OXFORD MY LIFE
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Le péché originel feat. Jude

@ Freya Myers

Freya Myers
ADMIN - CHUPPA LOVEUZE
64 12/05/2023

Myself (avatar), Redfox (signature) et ma pomme (crackship) .absolaime britannique c’est ce que mes parents m’ont offert le jour où ils m’ont choisie pour devenir leur fille.
#
Jeu 27 Juil 2023 - 22:09


together we are stronger
feat.   @Jude Darcy   



Elle savait. Voilà ce que la jeune femme se disait alors qu’elle arpentait ces allées qui sillonnaient le campus et sur lesquelles elle avait pour ainsi dire grandi. Alors qu’elles approchaient des serres, Freya se souvenait de cette fois où sa mère avait été deux doigts de lancer l’armée à sa recherche après qu’elle ait malicieusement faussé compagnie à sa dernière baby-sitter en date. Les pauvres ! A l’époque l’enfant chérie était de ces créatures qui donneraient envie d’appeler un exorciste et rares étaient celles qui tenaient plus de quelques semaines. Le record fut de neuf semaines après l’agence avait proposé à us parents de l’enfant de les payer pour que plus jamais ils ne fassent appel à leurs services. Ce jour-là ce fut un enseignant qui la retrouva, sagement installée dans la serre en train de rempoter une plante. Une fois informée que sa précieuse enfant avait été retrouvée la future rectrice s’était précipitée, serré si fort l’enfant dans ses bras que celle-ci en été devenue bleue et lui avait fait promettre de ne plus jamais lui faire peur de la sorte. De ne plus jamais disparaître. Elle avait promis. Tout comme quelques années plus tard quand  pour la première fois de sa vie elle avait été prise en flagrant délit de mensonge par cette même mère elle avait promis que cela n’arriverait plus. Freya n’avait plus jamais disparu. Mais elle avait menti. Parfois. Souvent puis en continu ces derniers temps.

« Liam et toi venez toujours déjeuner dimanche n’est ce pas ? Ton père tient absolument à ce que nous revoyons les plans de table.»

Alors que la femme se pendait un peu plus au bras de sa fille cette dernière avait machinalement caressé cette main qui l’avait toujours nourrie, lavée et bercée. Cette main qui l’avait ensuite protégée, guidée et tendrement laissée quand elle l’avait sentie prête à prendre son temps envol.

« Midi et demie vous conviendrait ? Je sais que Liam doit aider l’une de ses futures consœurs à boucler son article.

— Une collègue dis-tu ? Tu la connais au moins ?
— Maman ! J’ai confiance en Liam et je ne verserais certes pas dans une jalousie déplacée à chaque fois que mon fiancé devra travailler avec une femme… C’est si old school comme façon de penser !

— Quoi ? Liam serait-il pansexuel ?
— Maman !

— N’est-ce pas ainsi que l’on dit de nos jours ?
— Faut il vraiment que nous en venions à discourir du champs lexical de la culture woke ?

— En l’occurrence je voulais plutôt m’entretenir avec toi de cet air soucieux qui est tien depuis Noel dernier et qui nous cause bien du tracas à ton père et moi.»

Noël dernier ? Était-ce donc déjà si lointain ? Le regard de la femme adultère avant même que d’être mariée qui se relevait vers un ciel étrangement dégagé en cette fin de juillet. Bientôt débuterait le mois d’août. Bientôt cela ferait près de dix mois qu’elle mentait. À Liam en tout premier lieu, lui qu’elle adorait mais avait oublié comment l’aimer. A ses parents ensuite, eux dont elle ne partageait peut-être pas le sang mais à qui elle devait d’avoir appris à suivre son cœur. Son père disait que l’on ne pouvait jamais se trier quand l’on écoutait son cœur. Pourtant… pourtant c’est parce qu’elle écoutait son cœur que Freya mentait à tout le monde. A elle aussi. Peut-être même surtout.

« Ca va aller ma chérie ? Freya ? Ca va aller ?»

