ou condescendante. Mais j’ai l’honnêteté de me voir telle que je suis en embrassant mes défauts tout comme en ne craignant jamais de mettre mes talents et qualités en avant. Les gens pensent que je me vante ? Erreur. La vantardise est l’apanage de ceux qui n’auront jamais que du vent et des illusions à offrir. J’expose simplement ce que je suis et si cela appuie sur les insécurités d’autrui c’est leur problème pas le mien. Je ne doute pas de moi non. Mais en de rarissimes occasions il peut m’arriver d’être si troublée que j’en sois quelque peu déstabilisée, ébranlée dans mes schémas de pensée. Et c’était ça que m’inspirait clairement l’homme venu me rejoindre.

« Ainsi donc tu manierais mieux les mots que le pas de deux ? Dire que j’espérais nous voir nous découvrir plus encore lors d’un bal costumé où nous aurions virevolté le temps d’un quadrille ou d’une valse.»


La mine si faussement offensée qu’elle dut sembler comique avant que je n’éclate de rire et ne confesse sans détours

« Je fais le désespoir de mes parents. Après tant d’années et d’argent dépensé dans des cours de danse classique comme de salon je ne sais toujours pas me mouvoir avec grâce sur une piste.»


Une seconde pour reprendre mon souffle. Une autre pour peser ces mots que je sentais tournoyer dans ma tête et que je me décidais à mettre en musique

« Mais peut-être tout n’est-il jamais question que d’alchimie ?»


C’est là. A ces mots précis que je sus que le jeu était en train de m’échapper. Un peu plus encore car si je me montrais parfaitement honnête je savais que si nous nous trouvions ici ensemble et maintenant c’est très précisément parce qu’avec Ossian je ne maîtrisais pas tout. Pour la première fois depuis très longtemps dans ma vie les choses ne dépendaient pas que de moi et j’aimais cette sensation dont je savourais chaque seconde depuis le tout premier de nos échanges épistolaires modernes. Grisée par un inconnu que je prenais simplement plaisir à voir se dévoiler, se révéler. Ne rien attendre d’autre que cela. Vivre l’instant présent jusqu’à en jouir sans se laisser entraver par le poids du passé ni la pression du lendemain. Et quelque part je ne pouvais m’empêcher de me dire que c’est aussi ce qu’il recherchait. Quand l’on est né avec plus que ce que n’auront jamais les gens à quoi peut-on bien aspirer si ce n’est cela : une parenthèse. Une bulle, légère et irisée ou liberté rimerait avec insouciance. Tout ce dont nous manquions, presque cruellement, le reste du temps.

« Tu sais que si tu aimes à ce point les défis nous risquons fort de faire un remake des Liaisons dangereuses et, soyons bien d’accord, je parle de l’œuvre originale de Choderlos de Laclos et non cette bouse atroce qui m’a presque poussée à résilier mon abonnement Netflix.»


Adapter les œuvres classiques pour les rendre plus en phase avec l’air du temps est un exercice que je trouve des plus honorables. Je regrette juste que cela soit, dans la majorité des cas, le plus indigeste car grossier des échecs. La vulgarité, la sottise et l’outrance étant des choses que j’abhorre par-dessus tout.

« Une question me taraude : s’il est évident que le personnage de Valmont te siérait sur plus d’un aspect je me demande dans quel rôle tu me verrais ?»


Pour la seconde fois en à peine quelques minutes je me surpris à me perdre dans l’océan aux reflets ambrés de son regard. Pour la seconde fois aussi je me surpris a m’y complaire. Étaient-ce ses manières, ses mots toujours si bien choisis ou sa façon d’allier tradition séculaire et modernité assumée ? Je n’aurais su le dire mais j’appréciais ce qu’il me permettait d’entrapercevoir de lui. Et j’aimais la manière qu’il avait de me regarder mais plus encore de me voir. Pour lui je n’étais ni une fille du Gotha à l’accent qui se perdait entre le new-yorkais et l’italien ni une prodige de l’instrument qu’Ingres rendit célèbre. Et jusqu’à présent il ne me traitait ni comme une gamine de tout juste dix-neuf hivers ni comme une proie. Lorsque le respect s’unit à l’esprit le résultat est diablement troublant. Trop, je commençais sincèrement à le penser.

« Si te défier me permets d’entendre ton rire alors je suis au regret de t’annoncer que cela risque fort de devenir une habitude. Si, du moins, l’envie perdure au-delà de l’aube.»


L’aube, oui. Pour le plaisir de lui offrir -ou qui sait de lui préparer, un café dont mes ancêtres eussent été fiers. Quant à la manière dont nous pourrions bien occuper les heures jusque là… J’en avais bien quelques unes en tête.

Alors qu’il m’énonçait les quelques manières de pimenter un peu plus notre jeu déjà fort prometteur je sentis mes lèvres s’étirer un peu plus. Mon gobelet que je jetais dans la poubelle devant nous et mes doigts que je nouais presque trop machinalement aux siens tandis que mon museau fin se relevait vers le bâtiment que je connaissais quelque peu. L’avantage d’avoir déjà côtoyé quelques spécimens résidant entre ces murs. Ce soir, je le savais, nous aurions le temps que nous souhaitions pour mener nos affaires à bien les garçons étant pour beaucoup de virée en ville. Ces messieurs s’en allaient chasser la nymphe mais peineraient sans doutes à même se trouver une gueuse susceptible de les suivre sous leur couette.

