OXFORD MY LIFE
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In her name feat. Charles

@ Tamsin Roy

Tamsin Roy
ADMIN — MOGWAI EN MARSHMALLOW
116 05/05/2023

self pour l’avatar et Redfox pour la signature .absolaime/ Mae. britannique
#
Sam 2 Sep 2023 - 20:38


together we are stronger
feat.   @Charles Daubigney   


Mercredi 2 août


« Si jamais tu la vois peux-tu lui demander de m’appeler s’il te plait ?»


Le blanc de sa dent qui vint mordiller le rose de ses lèvres alors que ses yeux fixaient un horizon si étincelant ce matin-là qu’il en devenait aveuglant. Des mots que son interlocuteur lui offrit et auxquels l’étudiante répondit par un bien inutile hochement de tête. Oh oui ! Elle connaissait sa jumelle ! Sirius avait sans doute raison : sa dernière dispute en date avec leur père avait du tant la vexer qu’elle devait sûrement bouder et tempêter chez l’un ou l’autre de ses innombrables amis. Elle finirait par revenir une fois l’orage passé. N’était-ce pas toujours ce qu’elle faisait ? Tamsin avait embrassé l’aube qui achevait de se lever avant que de ramener son regard à l’écran de son téléphone. Douze appels en absence. Tous datés de la nuit d’hier et émanant de sa jumelle. Qu’est-ce qui avait bien pu lui prendre de l’appeler à une heure aussi indue ?! Les gens dormaient la nuit ! Enfin, et en l’occurrence, Julian et elle étaient loin de dormir quand elle avait appelé. L’étudiante se souvenait même de s’être agacée de l’insistance de sa sœur. Puis elle s’était glissée tout contre son compagnon. Puisque ni l’un ni l’autre ne dormaient pourquoi ne pas s’occuper de la plus agréable des manières ? L’instant d’après son téléphone avait de nouveau sonné mais c’était à peine si Tamsin l’avait entendu cette fois.

« Bonjour ! Je descends nous préparer le déjeuner ou tu préfères profiter que les enfants soient chez Zipporah pour traîner un peu ? »


La réponse était évidente.

~***~


Mercredi 9 août


« Papa… Je t’ai dit tout ce que je sais !
avait-elle commencé à s’énerver  et tandis que, perchée sur sa moto, ses doigts martelaient le bombé de cet intégral posé sur son réservoir Je te rappelle dès que je sais de quoi il retourne. Promis ! ses yeux qui roulaient dans leurs orbites alors qu’elle tentait de ne pas envoyer paître celui qui lui faisait perdre un temps précieux Papa, faut vraiment que je te laisse. Et, oui promis aussi, je dirais à Siobhan que tu l’aimes et que tu regrettes.»

Ce qui, connaissant sa jumelle, ne lui ferait sûrement ni chaud ni froid. A sa place Tamsin ne savait honnêtement pas comment elle aurait réagi. Elle adorait son père et n’était certes pas la dernière à trouver que sa jumelle abusait en plus d’un domaine et à tant de reprises qu’elle aussi avait plus d’une fois songé à mettre de la distance entre elles. Mais Siobhan était sa soeur, son double même et peu importaient bien ses erreurs ou ses errances rien ne changerait jamais cela. Mais Dieu qu’elle pouvait être agaçante !

« Sérieusement tu déconnes là Sio !»


Des mots qu’elle bougonnait alors que pour la énième fois de la journée et la millionième de la semaine l’étudiante avait tenté de joindre son poison violent de soeur. Mais en vain. Celle-ci se refusait obstinément à décrocher. Et Tamsin en sentait la fureur commencer à gronder sous sa peau. Depuis la veille au soir où elle avait reçu ce laconique et bien trop nébuleux texto elle se faisait un sang d’encre ! Une semaine sans donner la moindre nouvelle à personne et un message qui tombait enfin. Mais quel message ! Le ton était si impersonnel et lapidaire qu’elle s’était un moment demandé si c’était bien sa soeur qui l’avait écrit. Mais cela provenait bien de son numéro et puis qui d’autre que Siobhan aurait pu lui demander de récupérer quelques unes de ses affaires chez leur père ?


