OXFORD MY LIFE
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One more light feat. Charles

@ Siobhan Roy

Siobhan Roy
ADMIN — SHAKE IT OFF
50 03/06/2023

self .absolaime britannique
#
Dim 6 Aoû 2023 - 14:15


together we are stronger
feat.   @Charles Daubigney   


Dans l’enceinte de ces murs le monde n’existait plus, noyé dans le manteau de pénombre, enterré sous ces beats assourdissants que dégueulaient de colossales enceintes. Ici qui l’on était dehors importait peu. J’aurais bien pu être une consanguine descendant en ligne zigzaguante de l’autre bouffon couronné ou une putain en quête du prochain pigeon à qui elle vendrait ses fesses avant de le plumer… Ici tout le monde s’en serait fichu. Ici je pouvais être qui je désirais être et non plus celle que, dehors, l’on ne cessait de renvoyer à ses erreurs. Et dieu comme diable savaient à quel point celles-ci étaient nombreuses.

« Tu me remets la même chose Max s’il te plait ?

— Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Tu en as déjà alignés pas mal, avait répliqué dans un sourire trop sincère celui qui vint se poser deux secondes face à moi.
— Et quoi ? Aurais-tu peur que je fasse de mauvaises rencontres ? C’est presque mignon tu sais ?

— Tu te flattes ma chérie. Si tu devais rencontrer quelqu’un ce soir c’est cette personne que je plaindrais. Je connais, trop bien, tes bons côtés mais je tente encore de me remettre des mauvais.
— Pourquoi me jetterais je des fleurs quand tu le fais si bien ?»


Il fallait cependant reconnaître que le monsieur avait vu juste : me survivre était parfois bien compliqué. Et je ne parlais pas même de l’un de ces êtres que je ramenais dans mon lit au détour d’un caprice charnel et que j’avais parfois la cruauté de rappeler. Plusieurs étaient tombés amoureux. Plusieurs ambitionnaient ouvertement de me rendre assez heureuse pour que j’embrasse une stabilité que jusque là je fuyais si bien que j’avais fait de mon existence entière un champs de ruines. Jean n’avait ni fortune ni réel avenir mais il était un homme bien et je savais que si je lui avais donné sa chance alors j’aurais peut-être en effet eu ma chance. Un soupir qui s’exhalait de mes lèvres jusqu’avant que ne surgisse sous mes yeux un verre de mon cocktail préféré.

« Cadeau de la maison.
— Si tu espérais m’acheter avec un verre tu risques d’être déçu mon chou. Mes fesses valent plus non ?

— Certainement plus que tu ne le penses même. Je déteste quand tu te dénigres ainsi Siobhan…»

Un haussement d’épaules et ma tête qui plongeait dans mon verre pour ne pas lui montrer le rose monter à mes joues. C’était gentil de sa part. De m’offrir ce verre. De venir me parler moi qui tirait une tête de trois pieds de long et me montrait si peu aimable que si je l’avais pu je me serais foutue une claque.

« Sirius n’est pas avec toi ce soir ?»

Alors que je haussais les épaules incapable de répondre il avait ajouté, une main amicale venant se poser sur la mienne.

« Si jamais tu veux en parler…
— Nan mais tu te prends pour qui à la fin ?! Je n’ai besoin de personne ! Et encore moins d’un minable barman dans un club de troisième zone !»


J’en serais quitte pour lui présenter des excuses la prochaine fois que je viendrais m’échouer à son zinc. Et c’est sans doute parce qu’il ne le savait que trop bien que celui qui se décrivait lui-même comme mon ami me laissa partir. Il me connaissait, m’avait déjà vue monter dans les tours pour des peccadilles, disparaître en mode drama queen et lui revenir quelques lunes, amants et aventures malheureuses plus tard. Quand j’avais besoin de me confier à l’une des seules personnes au monde qui ne me jugeait ni ne me condamnait. Et ce soir j’en avais besoin. Vraiment. Désespérément besoin même.

« Je t’aime Siobhan mais…»

Pour mon père c’était ma dernière incartade avec sa voiture alors que j’étais sous l’emprise des stupéfiants qui avait eu raison de sa patience.  Lorsque j’étais rentrée il y avait trois jours j’avais trouvé mes affaires jetées dans un sac et une enveloppe contenant juste assez pour me payer un billet pour la France où habitait ma mère. Elle acceptait de me prendre en charge. Rien que la tournure m’avait donné la nausée et c’était avec le peu de fierté qu’il me restait que je lui balançais son fric à la figure et me tirais. J’avais appelé Tamsin mais celle-ci m’avait elle aussi proposé de l’argent. Depuis qu’elle avait emménagé avec son vieux médecin elle avait visiblement décidé que mes problèmes et moi étions de trop. Et si cela ne suffisait pas j’avais commis l’erreur ultime d’aller voir Sirius. Mon petit ami. Apparemment pour lui aussi j’étais devenue une pièce encombrante et superflue au paysage de sa vie. Mais comment lutter contre une femme qui non seulement était sublime mais lui avait donné un enfant ?