« Comme ce serait insulter mes ancêtres que de refuser l’opportunité de goûter aux merveilleux crûs que je te soupçonne de posséder … Et que je ronronne à l’idée de voir le destin venir décider de notre sort …»


Une main à l’endroit où je pus sentir son cœur battre sous sa paume. Et l’autre à sa joue.

« Pour nous porter chance dans notre entreprise.»


Un baiser. Non, surtout pas. Juste un souffle à ses lèvres. Pour y laisser un peu de moi. Pour emporter un peu de lui et ma main qui m’attirait alors que je courais vers le bâtiment

« Préfères tu passer par la grande porte ou optes tu pour l’exercice physique ?»


Au dessus de nos têtes les branches puissantes d’un arbre sûrement plusieurs fois centenaires. Et au bout de l’une d’elle, une fenêtre ouverte. Lâchant sa main et riant aux éclats je m’élançais et me propulsais pour mieux atteindre la branche la plus basse. Finalement les heures passées chaque semaine à la salle de sport avaient porté leurs fruits. Si mes proches ou quiconque m’avait vue en cet instant alors sans doute en serait-il resté bouche bée. Il est en effet peu fréquent de voir des étudiants modèles se prendre pour des acrobates ! Mais c’était amusant. Et incroyablement excitant, non ?

Si seulement la soirée pouvait se poursuivre sous les mêmes augures !
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@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
MEMBRE - HADÈS HOUSE
133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
#
Jeu 8 Juin 2023 - 16:02


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feat.   @Allegra Ghisolfini   


Sa réponse était franche et je savais pertinemment qu’elle comprenait ma manière de lui répondre. Je n’étais pas de ceux qui avaient le compliment facile. J’étais bien plus à l’aise dans le maniement des mots et sur le fait d’employer une citation où une comparaison pour évoquer les choses. Lorsque je connaissais bien les personnes j’étais très différent, mais c’était dans une intimité où peu de personnes avaient pu se rendre.
Allegra avait ce talent pour imposer ses idées et sa manière de vivre. Elle était… et c’est sans doute ce qui ne nous rend pas si différent que ça. J’avais grandis avec l’élite de ce monde, avec ceux qui feront les ministres ou les présidents de demain. Mon cousin serait un jour roi et moi je me complaisais plutôt bien dans mon rôle de Lord et qui sait futur politique ou émissaire. J’avais de nombreux voyages royaux à mon actif avec ma mère et le moins que l’on puisse dire c’est que les mots avaient un poids si important que les manier était sans doute aussi important que de savoir tenir une arme.
J’écoutais la jeune femme parler de la danse et de sa déception à ne pas pouvoir virevolter lors d’un bal masqué le temps d’une valse ou d’un quadrille. J’eus un léger rire en la fixant dans les yeux.
Je maitrise malgré tout les danses de salon. Je suis loin d’être un expert, mais pour les bals familiaux, j’ai passé beaucoup de temps à prendre des cours ! En ce qui concerne les masques, je n’en suis pas fan ! Je trouve ça dommage de cacher des jolis minois….
Elle m’expliqua qu’elle avait pris des cours et que cela ne s’était jamais amélioré ! Elle s’approcha dangereusement avant d’évoquer une alchimie peut être nécessaire. Mon cœur manqua un battement avant de lui sourire délicatement. Elle savait jouer de sa prestance et je n’y étais pas insensible, c’était comme avec des flammes. Il est dangereux de s’en approcher mais nous avons comme une incommensurable envie de s’en approcher…
Nous étions proches, trop peut-être. Nous partagions tout deux cette folle envie de jouer et de profiter de cet instant. Il était rare pour moi de pouvoir me soucier peu de mon rang et d’utiliser mon temps à profiter de l’instant et de prendre le risque…
J’avais cette étrange impression d’être moi-même et pas seulement une étiquette ou une personne importante. Beaucoup de gens ne me prenait que pour « celui de la famille royale » mais à ce moment précis j’aurais pu être n’importe qui.
Je ne pus retenir un sourire lorsqu’elle évoqua le livre de Choderlos de Laclos tout en écorchant le remake de Netflix. Je n’étais pas un grand fan des reprises de mes épopées littéraires, et encore moins quand elle était si mauvaise.
Alors que j’allais répondre, Allegra me compara à Valmont et m’invita à lui trouver un rôle dans cette aventure. Je fis mine de réfléchir avant de dire :
Je pense que ce serait déplacé de te décrire comme Merteuil et totalement te manquer de respect de te comparer à Cécile ! Je m’imagine alors que tu es un savant mélange de ces deux personnages qui sont bien plus complexe qu’on ne peut le croire au premier abord ! Encore plus si on a simplement regardé cet atroce remake !
J’eu tout le loisir de la fixer à nouveau dans les yeux et de voir au combien la jeune femme ne manquait pas d’assurance. J’aimais sa façon dont elle me regardait, et cet air taquin qui n’avait pas quitté son visage depuis nos retrouvailles. Sa main dans la mienne aurait pu lancer pleins de folles rumeurs, mais qu’importe. Je n’avais aucune raison d’écouter qui que ce soit d’autre à ce moment précis !
La jeune femme précisa que si les défis lui permettaient d’entendre mon rire, elle était prête à en faire une habitude si nous arrivions à passer l’aube.
Bien des choses peuvent arriver d’ici l’aube…
Une promesse ? Non, une mise en garde non plus ! Nos deux caractères et cette envie de vivre chaque instant promettait une soirée pleine de rebondissements et de souvenirs.
Elle ne mit pas longtemps à accepter les règles que je venais de proposer tout en précisant avoir hâte de voir ce que comportait ma cave. Sans attendre ma réponse, elle posa sa main sur ma joue et se rapprocha. Ses lèvres frôlèrent les miennes dans un souffle pour nous porter chance précisa-t-elle. Je ne me sentais pas plus en veine, mais cette délicate attention étira mon sourire sur mon visage et rajouta de la tension au jeu.
Elle tira sur ma main en direction de la maison de la gonflette. Elle proposa l’entrée principale ou passer par l’arbre. Alors que je n’avais pas encore répondu, cette dernière saisit une branche et commença son ascension. Je fis de même et remercia les tractions en me hissant jusqu’à la fenêtre ouverte. Une fois à l’intérieur de ce petit placard, nous vîmes rapidement qu’il restait encore des gens en bas qui prenait du temps à sortir :
Ils vont nous mettre en retard… l’un de nous aura un gage….
Un sourire mi ravi mi boudeur sur le visage en attendant que cette bande finisse de s’auto-congratuler avant de partir. Cette ambiance exigu rajoutait une certaine tension et rendait cette aventure encore plus intéressante…
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Allegra Ghisolfini aime ce message

