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Silence, ça tourne ! (Sophia&Perceval)

@ Perceval Grosvenor

Perceval Grosvenor
NEWBIE SUR OML
5 23/06/2023

absolaime Anglaise
#
Mar 11 Juil 2023 - 20:23


I'm not familiar with this
feat.   @Sophia Agesilas   


J’avais beau eu présenter mes arguments de manière posée et claire, je n’avais pas été en mesure d’y couper. Il fallait que quelqu’un du département de médecine légale occupe le poste de consultant sur cette série. Le choix n’était pas vraiment le plus large possible. Il était impensable que la cheffe de service trouve le temps. L’autre légiste avait l’air un peu trop enthousiaste à cette idée… C’était donc sur moi que le choix s’était porté et je détestais déjà cette idée. J’avais beau avoir sorti un panel plus qu’édifiant sur les raisons de ne pas me choisir, mais le Docteur Lefaye s’en était amusée plus qu’autre chose. Sa décision était arrêtée et irrévocable. Je n’avais donc plus qu’à plaquer un sourire courtois sur mon visage, ajuster ma mise et aller dispenser mon savoir sur un plateau de tournage.

Dire que j’étais à l’aise dans un tel lieu aurait été un magnifique oxymore. Heureusement que mon rôle se limitait à rester dans les coulisses, sinon, j’aurais vraiment maudit ma supérieure hiérarchique. Mais j’imaginais aussi que mon nom avait un tant soit peu pesé dans la balance. J’avais eu l’occasion d’entendre quelques remarques qui m’auraient fait rouler des yeux si je ne m’étais pas appliqué à présenter une parfaite maîtrise de moi. Je travaillais peut-être avec les morts une bonne partie du temps, je n’en étais pas moins un gentleman courtois.

Mais je mentirai aussi si je disais que je n’étais pas curieux de découvrir cet autre côté de l’écran. Même si je ne comprenais peut-être pas tout ce qu’il se passait, c’était une expérience aussi enrichissante pour moi. Il fallait bien trouver quelque chose de positif à retirer de l’expérience. Comme par exemple, me retrouver en présence de Sophia Agesilas. Je me retrouvais ainsi à conseiller une actrice dont j’appréciais le travail, même si je me devais de ne pas me comporter comme un fan malpoli. Non, je m’appliquais à être aussi poli que courtois de bout en bout, offrant mes conseils et restant discret le reste du temps, un peu comme un fantôme qui aurait hanté le lieu de tournage.

Inutile de préciser que ce poste était idéal pour observer les uns et les autres. Je resterais probablement un étranger à la synergie globale du groupe, mais cela ne m’avait pas empêché de remarquer, ce matin-là que Miss Agesilas avait l’air un peu ailleurs, alors, lors d’une pause, je m’étais emparé de deux gobelets fumants, dont l’un correspondait à ce qu’elle buvait et je l’avais rejoins en espérant avoir l’air assez décontracté.

« On dirait que vous avez besoin de prendre un peu l’air. »


Je lui avais tendu sa boisson avec un sourire.

« Je sais que je ne suis que l’étrange légiste consultant, mais si vous avez besoin de parler, je suis là. »

L’avantage d’être un inconnu, dira-t-on. J’aurais bien ajouté un trait spirituel comme je serais muet comme une tombe mais je n’étais pas certain que ce genre d’humour soit très bien vu.

« C’est plutôt impressionnant de vous voir à l’œuvre. »

Le compliment était parfaitement sincère de ma part
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@ Sophia Agesilas