Ma vie était une longue succession d’erreurs et des pires des choix possibles. Je payais aujourd’hui l’addition de mes inconséquences.

« Je… Je n’ai personne à appeler…»


Une voix sourde, à peine audible alors que je tentais d’étouffer les sanglots qui secouaient mon corps et faisait vibrer ma voix.

« J’suis… désolée… Je… S’il… te… plaît… S’il te plaît… Raccroches pas…»


Mon téléphone qui m’échappait et tombait au sol avant que je n’ai eu le temps d’expliquer ma situation. Que j’étais la reine des garces. Que je me retrouvais seule et paumée dans ma propre existence et qu’alors que je me retrouvais dans un squat connu pour être le repaire des junkies c’était vers lui que je me tournais. Celui dont je murmurais le prénom alors que je me recroquevillais dans un coin et pleurais, épuisée.

« S’il te plaît Charles… Viens me chercher… S’il te plait… S’il te plaît…»


Je n’avais pas eu le temps de lui communiquer l’adresse ? Ou l’avais je fait ? Il ne me semblait pas. Mais l’avantage des téléphones modernes ? Partager sa position avec ses contacts. J’avais toujours été contre ces méthodes de flicage. En l’occurrence c’était ce même traçage qui pourrait ce soir me sauver.

Si Charles ne m’abandonnait pas, lui.
Pourtant je n’avais pas peur : il viendrait.
Je le sentais.
Même si ne ne comprenais pas ce qui pourrait le pousser à le faire.
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@ Charles Daubigney

Charles Daubigney
NEWBIE SUR OML
7 07/06/2023

absolaime Anglais
#
Dim 6 Aoû 2023 - 21:47


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feat.   @Siobhan Roy   


Après cette escapade parisienne, le retour à Oxford avait été légèrement étrange calme et presque fade. Jusqu’à ce que je recroise Siobhan. Elle qui m’avait pourtant assuré que Paris ne serait qu’une exception à nos histoires. Mais j’aurais menti si j’avais dit que je m’en contenterai. Au contraire, j’avais été plus qu’heureux de la revoir. Et dans la même veine, je devais avouer que je n’arrivais pas à me sortir la jeune femme de l’esprit. Surtout, je n’en avais absolument pas envie. Elle était une bouffée d’oxygène et jusque-là, je ne m’étais pas rendu compte que j’étais en apnée, que je me retenais sans le savoir.

Il avait suffi qu’une tornade débarque dans ma vie pour que je m’en aperçoive. Pourtant, ce n’était pas une histoire de coup de foudre, non, je n’y avais jamais cru. Pas de passion dévorante qui se termine en tragédie. Et pourtant… Pourtant, il n’avait fallu qu’un seul coup de fil, en pleine nuit – ou tôt sur le matin pour ce que cela importait ? Pour raviver un cœur que j’aurais pourtant voulu croire hermétique à tout sentiment.

« Allo ? »

Un réveil auquel je ne m’étais pas attendu, les brumes du sommeil s’accrochant encore à mon esprit.

« Siobhan ? »

Le ton de sa voix m’avait fait me redresser d’un bon dans mon lit.

« Où es-tu ? Est-ce que ça va ? »

A sa voix, quelque chose clochait.

« Je viens. Je te promet je viens. »

Quelques secondes plus tard, je bondissais hors de mon lit, attrapant des affaires pour m’habiller à la hâte. Je n’avais aucune idée d’où elle se trouvait mais heureusement, avant de céder à une panique contre-productive, j’avais pensé aux applications de localisation et quand j’avais cherché dans les partages de localisation, j’avais pu trouver la trace de Siobhan. Mes clés que j’avais saisi et l’instant d’après je m’engouffrais dans ma voiture.

A ce moment-là, les doigts de Morphée encore accrochés à mon esprit, je n’avais qu’une seule idée en tête : rejoindre Siobhan. Pourquoi ? Elle m’avait appelé en plein milieu de la nuit. Ce n’était pas un hasard. Du moins, je refusais de le penser. Peut-être que je me berçais d’illusions mais s’il ne devait y avoir qu’une chance qu’elle ait réellement besoin de moi, alors je me devais de la saisir.

Ma voiture que je garais dans un crissement de freins et de pneus martyrisés.

« Siobhan ! »

J’avais déboulé dans ce squat comme un boulet de canon, m’attirant les grognements outrés des squatteurs importunés. Mais je m’en moquais bien, une seule et unique personne m’intéressait à ce moment là. Et j’avais fini par la trouver.

« Sobhan ! »

Je m’étais précipité à ses cotés et l’avais prise dans mes bras.