@ Allegra Ghisolfini

Allegra Ghisolfini
ADMIN - JIGSAW EN LOUBOUTINS
171 18/04/2023

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#
Mar 20 Juin 2023 - 1:37


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feat.   @Ossian Tindall   


«Attitude de quelqu'un qui cherche à choquer par la liberté, le caractère déplacé, l'insolence de ses manières, de ses paroles.» Telle est la définition de cette impertinence dont je m’enorgueillis un peu plus chaque jour qu’elle soit certainement ma qualité première. J’aime en effet m’aventurer hors de ces normes que la bienséance plus que l’intelligence, l’obséquiosité plus que la courtoisie, nous imposent sans cesse. D’aucuns aiment à prendre cela pour de la condescendance voir du mépris de ma part et je suis bien assez lucide pour savoir qu’il est une once de vérité dans ce jugement pourtant un brin trop prompt et péremptoire. Si l’Humanité n’avait vu naître que les plus dociles -pour ne pas dire serviles, des êtres alors nous en serions encore à l’ère de la guerre du feu ! Ce sont l’audace et l’impertinence qui ont permis à l’humain d’évoluer même si, quand je vois certains énergumènes aujourd’hui, je me pose plus d’une question !

« Si mon père pouvait t’entendre en cet instant il arborerait l’un de ses sourires crispés tant sa réserve le pousserait à ne pas le laisser s’étirer trop. Puis il hocherait lentement de la tête. Deux fois, jamais plus il trouve cela vulgaire. Enfin il se lèverait pour mieux s’en aller vous servir deux verres de son bourbon préféré.»


Manière un peu désuète mais on ne peut plus claire pour ceux connaissant l’étiquette sur le bout des doigts, d’adouber et accepter dans le cercle de ses intimes quelqu’un ayant réussi l’exploit de répondre à ses espérances et exigences pourtant si hauts placés. Et le pire c’est que j’avais beau ne pas connaître plus que cela l’intrigant spécimen devant moi je savais d’ores et déjà qu’il était de la veine de ceux que mes parents adoreraient. Ossian possédait le physique et le verbe mais c’était bien là le minimum pour quelqu’un de son sang autant que de son rang. Mais il avait ce que nulle fortune ou nul cours de maintien, d’étiquette ou même de danse ne sauraient acheter : l’intelligence et l’élégance. Plus un sens du style que j’appréciais tout autant : Céline est une marque que j’affectionne énormément pour son côté intemporel, sobre et par extension on ne peut plus chic.

« Mon père sera à Londres à la fin du mois pour assister à une quelconque cérémonie officielle. Avec la branche la plus couronnée de ta famille d’ailleurs.
un clin d’œil amical et avec déjà une once -même si encore infinitésimale- de complicité avant que de poursuivre Si nous nous parlons encore demain alors peut-être aurais-je l’impertinence de te demander de m’apprendre quelques pas ? Histoire de ne pas me ridiculiser lors du bal prévu ? un silence que je maintins quelques secondes pour son côté dramatique et de manière plus terre à terre pour permettre à la pie que je suis de reprendre sa salive Dommage que tu n’aimes pas les masques je t’aurais convié à devenir mon cavalier. En tout bien tout honneur bien sûr et pour te prouver à quel point porter un loup peut rendre les choses plus délicieusement mutines. un silence où le rose me monta sans doute bien trop vite aux joues alors que j’ajoutais Voir coquines selon les humeurs du soir.»