Sophia Agesilas
NEWBIE SUR OML
15 02/07/2023

Self .absolaime Britannique mais il semblerait que cela se devine vite. Ce qui est bien moins évident est ce nom grec qui me vient de mon père.
#
Ven 4 Aoû 2023 - 10:50


together we are stronger
feat.   @Perceval Grosvenor   



A ma gauche, mon agent. Dans le tout début de sa quarantaine. Un homme brillant mais dont la vanité dépassait celle de feu Narcisse et dont la peur de vieillir aurait fait rire même Dorian Gray. Alors il courait après une fontaine de jouvence que, ne trouvant pas, il remplaçait par d’onéreuses et hideuses opérations de chirurgie esthétique. Quand nous nous étions connus je n’étais encore que l’une de ces enfants stars à qui l’on prédit une carrière aussi fulgurante que fugace et lui n’était qu’un rêveur dont l’on se moquait tant on le promettait à voir sa carrière morte avant même que d’avoir pu prendre son envol. Ensemble, nous leur avions prouvé qu’ils se trompaient et il nous arrivait encore quelque fois de partager un plateau de sushis en jubilant de voir nos détracteurs d’hier venir nous lécher les bottes pour obtenir nos faveurs. Sans mon agent, sans Thomas, je céderai à chaque fois.   « Trop bonne. Trop conne.»  Au moins j’étais bonne en un domaine… Ce qui, à en croire la presse people, ne s’appliquait pas à ma carrière.

« Ne les écoute pas chérie…»

Il me regardait, moue de mépris au collagène et regard blasé, devinant ma fragilité face aux commentaires indélicats s’étalant sur la dernière publication de mon CM sur mon compte Instagram. Ma rupture ne datait pas même de vingt-quatre heures et déjà la horde venait se repaître de mon malheur. Rhys avait bien fait de me quitter tant il méritait mieux. Mieux qu’une actrice qui allait encore prendre du poids après tout il était de notoriété publique que je noyais mes innombrables chagrins amoureux dans la nourriture. J’étais grasse à défaut d’être talentueuse. Et ce n’était pas ma série en cours de tournage qui allait arranger les choses. Travailler pour Netflix ? Sûrement parce qu’aucun producteur digne de cette appellation ne voulait prendre le risque de m’engager ?

« Je sais mais c’est difficile tu sais je…

— Stanford ! Au sujet des lumières je me disais que…
— Je ne vais pas très bien en ce moment.»


Mais il semblait évident que le réglage des lumières était bien plus urgent que ma pauvre pomme qui sentait son âme se craqueler un peu plus à chaque seconde. Dans le miroir je pouvais lire la gêne, et une pointe de compassion, au visage de la maquilleuse du plateau. petite souris adorable qui œuvrait dans l’ombre pour que je puisse rayonner sous les projecteurs. Et vu l’état de délabrement parfois bien avancé de ma face quand j’arrivais sur le set elle était une véritable fée ! Quand elle eut reposé son pinceau j’étais sincèrement sublime et prête à aller tourner ma scène. Sur le chemin menant de ma caravane au plateau je croisais l’homme qui avait rejoint l’équipe de consultant. Celui qui attirait les regards -et il n’était pas difficile d’en comprendre les raisons- avant que ceux-ci se détournent pour beaucoup quand son métier était connu. A croire que médecin légiste refroidissait les gens ? Ah… ah… ah…

« Bonjour ! Je ne pense pas que nous ayons été présentés ? Je suis…

— Mais qu’est-ce que tu fais ? Sophia ! Ma chérie ! Nous sommes en retard sur le planning ! Viens vite ! » [/color]

Mais déjà on m’entraînait et avant que je n’ai eu le temps de reprendre mon souffle je me retrouvais une fois de plus à devoir jouer la comédie. De temps en temps j’en venais à me dire que c’était là, sous les projecteurs en train de jouer quelqu’un qui ne me ressemblait en rien, que je touchais du doigt ma vérité. Des mots qui s’écoulaient sans peine de mes lèvres qui en dehors de ce cadre tremblaient même à l’idée de demander mon chemin. Rien n’était vrai. Mais tout était si facile ainsi ! Mais, toujours, les lumières venaient à s’étioler puis s’éteindre me renvoyant à ma vie d’actrice au cœur brisé.

« Si je vous proposais de vous enfuir avec moi, là maintenant tout de suite, pour aller nous cacher tout un weekend sur la Riviera francaise ? Vous viendriez ?»