« Je suis là, ça va aller. »

Je l’avais fixée avec inquiétude avant de l’aider à se relever. Je l’avais observée à la recherche de blessures physiques. Je n’en avais vu aucune, mais je ne souhaitais pas m’attarder dans cet endroit glauque. Alors autant quitter les lieux dès maintenant.

« Viens. On rentre. »

Je l’avais entraînée jusqu’à ma voiture et j’avais conduit jusqu’à chez moi. Des questions me brûlaient les lèvres, mais je préférais attendre qu’on soit en sécurité. Quoi que cela puisse signifiait en vérité. J’avais l’impression que Siobhan s’était apaisée durant le trajet, mais je ne pouvais pas en être certain.

« Tu veux boire quelque chose ? Un thé ? Grignoter ? »

Avec douceur, je l’avais guidée jusqu’au canapé et j’étais allé mettre de l’eau à chauffer. Puis j’avais ramené un plaid et j’en avais entouré la jeune femme.

« Tu veux en discuter ou tu préfères dormir ? Désolé de te dire ça comme ça, mais tu as une sale tête, tu es sure que ça va aller ? »

Je m’étais assis à coté d’elle et l’avais attirée à moi en une étreinte qui se voulait protectrice.

« Tu ne crains rien ici et tu n’as pas à t’excuser de quoi que ce soit. »

Pas envers moi, en tout cas. Si c’était pour avoir écourté ma nuit, cela n’avait aucune importance. Si je pouvais l’aider, cela valait amplement toutes les interruptions et tous les réveils nocturnes. Pour le moment, tout ce qui m’importait, c’était l’état de la jeune femme sur mon canapé.

« Tu ne risques rien ici, vraiment. Dis moi ce dont tu as besoin. »

Une tasse de thé, une nuit de sommeil, un sandwich, peu importait ce dont elle avait besoin, je m’efforcerai de le lui apporter.
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@ Siobhan Roy

Siobhan Roy
ADMIN — SHAKE IT OFF
50 03/06/2023

self .absolaime britannique
#
Sam 2 Sep 2023 - 20:32


together we are stronger
feat.   @Charles Daubigney   


Quand je m’étais retrouvée dans cet immeuble insalubre et qui devait bientôt être démoli au nom d’une gentrification toujours plus galopante j’avais senti le poids de mes erreurs m’écraser. A mon épaule ce sac maigrelet rempli de ce peu qui constituait pourtant toute ma vie en cet instant précis : mon passeport, permis de conduire et quelques paperasses idiotes. Pas même de carte de crédit le distributeur de la gare ayant goulûment avalé la dernière que je possédais encore. Mon père avait finalement mis sa menace à exécution et m’avait coupé les vivres. Je ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Peut-être que s’il avait eu l’amour et le courage de le faire plus tôt alors peut-être n’en serions-nous effectivement pas là tous.

« Si tu as envie d’un peu de chaleur …»

Des mots gorgés de sous entendus graveleux qui m’avaient faite sursauter et baisser les yeux pour ne pas voir celui qui les avait prononcés. Depuis trois nuits que je dormais dans cette cour des miracles modernes j’en avais appris les règles de base et indispensables pour quiconque entendait éviter les problèmes. Et il y avait une ironie qu’en d’autres circonstances j’aurais sans doutes pu priser : moi qui n’avait jusque là vécu que pour et par le regard des autres je me retrouvais à le fuir, à raser les murs et à balayer le sol de mes prunelles apeurées. Ici j’avais appris que pour vivre il fallait parfois cesser d’exister.  

Je pensais que la première nuit serait la plus dure. Qu’après avoir passé la journée à tenter en vain de trouver une solution à mon problème je m’endormirais comme une masse. Qu’après avoir appelé tous ces gens qui étaient si prompts à se dire mes amis mais qui, quand je leur confiais à mots voilés et la honte aux joues ma situation des plus précaires, avaient eu vite fait de raccrocher après m’avoir envoyé force, amour et courage… Qu’après être demeurée figée dans ma douleur et la gorge nouée par le désespoir devant l’amère réalisation que j’étais seule… J’avais naïvement pensé que je m’endormirais. Mais il n’en avait rien été et ma nuit avait été hantée par mes peurs et ces foultitudes de bruits rampant sous les planchers vermoulus, grognant aux lèvres des ivrognes assoupis et éructant aux bouches dégueulasses de ce souteneur qui après avoir rançonné et battu sa gagneuse la baisait sans ménagement à moins de trois mètres de l’endroit où je me trouvais. Fermer les yeux pour ne pas voir les siens glisser avec concupiscence sur ma silhouette recroquevillée sur elle-même. Fermer les yeux pour ne plus voir la crasse des lieux. Celle que je sentais coller à mes vêtements, à ma peau. Presque à mon âme. Envie de me laver. Envie de crever. Et finalement le répit que je trouvais dans ce sommeil agité que mes larmes avaient eu la mansuétude de m’offrir.