Quand les mots trahissent les envies naissantes … Pour autant je m’étonnais de cette spontanéité, qui à l’inverse de ma franchise parfois bien acerbe, ne me ressemblait que si peu. Cet homme avait un bien horripilant talent pour faire travailler mes zygomatiques et adoucir mes habituelles fureurs. Et je ne savais pas si je honnissais ou adorais cela. Peut-être la réponse était-elle, pour une fois, bien plus nuancée que je ne l’aurais souhaitée. Blanc ou noir. Bien ou mal. Aimée ou haïe. Le système binaires des choses comme des gens est agaçant de simplicité mais il facilite grandement les vies. Or le petit prince n’avait rien d’une bichromie vulgaire. Il était pareil à pierres qui sous leur si sage transparence recèlent une myriade de couleurs pour qui sait se donner la peine d’y regarder de plus près. Maudite, que je sois maudite pour me languir de découvrir un peu plus encore les tonalités arc-en-ciel de mon chenapan de compagnon d’un soir.

« Admirable, vraiment
avais-je dit sans mensonge ni même la plus petite once de moquerie Peu de gens auraient su se tirer avec autant d’agilité et de diplomatie de ce vilain petit traquenard littéraire.»

Encore une fois je confessais la vérité nue à celui dont je me rapprochais tant que je pouvais presque entendre nos palpitants se répondre avec encore plus d’audace que nos mots ne le faisaient déjà. J’aimais ce que nous construisions plus encore que nous échangions. J’adorais pouvoir n’être que moi dans tout ce que j’avais de plus sombre ou de plus puéril. J’aimais encore plus cette envie étrange, et nouvelle pour moi : celle de devenir une femme. Dans tout ce que le mot pouvait bien promettre. Et quelque part cela me troublait bien trop.

« Il y a bien longtemps, à Vérone, ce fut dans le chant d’un rossignol et les couleurs d’une aube que se noua la plus romantique des tragédies.
mes lèvres que j’approchais assez de son oreille qu’elles en frôlèrent le lobe Mais nul ne raconte jamais que ce fut dans les soupirs d’une nuit que deux cœurs avides d’absolu savourèrent la vie dans ce qu’elle a de plus tendre et de plus beau.»

Puis m’éloignant avant que mes sens ne s’égarent j’avais mis à profit le répit qui nous fut accordé pour me ressaisir. Et le frisson du jeu, la bien innocente et potache peur d’être pris sur le fait… Toutes ces sottises dont nous nous souviendrions plus tard avec au fond de nos prunelles des relents de nostalgie rance. Toutes ces blagues que je jugeais idiotes mais qui ce soir me faisaient pouffer de rire tout enfermés que nous  retrouvions désormais Ossian et moi. Un homme au sang bleu. Une violoniste dont on disait les doigts guidés par Dieu. A»Et un réduit plus que propice à glisser un peu plus vers des jeux qui n’auraient rien d’innocent. Ce bruit a mes tympans, comme un bourdonnement sourd et lancinant, était-il vraiment l’œuvre de ce cœur que je sentais maintenant bondir douloureusement en un sein chaud. Le feu qui irradiait en moi et se faufilait dans les fibres les moins sages de mon être. Le rose à mes joues que je sentais devenir plus profond, si profond qu’il devait maintenant être proche du carmin. Et ma main qui se mit à trembler alors qu’elle frôlait sans l’avoir voulu l’étoffe des vêtements de l’homme contre lequel je me retrouvais blottie ou presque.

« Finalement, et présenté ainsi, j’en viendrai à souhaiter voir l’aube de lever pour mieux savoir auquel de nous deux le gage échouera.»


Alors que j’entendais les autres étudiants enfin quitter leurs pénates je boudais presque : la voie était libre et nous n’avions plus la moindre raison de demeurer ici. Et plus encore ainsi. Aucune raison, non. Mais plus d’une envie.

« A toi d’ouvrir la voie mon prince !»


J’avais presque envie qu’il me demande d’abdiquer, de renoncer à ce jeu pour en débuter un autre. Presque, et même un peu plus encore. Envie, au pluriel et si elles riment avec lui. Ou lit. Ou…

« Juste parce que je suis curieuse : si je te proposais de m’accompagner au bal costumé donné en l’honneur de mon père tu viendrais ? Ma mère entend me coller un benêt blond agité de la braguette.»