Des mots que sa mère répétait, les sourcils froncés, et en la regardant fixement. La danseuse avait du se secouer pour se ressaisir et s’extirper de ses coupables pensées. Sa mère… Elle avait reçu un appel du Conseil. Une urgence quelconque à régler. Elle devait la laisser mais la remerciait pour le déjeuner et espérait leur appel à Liam et elle le soir même. Un appel ? Pour quoi faire ? Ah oui, le brunch dominical évidemment. Les plans de table. Avaient-ils choisi les centre de table d’ailleurs ? Oui, des pivoines évidemment. Des banalités échangées sans plus même y prêter tellement attention. Une accolade et un baiser plus tard. Et sa mère qui s’en allait, pressant un peu plus un pas déjà bien alerte.

« Dites moi professeur Darcy, vous seriez-vous égaré ?»


Le ton qui s’était fait chantant, léger et même enjoué tandis qu’elle regardait s’approcher un homme dont elle connaissait bien plus que le nom. Pour être honnête elle n’avait jamais vu un seul des films de cet acteur pourtant sur la très courte liste de ceux ayant fait le grand chelem et rejoint le club des A listers et celui encore plus élitiste des EGOT. Et même après qu’ils aient laissé tombé les vêtements et réinventé plus d’une position du kamasutra jamais elle n’avait succombé a l’envie de le voir sur grand écran. Sur scène, elle l’avait admiré. Une fois. Elle avait aimé l’homme et le talent mais détesté la production. Les artistes étant des gens par définition aussi narcissiques que susceptibles ils avaient d’un commun accord convenu qu’ils n’iraient jamais voir l’autre. Plus simple. Moins risqué aussi.

« Ou alors tu m’attendais ?»


S’étant assurée que personne ne pouvait les voir elle l’avait attirée jusqu’à elle et baisé ses lèvres avec une gourmandise qui en disait long sur son impatience à la laisser découvrir dans tous les sens possibles du terme son corps. Ils s’étaient donnés rendez-vous comme le faisaient tous les amants adultères. Dans ces lieux où le risque d’être surpris alimentaient le plaisir. Sur ce campus où tous les deux étaient connus. Près de ces serres aux allures de jardin d’Eden où ils s’étaient déjà plus d’une fois amusés à aller croquer la pomme.

Pourtant aujourd’hui elle avait compris que leur entrevue ne débuterait pas sous les plus charnels des augures. Jude avait le visage fermé. Comme il l’avait à chaque fois que les doutes revenaient le hanter. Comme chaque fois qu’il se rappelait qu’elle avait presque l’âge d’être sa fille. Qu’elle était fiancée. Qu’il était marié.

Que leur histoire était une erreur.
Mais une erreur qu’elle aimait.
me contacter

@ Jude Darcy

Jude Darcy
ADMIN - PEN NOT WISE
43 28/04/2023

absolaime uc
#
Sam 29 Juil 2023 - 22:10


together we are stronger
feat.   @Freya Myers   


Parfois, Jude se disait que les tragédies antiques étaient toujours d’actualités. Mais après tout, les histoires d’amour aux milles rebonds avaient traversé les temps. La tragédie d’Hélène de Troie. Roméo et Juliette… Comme autant d’avertissements laissés à l’intention des générations futures… Et pourtant, c’était toujours de l’Amour qu’il était question, celui avec un A majuscule. Celui qui fait se damner n’importe quel être vivant. Et comme tant d’autres avant moi, j’étais tombé amoureux, à plus d’une reprise, jusqu’à en avoir tous les sens et le corps en ébullition. Des amours sages. Des amours fous. Ceux qui vous donnent l’impression d’exploser de l’intérieur. Ceux qui vous apaisent l’esprit. Ceux qui viennent se briser sur les rochers de la monotonie aussi lorsque l’on n’y fait pas attention.
Et puis, il y avait ces amours tempêtes qui viennent tout faire vaciller. Ceux que l’on a pris pour un petit orage d’été et qui se révèlent au final être de vrais ouragans. C’est encore plus compliqué quand subitement l’ouragan en question est au plus près de soi.