« Charles… J’suis désolée… Je suis tellement désolée…»


Je ne savais même pas de quoi je tentais si pathétiquement de m’excuser. Mais je savais que j’éprouvais le plus impérieux des besoins de le faire. Dire à cet homme que je ne connaissais pour ainsi dire pas mais qui était le seul à avoir daigné me répondre que j’étais sincèrement désolée. De l’avoir réveillé et fait venir me chercher dans cet endroit où personne ne devrait jamais mettre un pied. Désolée de devoir lui imposer ce rôle de preux chevalier qui était assurément le dernier qu’il ait dû vouloir endosser. Désolée de lui infliger la vue de mon état des plus lamentables. Pourtant quand sa voix avait résonné dans l’air vicié de cet antichambre des enfers j’avais senti l’espoir renaître en moi. Et quand il m’avait ramenée à lui et serrée tout contre lui je m’étais sans pudeur agrippée au coton de son tee-shirt.

« S’il te plaît… Désolée… Merci… S’il te plaît … Merci… Pardon…»


Des mots. Non, des litanies païennes où les mots s’entrecoupaient de mes sanglots et se ponctuaient de mes larmes à la peau de son cou. Des mots. Non, une prière impie pour remercier autant qu’implorer le pardon. Des mots. Oui, les plus sincères que j’ai jamais offerts à qui que ce soit et c’ était à Charles que je les offrais.

« Rentrer ? Où ? Je n’ai nulle part où rentrer.»


Un sanglot que je hoquetais tout en relevant le bleu de mes yeux pour mieux l’unir à celui de ses prunelles.

« Je n’ai personne vers qui rentrer. Personne… Personne…»


Et ce simple mot me faisait un mal de chien. Ma mère n’avait jamais voulu de nous, préférant ne garder que Bellamy. Son fils, sa merveille. Mon père n’avait jamais caché la honte que ma conduite si libre et parfois chaotique je l’admets pouvait lui inspirer. Aujourd’hui je savais que son amour allait tout entier à cette jumelle qui était la moitié de moi mais qui elle aussi s’était lassée de mes errances. Seul Sirius trouvait grâce à mes yeux. A lui seul j’accorderais mon pardon si jamais je venais à ne pas couler. Sirius m’avait quittée par amour. L’amour d’une femme. L’amour de son enfant et contre ce dernier même moi je m’effaçais. Quant à ces amis qui n’entendaient l’être que lorsque tout allait bien…

« Je te dois la vie.
avais-je dit alors qu’il m’aidait à monter en voiture et en retenant un instant sa main de la mienne Si tu n’étais pas venu je…»

Ma main qui se retirait, tremblant comme le reste de mon corps, pour mieux venir se poser sur cette vitre qu’elle ne quitta pas pendant tout le temps que dura le trajet. Dans ma tête mes derniers mots tournoyaient. Encore et encore. S’il n’était pas venu lui non plus qu’aurais-je fait ? Aurais-je  vraiment attenté à mes jours ? Oui, je le pense. Parce que la douleur était si aiguë qu’elle en devenait indicible. Parce que l’avenir n’avait plus même de sens. Et que l’envie de seulement essayer de m’accrocher avait périclité en même temps que j’avais vu les gens supposés m’aimer assez pour m’aider me rejeter. La vie n’a pas de sens si elle n’est qu’une douleur où culpabilité, remords et regrets s’unissent pour vous déchiqueter le coeur et l’âme. Mais Charles était venu.

« Tu es le seul… À être venu… À avoir décroché… Toi.»


Mon regard que je lui offris un instant et qui luisait de cette reconnaissance que je n’arrivais pas encore à mettre en paroles quand bien même je le désirais si fort pour une fois. Elton John avait tort : le mot le plus difficile n’est pas « désolé ».  C’est « Merci ».

Cet appartement, son appartement que je découvrais avec timidité alors qu’il m’y faisait entrer. La lumière qui brûla mes rétines et me fit, pour mon presque soulagement, baisser les yeux. Ici tout était si propre, si beau que je ne m’en trouvais que plus sale encore. Poupée de chiffons crasseux qui s’était laissée guider jusqu’à ce meuble bien trop beau que je tremblais de souiller lfde la laideur et de la saleté de mon être plus encore que de celle de mes vêtements.

Quand il me demanda si je voulais quoique ce soit je ne pus pas capable d’articuler ne serait-ce qu’un son et je soupirais alors qu’il se relevait pour aller nous faire chauffer de l’eau. Quand il revint pour m’enrouler dans un plaid je glapis et me reculais brusquement avant de me raisonner à ses mots. « Une sale tête » ? C’était un réflexe nerveux je le savais mais j’en ris.  Pourtant quand il me ramena à lui je me tus. Mes petits doigts qui revenaient s’accrocher à lui comme si j’avais eu peur qu’il ne s’enfuie en réalisant son erreur. Peur qu’il ne me jette finalement dehors. Peur qu’il me garde aussi. Terreur qu’il pense ces mots qu’il prononçait avec une telle sincérité que je me remis à pleurer. Une minute. Deux minutes. La bouilloire qui sifflait pour mieux nous rappeler son existence.