J’ai toujours préféré les êtres intelligents. Et les hommes bruns.
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@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
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133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
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Mar 20 Juin 2023 - 12:40


together we are stronger
feat.   @Allegra Ghisolfini   


Elle avait cette attitude qui savait me mettre en difficulté, pire, j’en été au point que je me retrouve dans l’obligation de réfléchir pour agir. J’avais ce verbe et cette faculté à utiliser mes connaissances pour survoler les mondanités sans ressentir jamais le besoin de me poser. Aujourd’hui comme rarement, j’avais le sentiment que tout n’étais pas si facile. Comme si mes ailes avaient autant envie que moi de prendre des risques et de voir ce que cela faisait de ne pas être aussi angélique.
Je ne pus retenir un léger sourire lorsqu’elle évoqua le fait que son père serait ravi de cette réponse et qu’il serait sans aucun doute prêt à m’offrir son meilleur bourbon. En l’écoutant, je pouvais me rendre compte à quel point son père devait être strict quant à l’importance de l’étiquette. Mon père était si différent que cela était si drôle.
J’ai longtemps apprécié le goût d’un Jim Beam White Kentucky Straight Bourbon. Je trinquerai volontiers avec lui… J’ai beau être davantage amateur de vins français et de whisky irlandais ou écossais, le bourbon a malgré tout une place dans mon cœur d’amateur de bonnes choses…
Avoir cité un bourbon américain ? Une simple coïncidence voyons. Notre discussion se détourna sur le traditionnel bal de juin. Elle précisa que son père serait présent. Elle ajouta qu’elle devait s’y rendre et qu’il n’était pas impossible qu’elle me sollicite pour lui donner quelques cours pour qu’elle puisse ne pas se rendre ridicule. Je lui fis un large sourire avant de poursuivre :
Si tu parles du bal de l’été, en effet il y aura beaucoup de monde ! Il n’est pas impossible que j’y sois présent ! En général j’évite le bal et me rend simplement au brunch qui a lieu à Gatcombe le lendemain. Mais il semblerait que ma mère en a décidé autrement !
J’aimais la foule, mais je n’étais pas forcément fan des évènements royaux. Je tentais autant que possible de me faire discret, peut-être pour éviter aussi à me retrouver marié à nouveau dans les journaux. Il fallait avouer que mon statut et cette petite gueule d’ange me permettait aussi de me retrouver dans des situations complexe parfois. Comme aujourd’hui par exemple ! Mais étrangement, je dois avouer que j’aimais beaucoup les problèmes qui se dessinait et même si je ne savais pas du tout si cela était dangereux ou pas pour moi. J’eus un léger rire en parlant de la danse puis je pris un air grave :
Pour les cours, il faut savoir que je ne suis pas un professeur facile…
A peine avais-je terminé ma réponse qu’Allegra repris la parole pour évoquer mon aversion pour les masques. Elle précisa qu’elle m’aurait convié à devenir son cavalier. Elle précisa que j’aurais pu découvrir à quel point ce jeu peut être délicieusement agréable. Son ajout final étira mon sourire, elle précisa que cela pouvait même rendre le moment coquin selon les humeurs du soir.
Vous modifiez mes propos très chère, j’ai dit que je n’étais pas fan des masques cachant les jolies minois. Je n’ai nullement dit que les jeux en impliquant un et permettant de pimenter les moments de découverte n’étaient pas quelque chose de plaisant pour moi. Je m’excuse si mon propos n’était pas clair pour vous…
Cette proximité rendait ce moment encore plus agréable et à la fois plus dangereux. Elle avait ce don naturel de ne pas cacher qui elle était et qui permettait de pouvoir échanger sans avoir des craintes d’être face à une personne jouant un double jeu. Des craintes qui existent malgré tout, celle de se prendre au jeu et de perdre. Pas perdre la partie, mais celle de perdre le contrôle et de ne plus être le seul maitre de son destin. C’est sans doute la raison pour laquelle on joue, mais c’est clairement un risque bien trop cher que je ne paie jamais.
Ma réponse concernant la description parfaite de sa place au sein des liaisons dangereuses semblait lui convenir. Elle semblait même répondre à cœur ouvert. Même si aujourd’hui nous semblions écrire notre propre version d’une liaison dangereuse ». La tension palpable rendait presque l’air ambiant chaud et faisait battre nos cœurs un peu plus forts. Peut-être encore davantage lorsque sa bouche s’approcha davantage de mon visage pour évoquer Vérone et l’aube romantique. Ou alors c’était lorsqu’elle parlait de la nuit où les cœurs avides savourèrent la vie ? Oui je pense que c’était davantage à ce moment-là.
Il fallait avouer que cette promiscuité participait grandement au réchauffement de cette atmosphère. Le fait de manier les mots et de ne pas avoir peur de jouer ne nous permettait pas non plus de patienter sagement. Ses joues rougies par la chaleur de la pièce ou par la situation, ne me facilitait pas grandement la tâche pour rester un parfait gentleman. Le contact de sa main sur l’étoffe de mon pull était également un délicat et doux supplice. Il ne fallait pas nier les choses : elle était sublime et cette « presque » étreinte rendait ce moment comme figé dans le temps. Un souvenir intemporel qui pourrait se trouver dans n’importe quel classique de littérature romantique.
Elle rompit se silence qui n’était pas gênant, mais peut être dangereux pour nous. Allegra précisa qu’elle souhaite voir l’aube pour voir qui échouera au gage. Je lui souris délicatement avant de répondre :
Je ne suis pas aussi impatient que toi… Si l’aube vient c’est que c’est terminé…. Et je dois avouer que je n’ai pas très envie…. Mais si tu veux un perdant tu peux te désigner d’office…
Il aurait pu être de consort d’avouer que j’aurais voulu que ce moment hors du temps ne se termine jamais. Mais cela aurait été un peu cavalier de ma part. De plus, je ne suis pas du genre à me dévoiler aussi vite. Il faut un peu de temps voyons.
Nous entendîmes les derniers élèves quitter leurs chambres et Allegra me proposa d’ouvrir la porte. J’aurais pu utiliser la carte de la galanterie pour la forcer à faire mais parfois, il faut ouvrir la voie.
Alors que je m’apprêter à ouvrir la porte après avoir attrapé la poignée de porte. Allegra me questionna sur le fait de l’accompagner à un bal costumé donné en l’honneur de son père. La raison : sa mère souhaite lui donner un blondinet un peu trop porté sur la braguette. Je m’approchai délicatement d’elle, la bienséance dirait que j’étais bien trop proche.
Il est dommage de cacher ton minois mais soit, j’accepte de t’accompagner à ce bal. Et promis, je tâcherais ce soir-là, de me tenir correctement pas comme le garçon qui devait t’accompagner….
J’ouvris la porte de quelques centimètres avant de la refermer directement et d’ajouter :
Aujourd’hui je promets rien…
Je déposa mes lèvres sur celle de la jeune femme, cette fois ci pas simplement comme un soupir comme dans le parc mais réellement pour l’embrasser. A trop jouer on se brûle, le fait de m’approcher d’elle pour lui parler fut la fois de trop.
Mes mains se posèrent sur ses hanches avant de l’embrasser à nouveau….
A trop jouer on se brûle, on dirait bien qu’aujourd’hui le souhait de mon corps tout entier et de ne pas survoler les choses, mais de brûler délicieusement…