Un sourire las mais doux que je lui offris sans l’avoir réellement cherché et tandis que je venais me saisir de ce gobelet qui m’était tendu. Une gorgée que je m’autorisais à boire avant que lui tendre ma main encore libre

« C’est très gentil Monsieur le légiste consultant.
un geste discret de la tête que je lui fis pour mieux l’inviter à marcher à mes côtés Je m’appelle… mes yeux qui roulaient dans leurs orbites et un soupir alors que j’exhalais l’évidence même Suis-je bête vous savez qui je suis… la timidité qui empourprait mes joues Je peux être Sophia, juste Sophia ?»

Ma caravane que nous avions rejointe et mes fesses que je posais sur le métal des marches

« Je vous aurais bien proposé de rentrer mais je n’aimerais pas que vous ayez à subir les conséquences souvent fâcheuses des rumeurs… Je les déteste mais elles m’adorent. »


Alors que je voyais mon agent parlementer je ne sais quoi avec le réalisateur je soupirais et regardais ma Tesla garée un peu plus loin.

« Vous savez qu’il n’est pas trop tard ?  Je connais un endroit sublime du côté de Grasse. »
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@ Perceval Grosvenor

Perceval Grosvenor
NEWBIE SUR OML
5 23/06/2023

absolaime Anglaise
#
Dim 6 Aoû 2023 - 17:59


I'm not familiar with this
feat.   @Sophia Agesilas   


J’étais totalement étranger à l’espèce de folie qui animait un plateau de tournage. De là où j’étais, j’avais tout loisir d’observer les choses et en dehors de lorsqu’on me posait des questions, j’aurais presque pu croire que j’étais devenu l’homme invisible. Cela m’arrangeait, je préférais mieux être ignoré plutôt que les gens se détournent avec un air gêné une fois qu’ils avaient appris quel était mon métier. Cela ne me dérangeait pas. Enfin, cela ne me dérangeait plus, je m’y étais habitué. Et de cette position incongrue, je m’étais aperçu que la star au centre de cette série, elle, ne semblait pas aller si bien que cela. Alors je m’étais approché, sous prétexte de lui amener une boisson chaude, mais avant même que nous ayons échangé plus de deux paroles, elle était repartie pour une scène de plus. Et enfin, une pause. Pour elle surtout.

« La Riviera française ? »

La proposition était assez saugrenue. Je sentis mes lèvres s’étirer en un sourire en réponse au sien. Sa main que je serrai avant de commencer à marcher à ses cotés.

« Uniquement si je suis juste Perceval… Percy. »

Un petit sourire de ma part.

« En général, le monsieur le légiste a tendance à … tuer l’ambiance. »

D’accord, c’était là le moins inspiré des traits d’humour. D’un autre coté c’était aussi la simple vérité. Mon nom attirait généralement l’attention. Mon métier la repoussait. Et le tout dans une boucle absolument parfaitement infinie. A vrai dire, je m’en moquais un peu du moment que ça n’interférait pas avec ma profession. Je restai face à la demoiselle alors qu’elle s’était assise sur les marches de sa caravane.

« Oh vous savez, j’ai eu droit à quelques rumeurs aussi. Mon métier n’est pas vraiment du genre à déchaîner les passions et faire briller les yeux des gens, alors que mon nom... »

Et je n’étais que le petit frère… Un soupir que je retins de justesse. Ce n’était peut-être pas au même niveau qu’une jeune actrice prometteuse, mais c’était parfois vraiment agaçant.

« Je suis désolé d’apprendre que les rumeurs vous gâchent la vie. »

Je suivis son regard jusqu’à sa voiture.

« Vous êtes vraiment sure de vouloir faire ça ? Je veux dire. Vous me connaissez à peine. »

Mais l’idée était tentante. Après tout, ce ne serait pas pire qu’être un fantôme sur un plateau, en une sorte d’invité mystère un peu trop embarrassant.

« Si vous y tenez, filons, mais je doute que nous ayons une énorme marge de manœuvre. »

Un grand sourire étira mes lèvres.