« Je… Je voudrais prendre une douche s’il te plait.»


J’avais fini par prononcer une phrase complète mais cela m’avait demandé un tel effort que j’en pleurais encore plus. Alors qu’il me répondait j’avisais sur la table basse un bloc de post-it et un crayon. M’en saisissant j’en rédigeais plusieurs. Sur le premier je confessais que l’on m’avait fait mal. Sur le second j’avais écrit cette supplique «  Aide moi à me souvenir comment vouloir vivre. » Sur le troisième un mot que j’aurais hurlé si je l’avais pu.

Merci.
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@ Charles Daubigney

Charles Daubigney
NEWBIE SUR OML
7 07/06/2023

absolaime Anglais
#
Sam 2 Sep 2023 - 21:33


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feat.   @Siobhan Roy   


Je ne m’étais pas attendu à trouver Siobhan dans cet état et si je m’efforçais d’avoir l’air calme, mais pour une fois, j’étais plus proche de la panique qu’autre chose. J’ignorais ce qui avait poussé Siobhan à cette extrême, mais je n’allais pas la laisser seule. Elle m’avait appelé. Pourquoi moi ? Je n’en avais aucune idée, mais je ne pouvais pas la laisser tomber.

« Je suis là. Viens avec moi. S’il te plaît. »

Avec douceur, je l’attirais hors de ce cloaque, vers la lumière ? Pas vraiment, il faisait encore nuit noire, mais vers un endroit que j’espérais capable de l’apaiser un peu ou du moins, de pouvoir lui changer les idées.

« Chez moi. Tu peux venir chez moi. »

Drôle de manière de la ramener pour la première fois chez moi. Mais je m’en moquais. Le but était de l’emmener en lieu sur. En sécurité.

« Tu ne me dois rien. »

J’avais brièvement serré ses doigts.

« Je suis venu et je le referai sans l’ombre d’une hésitation. »

Le silence du trajet m’avait paru bien inconfortable, pour une fois. Je glissais de temps à autre un regard vers la jeune femme. Je ne savais pas ce qui l’avait poussée à rejoindre cet endroit, mais ce n’était pas la question à poser à cet instant.

« Vu l’heure, tu avais besoin d’aide. Je n’ai pas eu à réfléchir. »

Venant de n’importe qui d’autre, cet appel serait probablement tombé aux oubliettes. Mais lorsque son nom s’était affiché, je n’avais pas eu à réfléchir. J’aurais sans doute préféré qu’elle découvre mon appartement d’une autre manière, mais cela n’avait au final, aucune importante. Elle avait l’air si perdue, incapable de dire un mot ou de faire quoi que ce soit. J’avais proposé un thé, presque en réflexe. Même le rire que je lui tirais semblait essentiellement nerveux, mais c’était une réaction. Puis les larmes revinrent.

« Bien sur. Je peux te prêter des affaires si tu le souhaites. »

J’étais allé lui chercher des habits et un drap de bain, que j’avais déposé dans la salle de bains à son intention. Je ne savais pas vraiment comment aider mais j’allais faire de mon mieux. J’étais revenu au salon et je lui avais fait un sourire que j’espérai rassurant.

« Je t’ai déposé ce qu’il faut dans la salle de bains. Mais si tu as besoin d’autre chose, n’hésite pas. Un sac pour tes affaires, n’importe quoi, tu n’auras qu’à me le dire. »

Je lui avais montré la salle de bains et je l’avais laissée seule. Je me sentais étrangement désemparé face à la situation. J’étais retourné au salon, pour préparer les deux tasses de thé, songeant qu’elle aurait probablement besoin soit de dormir, soit de quelque chose de plus fort. J’avais réprimé un bâillement et bus une gorgée de thé brûlant, avant d’aller rapidement préparer le lit de la chambre d’ami, histoire qu’elle puisse se reposer le cas échéant. Et j’avais avisé les mots qu’elle m’avait écrit. Trois mots qui firent se lever des tempêtes de sentiments contradictoires en moi. Mais pour Siobhan, il fallait que je reste calme. Elle n’avait pas besoin de ma colère, mais de ma présence. Au lieu de ça, j’avais sorti quelques gâteaux au cas où elle veuille grignoter et si jamais, j’avais aussi des boissons plus fortes à boire. Un soupir m’avait échappé et je m’étais approché de la salle de bains. J’avais regardé mon téléphone. Ce petit objet de malheur m’avait sans doute coûté une nuit de sommeil, mais je n’en avais cure.