De l’avis de Jude c’était encore pire quand l’ouragan était la fille de la personne qui vous employait. Mais Freya… Elle était différente de toutes les personnes qu’il avait rencontrées jusque là. Si elle avait été quelconque, jamais il ne se serait retrouvé dans cette situation épineuse. Mais non, il avait fallut qu’elle soit une flamme et qu’il soit attiré comme un papillon. A moins que cela n’ait été l’inverse. Comment en être sur ? Tout ce qu’il savait, c’était qu’il était dans les ennuis jusqu’au cou. Et pourtant, lorsqu’il avait vue la jeune femme, seule dans le jardin botanique, il n’avait pas pu s’empêcher d’avancer vers Freya. Il n’avait pas peur de se brûler les ailes. C’était déjà bien trop tard pour cela. Il savait que c’était mal de venir là. Et il était incapable de ne pas le faire.

Le son de la voix de Freya avait rompu le silence d’une façon mélodieuse pour Jude. Il l’avait rejoint en souriant.

« Miss Myers. »

Un fin sourire avait étiré ses lèvres. L’avait-il attendue ? Un peu trop, oui. Pour être parfaitement honnête. Il n’attendait que trop leurs entrevues, leurs rendez-vous qui parfois pourtant lui laissaient un arrière-goût amer, quand il se rappelait de ce qu’il avait déjà et qu’il risquait de perdre. Mais l’interdit attire toujours, n’est-ce pas ? Et Jude n’avait jamais prétendu à incarner l’homme idéal. Cela ne l’empechait pas de se sentir mal de trahir les vœux qu’il avait prononcé le jour de son mariage, sans pouvoir faire autrement. Sans avoir envie de faire autrement.

« Si je disais que je ne t’attendais pas, est-ce que tu m’aurais cru ? »

Il ne parvenait pas à totalement sourire. Parce qu’il la voyait, elle qui avait presque l’age d’être sa fille. Et qu’il ne pouvait pas faire autrement que de se demander s’ils n’étaient pas en train de faire une erreur tous les deux. Mais quelle erreur. Une erreur qui avait un goût de reviens-y. Il ne lui fallait pas grand-chose de plus que de la regarder elle pour sentir son cœur s’enflammer. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Il aimait sa femme pourtant, mais d’un amour devenir routinier, sincère mais sans flamme, sans étincelle. Un amour devenu plus colocation qu’autre chose.

Freya était fiancée. Lui mariée. Ils étaient en train d’envoyer au diable leurs histoires. Il était dans cette position étrange où tout était sur le point de basculer, sans savoir de quel coté il souhaitait que la situation bascule réellement et totalement. Ce n’était pas juste une question d’attirance. Bien entendu, il ne niait pas l’alchimie de leurs corps, qu’ils avaient plus d’une fois mis à l’épreuve. Il n’était pas vraiment d’humeur à batifoler. Enfin, pas uniquement. Il n’y avait qu’eux dans ces serres , en ces lieux où ils s’étaient égarés plus d’une fois. Même au milieu d’une foule, il n’aurait vu qu’elle.  Elle dont le nom était porteur de tant de troubles et de promesses.

« Tu sais très bien que j’attends toujours avec impatience nos retrouvailles... »

Il avait envie de lui demander si tout cela valait réellement le coup. Le secret donnait bien évidemment du piquant à leur relation, mais ne serait-il pas mieux qu’ils officialisent les choses ? S’ils n’étaient pas voués à être l’un pour l’autre une simple passade, ne devraient-ils pas plutôt officialiser les choses ? Tant de questions qui venaient soumettre le doute à ses yeux. Qu’il n’osait pas poser parce qu’alors tout deviendrait peut-être un peu trop réel au final. Mais ce qu’il redoutait sans doute le plus, c’était que leur histoire soit une erreur pour de bon.

« Et si on allait ailleurs, tous les deux ? »
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Freya Myers aime ce message


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