DOSSIER CIVIL

Si un nom est sur les lèvres de beaucoup de supporters cette année, c’est bien celui d’Antoine Beauchamps. Pépite de l’AS Monaco lors du titre de 2017 et membre de l’équipe de France championne du monde 2018. Beauchamps et le joueur qui sait parfaitement assurer son image et qui arbore toujours un grand sourire lorsqu’il est face aux caméras. Adulé par les tifosis de la Juventus depuis son transfert en 2019, il est annoncé sur le départ après avoir absolument tout gagné avec le club piémont. Retour sur le parcours étonnant d’une des étoiles montantes du sport préféré des français.
Antoine a vu le jour à Brive. Ville plus réputée pour former des joueurs de rugby que des joueurs de ballon rond. Il a d’ailleurs fait ses premiers pas sur un terrain de rugby où il a joué à l’aile. Déjà rapide, il s’amuse pendant quelques temps avant de faire un stage multisport et de se découvrir une passion pour le football au grand désespoir de son père passionné de rugby. Parents toujours présent et très investi auprès du « petit Beauchamps » comme on l’appelle au sein du club de ses débuts, Antoine monte rapidement une vision de jeu au-dessus de la norme et une technique innée.
En Auvergne, les détections se font rares, et c’est à 14 ans qu’il effectue un match qui va changer son avenir. Lors d’une sélection avec l’équipe régionale, il affronte l’équipe jeune de Monaco. Il n’en fallu pas plus pour qu’il reparte du match avec une proposition du centre de formation de la Principauté.
Le petit avant-centre du club de Brive reculera rapidement sur le terrain pour prendre la place qu’on lui connait aujourd’hui celle de piston. Après un passage rapide par la case Youth League, il intègre rapidement l’équipe première avec les noms flamboyant et les futures stars qui la composent. Il ne fallut pas longtemps à Antoine pour s’imposer et devenir l’un des acteurs important du titre.
Une offre importante a été émise en 2018 par la Juventus pour qu’Antoine puisse rejoindre le Piémont et renforcer l’effectif en vue de la lutte pour le titre. L’AS Monaco et sa politique de trading n’a pas hésité longtemps à vendre le jeune garçon qui s’est retrouvé seul en Italie. Ses débuts ont été difficiles et il a fallu quelques mois pour que l’on puisse retrouver le sourire et le niveau de jeu que l’on avait vu lorsqu’il était en France. Lorsque l’on avait posé la question à Antoine, il nous avait répondu sans détour :  Je n’ai jamais été aussi loin de la famille, mes parents ont tout fait pour que je réalise mon rêve et je me suis retrouvé seul d’un coup. Je dois apprendre aujourd’hui à gérer l’ensemble de mon quotidien et c’est une charge bien plus lourde qu’il n’y parait
Sa fin de saison a été de qualité et avait permis à la vieille dame de remporter le Scudetto, mais également à Antoine de remporter la coupe du Monde avec les bleus.
Antoine n’a jamais eu de difficultés à évoquer les difficultés qu’il rencontre ou encore son histoire. Il n’a jamais caché le milieu modeste dont il vient et des efforts financiers qu’avaient dû faire ses parents tous les deux ouvriers pour qu’il puisse intégrer le sport-étude et réaliser son rêve. Il est de ces joueurs qui gèrent parfaitement leur communication. Il assume ce qu’il dit mais fait en sorte de prendre des positions quand cela est nécessaire. « L’importance de l’exemple » est une expression qu’il utilise régulièrement et qui lui correspond pleinement.
L’absence de Coupe d’Europe à Turin a forcément entrainé une déchirante séparation entre l’enfant prodige et son club d’adoption. Soucieux de rapporter de l’argent au club, Antoine a préféré partir cet été plutôt que de partir gratuitement l’année prochaine. L’Angleterre lui tend les bras et selon nos informations de ce jour, il aurait posé ses valises sur le sol du Royaume Uni aujourd’hui. La question est la suivante, trois club ont aujourd’hui le besoin est la trésorerie pour l’accueillir : Chelsea, Arsenal, Tottenham. Qui réussira à le convaincre ?