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@ Allegra Ghisolfini

Allegra Ghisolfini
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Mar 4 Juil 2023 - 11:24


together we are stronger
feat.   @Ossian Tindall   



«  D’autres que moi te féliciteraient, un peu naïvement je pense, d’avoir de si bons goûts en ce domaine aussi. Pour ma part je dirais que j’apprécie surtout la maîtrise d’un art pourtant bien délicat : celui de l’à propos.»


Euphémisme, en réalité. Et je crains fort que les étoiles qui brûlaient si bien à mes iris que j’eus presque pu jurer en sentir la brûlure, ne trahissent trop bien mes émotions du moment. L’homme face à moi m’impressionnait un peu plus à chacun de ces instants que nous partagions et que je me surprenais à avoir envie de faire perdurer bien plus que le temps de ce jeu dont j’avais oublié les tenants jusqu’aux aboutissants. Pour la première fois de ma vie les mots, même les plus habiles, n’existaient plus pour piquer mais pour …échanger ? Un peu, oui. Partager ? Cela se pourrait bien, en effet. Pour me dévoiler ?  Je le crains, hélas. Les êtres humains que je côtoyais -le plus souvent malgré moi/1?avaient cela en commun qu’ils éveillaient en moi les plus moqueurs et presque mesquins des instincts. Mais pas lui. J’avais eu beau le tancer de quelques banderilles son habileté à me répondre m’avait désarmée. Et je devais bien l’avouer, ne fut-ce qu’à moi-même, j’adorais cela. A moins que ce ne soit lui l’objet de mon adoration. ? Que Dieu comme Diable nous en préserve lui et moi ! Car s’il est des histoires qui ne seront jamais plus qu’une fugue ou qu’un songe d’une nuit d’été il en était d’autres faites pour briller éternellement au firmament. Ossian et moi appartiendrons à la seconde des catégories. Le temps, là est l’important.

« C’est bien de ces réjouissances ci dont il est question. Ma mère ne cesse de me presser d’aller faire mes derniers essayages pour mes tenues là où mon père, lui, compulse avec le plus grand des intérêts la liste des convives.»


Comprenez donc : la liste des jeunes hommes susceptibles de présenter un réel intérêt à ses yeux et ainsi rejoindre une liste déjà terriblement longue de  ces prétendants qu’il entendait ensuite me présenter. Un temps l’envie évidente de notre président de me voir fréquenter son fils lui avait presque plu. Presque seulement. Les gouvernements passent, s’effacent et se renversent et il eut été fâcheux que son sang soit ainsi mêlé à un quelconque scandale. L’aristocratie en revanche avait prouvé qu’elle pouvait survivre à absolument toutes les révolutions populaires ou populistes pour ce que cela change. Enfin si l’on se borne à parler de celle de Grande Bretagne car celle de l’autre côté de la Manche avait vu plus d’une nuque se tendre avant que les têtes ne roulent. Les bourreaux furent ils surpris de voir que le sang des vilains nobles étaient aussi rouge que le leur ? Voilà bien un détail et un mystère qu’il m’aurait plu de résoudre mais les historiens préfèrent retenir le pauvre Marat et son bain  fatal.

« Il te faudra au moins cela pour faire face à l’élève peu facile que je me sais d’ores et déjà être.»