« Et qui sait, une petite escapade française, ça ne pourrait que faire du bien ? »

Une légère moue.

« Ou peut-être faire encore plus jaser, mais malheureusement c’est le propre des tabloïds, j’en ai peur. »

Je me moquais bien de ce que l’on puisse raconter sur moi, même si cela me vaudrait probablement quelques remontrances si cette escapade faisait trop de vagues. Mais pour le moment, je m’en moquais éperdument. Sophia avait l’air d’avoir besoin de souffler un peu et c’était à moi qu’elle avait proposé de s’évader ainsi.

« Alors si l’offre tient réellement, je propose que nous filions sans plus attendre, sinon, on va commencer à éveiller les soupçons et on ne pourra plus s’échapper. »

Est-ce que je trouvais l’idée d’une telle escapade amusante ? Probablement. En dehors de l’idée de servir de proie aux racontars, je n’étais pas contre une petite virée improvisée. Un week-end en France ? C’était toujours plus plaisant que d’être le fantôme du plateau de tournage.

« Sinon, je sers de distraction, vous filez et on se rejoint dans un endroit discret pour éviter les ennuis. Je peux même vous donner la clé de chez moi, personne ne vous y cherchera. »

Et voilà que je me prenais pour un Steve McQueen d’opérette. La grande évasion version fuite d’Oxford. On était loin d’une épopée formidable.

« Votre plan sera le mien. »

C’était trop tard pour faire machine arrière. Alors autant foncer.
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@ Sophia Agesilas

Sophia Agesilas
NEWBIE SUR OML
15 02/07/2023

Self .absolaime Britannique mais il semblerait que cela se devine vite. Ce qui est bien moins évident est ce nom grec qui me vient de mon père.
#
Sam 2 Sep 2023 - 20:34


I'm not familiar with this
feat.   @Perceval Grosvenor   



« Il est bien plus rapide de rejoindre la Riviera que la côte amalfitaine ou même Moustique mais si vous me mettez au défi de vous surprendre alors je serais fichue de relever le défi, méfiez vous Percy juste Percy !»


Au début je dois bien admettre que j’étais si bien immergée dans ma scène et mon personnage que je n’avais pas même réellement ni pleinement réalisé qui les studios avaient engagé comme consultant. Un légiste, certes, mais pas n’importe lequel. Et je trouvais une pointe d’ironie pour le moins décalée à voir le septième duc de Westminster, rien de moins que le filleul du roi si fraîchement couronné, l’homme au sang bleu venir me conseiller sur la manière d’étudier mes cadavres pas franchement exquis au sang bien rouge. Sauce tomate oblige.

« Nous avons donc déjà en commun un sens de l’humour disons des plus… personnels ? Mon agent dirait, lui, qu’il est si approximatif que la seule place qui saurait lui convenir serait au fond d’une urne funéraire. Un avis sur la question ?»


Boutade que j’accompagnais d’un clin d’oeil amical tandis que nous parvenions sur les marches de cette caravane où, sans en avoir une seule seconde l’air, ils étaient déjà nombreux à nous observer en se demandant ce que nous pouvions bien nous raconter. Dommage pour eux, et tant mieux pour nous, mais quand ils le découvriraient il serait déjà trop tard. Car je venais de décider que j’avais besoin de repos, d’air frais et surtout d’une quiétude que je ne trouverais peut-être pas auprès de cet inconnu mais que j’étais assurée de ne jamais trouver si je restais sur ce plateau !  Si le diable se cache en effet souvent dans les détails ma liberté, elle, se trouvait dans l’adverbe.

« La Riviera est fort jolie en cette époque et j’ai envie d’aller fourrer mon nez dans mes fleurs préférées ! Pour info : les hortensias violettes.»


Me décidant à entrer dans ma caravane je l’invitais d’un geste de la main à me suivre. Puis lui désignant un carton humoristique douteux précisant que je ne voulais pas être dérangée car j’étais en route vers le septième ciel je lui demandais dans un rire pouffé

« Tu peux l’accrocher s’il te plaît ? C’est idiot mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que l’on m’accorde une petite demie heure de tranquillité. Ce qui est relativement peu, non ? Enfin… J’imagine que cela dépend des partenaires ?»