« Je suis dans le salon, Siobhan. Prends ton temps et rejoins moi quand tu es prête, ok ? »

Je ne savais pas si j’étais la personne la mieux placée pour pouvoir aider Siobhan à traverser cette tempête. J’avais attendu qu’elle me rejoigne.

« Je t’ai préparé la chambre d’ami si tu veux dormir. Et… si tu le souhaites, mon père est commissaire. S’il peut aider. »

Je m’étais approché pour saisir sa main avec douceur.

« Quelle que soit ta décision, je suis là et je ne te laisserai pas tomber. Tu peux rester ici autant de temps que tu le souhaites. »

Un baiser que je déposais à son front, bien plus sage que ne le furent nos étreintes passées.

« Et merci à toi de me faire confiance pour t’aider. Tu n’es pas seule. Je suis là et je ne dis pas cela pour te faire plaisir ou pour un soir. Je serais là à chaque fois que tu en auras besoin. »


Plus que je ne l’avais jamais été pour qui que ce soit. Mais cela, peut-être qu’elle ne le saurait jamais.  Ou peut-être qu’un jour je le lui dirais, ce soir n’était sans doute pas le meilleur moment pour dire cela, en rentrant dans les détails. Elle n’avait besoin que de savoir que je serais là pour elle.
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@ Siobhan Roy

Siobhan Roy
ADMIN — SHAKE IT OFF
50 03/06/2023

self .absolaime britannique
#
Dim 3 Sep 2023 - 20:28


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feat.   @Charles Daubigney   


« Yesterday, all my troubles seemed so far away »

Les notes de cette chanson que je n’avais ironiquement jamais supportée mais qui s’invitait à mes lèvres alors que j’observais à la dérobée celui à qui j’aurais aimé confier tant de choses mais auquel je ne parvenais qu’à offrir ces larmes qui n’en finissaient plus de rouler à mes joues blêmes.

Et de cet « hier » déjà si lointain que j’en étais venue les derniers jours à me demander si je ne l’avais pas rêvé je m’aperçus n’avoir rien oublier. Charles se mouvait dans sa cuisine, prenant sa bouilloire là, attrapant le thé ici. Il vivait. Et cela ne me rendait que plus confuse encore tant, à côté, je me faisais l’effet d’être plus morte que vive. Il me parlait, avec ce calme olympien qui aurait pu me paraître indifférence s’il n’y avait au fond de l’azur de ses iris une houle d’inquiétude dont je détestais être la cause.

Et l’envie, si prégnante qu’elle en était douloureuse, de remonter le temps jusqu’à nous perdre ensemble dans cet « hier » où tout me semblait alors si léger. Possible, aussi. Surtout. Tant de mots qui brûlaient à mes tripes et que j’aurais voulu pouvoir hurler pour mieux endiguer les siens. Y répondre, aussi. Surtout.

Quelque part je lui en voulais. D’être venu me sauver de ce précipice sans fonds où j’étais prête à me laisser tomber. Une sortie dont mes proches auraient dit qu’elle était l’image de mon existence :  sans panache ni regrets. Pour une fois j’étais même prête à leur donner raison. Mais il était venu et plus encore que des regrets Charles m’avait insufflé l’envie. Pas celle à laquelle nos corps s’étaient embrasés et consumés lors de notre escapade parisienne. Pas non plus celle que j’avais eue à mon retour en Angleterre de le revoir. Et mes commissures s’étaient timidement retroussées sans même que je ne m’en aperçoive tandis que je me souvenais de ce téléphone que j’avais si longuement fixé que j’avais fini par en loucher. Je voulais qu’il sonne ou vibre. Je voulais un appel ou un texto. Je voulais le retrouver. A l’époque je désirais l’ardeur indécente de son corps. Envie de baiser sauvagement. Envie de jouir bruyamment. Ça, je connaissais. Ça, je maîtrisais.

« Je…»


Je le regardais alors que nous arrivions dans cette salle d’eau où je voyais nos reflets se dessiner dans le miroir. Fascinée, terrifiée aussi j’étais incapable de répondre à sa proposition. Tout ce que je voulais, vraiment ? C’était un mensonge et nous le savions l’un comme l’autre. Alors je me muselais car la seule chose que j’eus pu lui réclamer en cet instant précis était sûrement la seule qu’il m’aurait refusée. La mort ? Pas même. Ça, c’est ce à quoi il m’avait d’ores et déjà arrachée, volée. Pas même en surgissant dans ce mouroir moderne où j’étais venue m’échouer. Pas non plus en me dorlotant de ces mots dont il avait deviné sans mal qu’ils étaient ceux qui m’apaiseraient un tant soit peu. Mais quand il avait laissé tomber le masque et m’avait montré un éclat -encore bien minuscule, de celui qu’il était aussi. Cet homme m’avait offert un peu de sa vérité. J’avais envie d’en faire de même. Et, pour cela, il me fallait vivre. Charles me donnait envie de vivre. Malgré la peur et la douleur. Je le honnis pour cela ! C’est vrai. Mais en mon sein je sentis, je le jure, mon coeur sursauter.