Un sourire pour répondre au sien. Trop franc. Trop attendrissant. Je me détestais d’apprécier autant son sourire en plus de tout le reste. Et par tous les dieux de l’Olympe qu’il se taise ! Que ses lèvres cessent de déverser à mon comme à mes sens ces mots dont je me délecte tant ils se font rares aujourd’hui ! Notre monde n’est qu’une bulle irisée par les illusions des selfies avec filtres, des clichés retouchés via Photoshop et désormais aussi de ces vidéos que l’AI trafique comme on le souhaite si tant est que l’on sache y mettre les formes et la somme nécessaire. Les gens s’étonnaient souvent de mes manières, de mes loisirs ou de mon vocable.  Pourquoi ? Mon éducation vaut celle de n’importe quelle tête couronnée respirant encore sur ce globe. Et, surtout à ces images dont mes congénères et rares condisciples raffolent je préfère l’ivresse des mots. Alors imaginez l’effet que ceux d’Ossian purent avoir sur moi !

« Souffrez donc mon tendre si ce n’est même adoré d’une nuit que de vos mots je refuse et réfute les excuses inutiles et mais retienne ce que vos lèvres écrivent à l’aune de ces mots cachés au milieu des autres.»


Mon regard qui se fit plus intense alors que je me rapprochais de lui. Cette chaleur qui faisait chavirer mes sens et battre le sang à mes tempes comme à mon palpitant. Ce corps d’homme qui éveillait en moi des désirs inédits. Et mes lèvres qui se posaient une seconde fois sur les siennes. Avec un peu moins de maladresse et un peu plus d’assurance. Avec, surtout, tellement plus d’envie. Au singulier car pourquoi se perdre dans détails quand tout ce qui m’intéressait tenait en un seul. En un prénom : Ossian. Le soupir qui m’échappa alors que je m’éloignais de nouveau. Un peu comme ces soldats qui savent leur cause perdue mais s’offrent un ultime baroud d’honneur.

J’étais perdue et je m’en réjouissais tant que je me stupéfiais moi-même d’autant d’indécence et d’inconscience. Derrière la porte, quelque part dans les méandres de cette confrérie, des petits paons s’en allaient chercher ailleurs ce frisson et cette excitation que je vivais à quelques pas a peine. Derrière la porte le monde continuait de tourner mais de cela je cessais bien vite de me préoccuper. Quelques secondes plus tôt le peu de raison qu’il me restait tentait de se raccrocher aux plus bassement matériels des détails autour de moi. La rugosité du bois du chambranle dans mon dos. L’odeur d’épices brûlées flottant dans les airs. La lumière du dehors qui s’était invitée dans notre sillage et dansaient autour de nous, projetant tour à tour   ombres et rai de clarté sur nos traits.

« Je te serai longtemps gré pour avoir accepté mon invitation.»


Mon souffle qui se précipitait un peu plus pour finir par tout bonnement se suspendre quand il fut de nouveau si près de moi que je jurais pouvoir sentir le parfum de sa peau. Mon cœur qui se soulevait, bondissait ou se serrait. Mon corps qui s’embrasait mais rêvait déjà de s’immoler à cet autre qui s’éloignait déjà. Si vite. Tellement trop vite. Une porte qu’il ouvrit et mon souffle qui me revint. La même porte qu’il refermait et mon cœur qui battait la chamade avant que de littéralement exploser quand Ossian m’embrassa. Je me souviens d’avoir gémi sur ses lèvres. A moins que je ne l’ai rêvée ? Cette si tendre reddition où pour une fois les mots étaient assurément de trop. Alors j’avais un instant étouffé les miens pour mieux savourer ce baiser qui eut raison de toutes mes inhibitions. Je n’en ai jamais eu beaucoup. Pour être honnête je n’en avais même probablement qu’une seule. Et pour l’homme s’appropriant déjà mes hanches et achetant d’un baiser mon silence je le savais prête à renoncer. Non, pas renoncer. Je me savais prête à offrir. Ce que j’avais. Mieux : ce que j’étais. Mes mains qui le repoussaient un instant à regrets. Juste le temps de sceller si ce n’est nos destins au moins la porte protégeant désormais ce qui versait vers les plus sensuels et charnels des jeux.

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@ Ossian Tindall

Ossian Tindall
MEMBRE - HADÈS HOUSE
133 24/05/2023

25 Absolaime <3 Kazan Anglaise
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Mer 5 Juil 2023 - 22:25


together we are stronger
feat.   @Allegra Ghisolfini   


Je ne pus me retenir de sourire en écoutant la jeune femme lorsqu'elle évoqua le fait qu'elle ne pouvait pas me féliciter. Elle avait conscience que j'avais grandit en découvrant les bonnes choses de la vie. L'art de la table, ou même l'art au sens large avait ponctué ma vie au point d'en faire un tableau presque parfait sans la moindre tâche ou une mélodie sans la moindre fausse note.