Le plus blessant étant assurément que même ce domaine pour le moins intime de mon existence ne m’appartenait plus vraiment ni totalement. Même mes amours étaient chronométrées… Pathétique, non ? Non, il y avait pire. Cette offre que les studios avaient faite à mon agent et qui me fit grogner alors que je me dépêchais de me changer. Oubliant il est vrai que je n’étais pas seule et que si devenir comédienne avait eu raison de ma pudeur il n’en était peut-être pas de même pour Perceval. J’étais en petite culotte, enfilais à la va vite une robe d’été que je lui demandais de fermer en lui offrant la vue de mon dos quand je continuais de palabrer, de siffler mon agacement

« Tu imagines que mes déboires amoureux sont si nombreux que les studios pensent que cela pourrait entacher la promotion de la série et qu’ils ont proposé à mon agent d’engager un gigolo -ou un autre acteur- pour me servir de boyfriend de paille ?!»

Je fis volte face pour le regarder, le détailler de la tête aux pieds mêmes. Il était plus grand que moi, plutôt  photogénique il est vrai. Et alors que je le fis se tourner légèrement sur sa gauche pour que nos reflets s’esquissent dans le miroir j’avais éclaté de rire

« En fait c’est à toi qu’ils auraient du proposer le job ! Physiquement notre couple serait à tomber ! Et puis imagine les tabloïds ! Ils en jouiraient ! L’histoire de l’homme le plus riche d’Angleterre et de l’actrice la plus malheureuse en amour ! Parviendra t’il à lever la malédiction de sa belle ? Vivront ils une fin heureuse en mode happily ever after ou ne sera-t-il jamais qu’un nom de plus à la si longue liste des plaies à son cœur brisé ?»


Si un jour je désirais changer de carrière je pourrais me mettre à écrire. J’avais ri une fois de plus pourtant, et sans aucune arrière-pensée, je pensais sincèrement que quitte à avoir un faux prétendant j’aurais aimé que ce soit Perceval. Il était mignon, cela flatterait mon ego. Mais surtout il semblait gentil. Et respectueux. Ce qui était déjà bien plus que n’importe lequel des hommes à être jamais passés dans mon lit.

« Par contre, faut que je te dise. Le prends pas mal hein … Mais n’écris jamais de roman ou de film d’action tu serais mauvais.»


Un rire franc et un baiser que je déposais à sa joue. Ma main s’en était allée jouer avec ses cheveux pour tenter d’y semer un peu de désordre. Deux boutons de sa chemise que je fis sauter en gloussant : il fallait bien que nous créions l’illusion ! Des clés de voiture que je lui lançais.

« Les héros sont flamboyants et insolents. Nous ne nous enfuyons pas. Nous partons. Tout simplement !»


Puis j’avais ouvert la porte, la main du légiste et la mienne collées comme celle de deux amants que nous n’étions pas, je nous précipitais vers mon véhicule dont je lui abandonnais le volant pour mieux me jeter sur le siège passager. Le toit que je fis glisser pour mieux pouvoir admirer leurs tronches atterrées et sidérées devant mon énième caprice. Un doigt bien impoli que je levais alors que je me redressais, mes genoux sur le cuir gras et hurlais à la cantonade

« Je démissionne !»


Faux, je serais sagement de retour lundi. Mais j’aimais l’idée de les voir paniquer pendant trois jours. A ce sujet… Et pour avoir pleinement la paix je pris mon téléphone portable , en effaçais toutes les données et le jetais par-dessus bord. Là, j’aurais vraiment la paix. Puis, me rasseyant sagement j’avais regardé mon chauffeur.

« Changement de programme ! On va à l’aéroport. J’ai envie d’aller manger des tagliatelles à la truffe blanche !»


Nous allions à Porto Fino !
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