« Pas ce soir… Je voudrais mais… Je n’y arrive pas…»


«Hier » s’éloignait de mes mots pour mieux laisser la place à un présent encore bien fragile et maladroit tant j’ignorais quoi en faire. J’étais entrée dans la salle de bains et avait refermé la porte derriere moi. Une seconde qui s’enfuit pour se faire minutes sans même que j’en eus conscience. Ma main que j’ôtais enfin de la poignée avant que de me raviser. Rouvrant la porte à la volée je courus pour rattraper celui qui me tournais encore le dos quand je le serrais dans mes bras. Un mot, pas le même, qui resta coincé dans ma gorge. Celui que je traçais au vêtement de Charles. « Demain ». Une promesse. Celle d’essayer, c’était le mieux que je puis faire.

Une douche qui lava ma peau laissant apparaître des stigmates que j’avais tant voulu effacer que ma peau en avait rougi d’être tant frottée. Un corps que je refusais de regarder et que je répugnais tant à toucher que le derme en était encore détrempé quand je commençais à enfiler les vêtements que m’avait prêtés mon hôte. Un glapissement que j’étouffais prestement alors qu’il venait me prévenir qu’il m’attendait dans le salon. Mes prunelles qui dardèrent un instant cette porte fermée. L’envie de l’ouvrir pour le rejoindre. Une envie toute aussi forte de sauter par la fenêtre et de disparaître dans la nuit. Courir loin et sans me retourner. Courir avant que le prochain verbe que nous conjuguions ensemble Charles et moi ne soit plus « jouir » mais « souffrir».

« J’arrive. »


Souffler une réponse pour m’ancrer dans le présent et refuser une énième fuite avant. Lui dire c’était lui promettre à lui à qui je n’avais jamais menti. Mes vêtements souillés que je ramassais et roulais en boule avant que de sortir mon corps cabossé flottant dans le pull et le pantalon de jogging de celui qui n’était pourtant pas des plus épais.

Quand j’arrivais dans le salon, mon visage en grande partie caché par le rideau de mes cheveux perlés d’eau, j’avisais une cheminée. Venant m’agenouiller devant j’ouvris la porte en verre protégeant le foyer et préparais lentement de quoi allumer un feu. Nous étions en plein été mais je tremblais de froid et, surtout, je voulais voir flamber ces vêtements qui me rappelaient bien trop ma mésaventure. Une allumette que je sortis de sa boîte mais que je n’eus pas le temps de craquer Charles m’ayant rejointe. Une ébauche de sourire devant sa proposition de dormir que j’allais poliment décliner quand la révélation sur son père me fit me figer.

J’avais levé mon regard. Pas jusqu’à oser rechercher le sien mais bien assez pour le poser sur nos mains comme jointes. Des mots que je peinais à trouver sans avoir le temps d’en placer un seul tant les siens s’écoulaient, ruisselaient jusqu’à mon cœur. Quand ses lèvres touchèrent mon front je nouais nos doigts. Quand il me proposa de demeurer chez lui le temps que je jugerais nécessaire je le regardais fixement. Comme pour mieux trouver à son visage la preuve qu’il mentait, que lui aussi voulait que je parte. Mais il n’en fut rien. Il était sincère.

« A Paris… Tu m’as menti…»


Mes vêtements, éléments de preuves, que je reposais sans pour autant les quitter du regard.

« Tu n’es pas un connard.»


Ma carcasse que je traînais jusqu’à cette assiette emplie de ces biscuits qui faisaient saliver mes entrailles. Un dans chaque main je pris le temps de les engloutir ainsi que huit autres de leurs petits frères. Puis mes fesses qui retombaient sur mes talons comme mon menton le faisait sur ma poitrine. Et me voilà pénitente qui murmurait dans un souffle des plus ténus.

« Tu … m’accompagnerais ?»


Ma tête que je relevais et de nouveau nos regards qui se croisaient, par l’entremise de la baie vitrée du salon cette fois.

« Voir ton père ? Tu m’accompagnerais si je décidais de porter plainte ?»


Puis je délaissais la vitre et me retournais vers lui devant qui je m’assis en tailleur. Le bout de mes doigts que j’embrassais avant que de venir les poser à cet endroit où je pus sentir son coeur battre.  C’était ma manière de le remercier. C’était ma façon de lui dire tout ce que je ne saurais probablement jamais lui dire.