Je ne le nie pas ! Je dois avouer que j'ai été habitué aux jolies choses. Le moins que l'on puisse dire c'est que mon éducation m'a habitué à assumer mes goûts et à découvrir pleins de choses

Je n'étais pas du genre à m'épancher sur moi, ni même à parler de choses qui sont personnel en dehors de mes amis proches. Avec Allegra tout me semblait différent. Peut être parce qu'elle arrivait à me faire sentir un peu plus vivant que je ne l'étais habituellement. Il est étrange de se sentir à l'aise
, dans un endroit aussi exigu. Les contacts aussi délicats soit il avec la peau de la jeune femme avait le don de me transcender et de rendre ce moment au sein de ce placard aussi agréable que cruel quant au fait de résister à cette tentation.
Il était rare pour moi d'être subjugué par une personne. En général, j'étais tout à fait en capacité de donner le change. Aujourd'hui j'avais face à moi une adversaire de taille. Elle est en capacité de me tenir tête, et dieu que j'adore ça !
J'écoutais la jeune femme qui précisait que c'était bien le bal de l'été dont sa mère lui avait parlé et pour lequel elle devait faire les derniers essayages. Son père semblait quant à lui plus intéressé par la liste des invités. Je lui fis un large sourire avant de poursuivre :
Je dois me rendre dans la semaine à Londres pour les derniers ajustements de mon costume. Je suis persuadé que le choix de la robe sera plus que parfait ! Quand aux convives, je dois avouer que la liste des invités est plutôt intéressante à ce bal. Moi je préfère davantage le brunch du lendemain!Peut être que vos parents seront surpris de voir que vous me connaissez....

Je n'étais pas contre les bals ! J'étais même habitué à tout cela, mais je faisais parti de la branche royale un peu plus rurale. J'étais bien plus à l'aise dans notre château entouré des pâtures avec les chevaux que dans le château londonien. Je n'avais que l'air d'être à l'aise dans le cadre de ses événements je faisais de gros efforts pour que cela ressemble à la réalité, mais je devais devenir au moins aussi déterminé que ma mère pour devenir un bon représentant de la couronne.

Allegra évoqua à nouveau les cours de danse en précisant qu'elle ne serait pas une élève facile et que j'aurais besoin d'une bonne dose de patience. J'eus un léger sourire avant de la fixer dans les yeux et de répondre :

Je suis persuadé que nous trouverons des méthodes pour que tu puisse être un minimum concentrée sur la leçon,,,

J'étais sérieux lorsque j'évoquai le cours de danse, peut être un peu moins sur les méthodes. Parfois il faut utiliser des méthodes peu orthodoxe pour arriver à ses fins.  Et puis, il fallait avouer que la tension qui existait entre nous n'arrangeait rien. Si nous étions dans un autre contexte, je ne suis pas certain que je tiendrais ce genre de propos, mais Allegra avait ce don à modifier mon comportement lorsque j'étais proche d'elle.
Cette situation était nouvelle pour moi et elle était exaltante, il faut avouer que cette mission était très intéressante. Nous étions loin du but de départ et nous étions tout les deux bons pour un gage, mais qu'importe ? Il fallait avouer que cette possibilité de se faire attraper rajouter un sentiment de danger qui n'était pas désagréable.
La jeune femme me répondit qu'elle me serait longtemps gré d'avoir accepté son invitation. J'eus un léger rire cristallin avant de lui répondre rapidement :

Méfiez vous Miss Ghisolfini, vous pourriez regretter vos propos dans un avenir plus ou moins proche....

La fermeture de la porte déclencha une réaction en chaîne qui me fit perdre quelque peu le contrôle de la situation. Je ne savais même plus si j'étais toujours dans cet endroit exigu ou si la tendresse de ce moment m'avait fait oublier le risque pris. Elle me repoussa un instant avant de m'embrasser à nouveau et de me sourire délicatement.
Allegra pris soin de se déshabiller avec la grâce qui la caractérise. Son haut vint joncher le sol en plusieurs instants emplis de délicatesse. L'impudeur de la jeune femme me fit frisonner de désir et en l'écoutant je ne pus retenir un sourire. Elle avait raison, nous n'allions pas être dans les temps et pour une fois, cela m'importait peu.

Vous avez raison, mais je n'en ai vraiment rien à faire... J'accepterais je gage avec plaisir....
Je fis un léger sourire avant d'embrasser délicatement le cou de la jeune femme et de replonger mes lèvres sur la bouche de la jeune femme. [/b]

Nos deux corps se rapprochèrent dangereusement. Son pantalon vint rapidement rejoindre le reste de sa tenue avant que les chaussures prirent le même chemin. Ses mains sur mon torse me firent tressaillir. Je pris soin de lever mes bras, comme pris dans un délicieux piège afin de pouvoir à mon tour enlever mon haut. Mes mains descendirent peu à peu dans celle avec qui je partageais cette sublime danse de deux corps.
Allegra précisa qu'elle n'avait aucune envie de me voir sage. Elle précisa qu'elle avait d'autre envie et voulait savoir si j'avais envie de les connaître.
Je pris la peine à mon tour de faire valser mon pantalon en guise de début de réponse tout en posant mes mains sur ses fesses et entre deux baisers lui répondre :
Oubliant la sagesse et laissons la lune comme seule témoin de ce moment... J'aimerais beaucoup connaître les envies qui se cachent derrière cet air angélique...

Mes baisers se firent plus délicat et descendirent peu à peu sur le corps digne d'une statue grec de la jeune femme. Mes mains quant à elle rencontrait toujours le dernier rempart de tissus face à la nudité totale de la jeune femme....
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