Merci.
Pardon.
Garde moi.
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@ Charles Daubigney

Charles Daubigney
NEWBIE SUR OML
7 07/06/2023

absolaime Anglais
#
Lun 11 Sep 2023 - 22:23


together we are stronger
feat.   @Siobhan Roy   


Je ne savais pas ce qui me poussait à me monter si protecteur envers Siobhan. Ce n'était pas parce qu'elle m'avait appelé au secours. Elle n'aurait pas été la première à le faire. Non, quelque chose d'autre m'avait poussé à le faire. Pas seulement l'envie ou l'espoir de pouvoir coucher à nouveau avec elle, ni celle de jouer aux preux chevaliers. Non. Je ne me l'expliquais pas, et j'aurais probablement le temps de réfléchir à ce sujet plus tard. L'important était de m'occuper de Siobhan, de la rassurer si c'était en mon pouvoir. Je tentais de ne pas laisser voir ma colère - pas contre Siobhan évidemment. Contre la ou les personnes qui l'avaient mise dans cet état. Mais pour le moment, je voulais uniquement qu'elle se sente à l'aise, qu'elle se repose.

« Tu n'as pas besoin de me dire quoi que ce soit si tu n'en as pas envie. »

Un sourire que j'espérais rassurant pour elle.

« Ne te force pas à quoi que ce soit. Tout ce qui importe, c'est que tu sois en sécurité. »

Je l'avais ensuite laissée seule dans la salle de bains. Et après avoir lu ses trois mots, c'était presque moi qui aurait eu besoin de prendre une douche glacée pour ne pas exploser de colère.

L'entendre dire « j'arrive » me rassura un tout petit peu. Je n'osais imaginer ce qui pouvait traverser son esprit à ce moment-là. Je l'avais donc laissé revenir, à son rythme. Je ne pouvais pas faire grand chose de plus. Je l'avais observée alors qu'elle avançait doucement vers la cheminée et préparait de quoi faire une flambée. Mes mots, qui s'échappèrent dans les airs avant de la faire se figer lorsque je mentionnais mon père. Elle avait relevé les yeux. Et enfin, j'obtins une réaction d'elle après avoir embrassé son front. Elle avait noué ses doigts aux miens. Sans doute avait-elle cherché la trace du mensonge sur mon être. Il n'en était rien pourtant. Je n'étais, à ce moment-là rien d'autre que parfaitement sincère. La mention de Paris me fit dresser les sourcils.

« Je le suis. Mais pas tout le temps. Tout le monde ne mérite pas mon attention. Et rares sont celles et ceux qui parviennent à gagner plus que cela. »

Ma confiance. Mon affection. Je ne savais pas exactement ce qu'elle avait gagné précisément. Mais elle l'avait et probablement pour un long moment. Elle était allée manger des biscuits.

« Si tu le souhaites, oui. » avais-je répondu sans l'ombre d'une seconde d'hésitation.

Mon père pouvait se montrer assez impressionnant quand il le voulait. Et même sans cela, je ne doutai pas que Siobhan puisse avoir besoin d'un soutien que je n'avais pas peur de lui apporter.

« Je t'accompagnerai à chaque fois que tu auras besoin d'aide. »

J'avais fini par s'asseoir en tailleur, face à elle, mais à distance. Je ne voulais pas l'effrayer ou donner l'impression d'avoir de mauvaises intentions. Elle finit par me rejoindre.

« Je te promet que les personnes qui t'ont fait du mal le paieront. »

D'une manière ou d'une autre, je ne laisserai pas ces actes impunis. Même si cela pouvait me couter cher. C'était un risque que je n'hésiterai pas à prendre. Je lui souris après qu'elle ait embrassé ses doigts avant de les poser à mon cœur.

« Nous irons demain... Tout à l'heure, si tu le désires. »

La tasse de thé que je poussais légèrement vers elle. J'aurais aimé pouvoir la réconforter vraiment. Je savais qu'elle voulait me remercier, c'était ainsi que j'avais perçu son geste, quand les mots se refusaient à elle. Je n'avais pas besoin de les entendre.

« Et je le pensais vraiment quand je te proposai de rester ici. »

Un sourire à nouveau.

« Sans arrière pensée aucune. Si tu as besoin d'un endroit où te poser en attendant, tu peux rester ici. La chambre d'ami est à toi si tu le souhaites. »

Je me moquais qu'elle y squatte un jour ou un an. Qu'elle ne dépense pas un centime pour le loyer. J'étais plus que capable de gérer cela.

« Considères toi comme invitée ici. »

J'avais pris une gorgée de mon thé. Un geste si banal et normal qu'il ne m'en parut que plus incongru vu cette situation.

« Et surtout, ne t'excuses pas de quoi que ce soit, tu n'as pas à le faire, pas avec moi. »

Demain, ce serait une autre histoire, mais nous écririons ce chapitre, quel qu'il soit, tout les deux, ensemble. Si elle avait besoin d'un soutien, elle l'aurait. Elle et moi, nous ferions front ensemble si elle le désirait. Et personne ne m’empêcherait de veiller sur elle.
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