J’ai du attendre que Julian arrive pour garder les enfants mais j’arrive. Je serai là dans vingt minutes. Attends moi. Je t’aime Sissi.


Sissi. Comme la princesse que sa jumelle rêvait de devenir quand elles n’étaient pas plus haute que deux pommes , que leurs jeux étaient encore innocents et qu’elles se juraient encore en se tenant par le petit doigt qu’elles ne laisseraient jamais rien ni personne les séparer. Mais l’adolescence, les études et les élans de leurs coeurs avaient fini par enterrer ces si bonnes résolutions. Quand la situation leur avait-elle à ce point échappé qu’elles étaient devenues des étrangères l’une pour l’autre ? Tamsin l’ignorait. Un temps elle avait espéré que puisqu’elles étaient toutes deux épanouies en amour comme dans leurs choix d’avenir alors elles allaient pouvoir se retrouver. Mais Siobhan n’avait pas gardé son emploi. Une fois de plus. Et de ce que lui avait dit Sirius, légèrement gêné aux entournures, elle et lui n’étaient plus ensemble depuis quelques semaines déjà maintenant. Était-ce donc de cela que sa soeur voulait l’entretenir la nuit où Tamsin avait rejeté ses appels ? Était-ce parce qu’elle était vexée qu’elle n’avait pas donné signe de vie depuis ? Elle se rendait compte de l’inquiétude qu’elle leur causait à tous, une fois de plus ? Bien sûr que oui ! Mais Siobhan s’en fichait éperdument ça aussi était certain. Sa jumelle se fichait de tout. Arrivée sur le lieu de leur rendez-vous, au pied d’un immeuble qu’elle ne connaissait pas Tamsin avait garé sa moto et récupéré le sac contenant les affaires de sa soeur. Celui-ci jeté à son épaule elle avait composé son numéro. Pas même le temps d’une sonnerie et l’on décrochait

« Je suis là. Tu es où bon sang ?! Ne me dis pas que tu t’es barrée ! Je ne suis pas d’humeur à supporter tes caprices Sio !»


Étonnée du silence de sa jumelle Tamsin avait commencé à regarder autour d’elle à la recherche de son double. En vain cependant. Puis une silhouette masculine s’était retournée non loin d’elle et lui avait face.  

« Professeur Daubigney ?»


Entre les mains de l’enseignant le téléphone de sa jumelle. Ne comprenant rien à ce qui se tramait ici la jeune femme avait raccroché et observé l’homme qui en fit de même. Sa main resserrée à en être crispée sur la bretelle du sac elle avait franchi la distance les séparant.

« Pourrais-je savoir ce qu’il se passe et pourquoi vous êtes en possession du téléphone de ma jumelle ?»


Puis, regardant autour d’eux elle avait exigé d’une voix sourde

« Où est Siobhan ?!»
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@ Charles Daubigney

Charles Daubigney
NEWBIE SUR OML
7 07/06/2023

absolaime Anglais
#
Sam 2 Sep 2023 - 21:34


together we are stronger
feat.   @Tamsin Roy   


Cela faisait une semaine que Siobhan était chez moi. Je ne savais pas vraiment comment l’aider. Je faisais de mon mieux pour être la pour elle, mais parfois, j’avais envie d’exploser, pas contre elle directement. Je détestais me sentir impuissant. Mais la voir ainsi me crevait le cœur.  Et surtout, je voulais comprendre pourquoi personne n’avait l’air de s’inquiéter pour elle. A la rigueur, que Sirius, son ex, ne la contacte pas, cela pouvait s’entendre, mais sa jumelle ? Quelque chose m’échappait. Même si dans le fond, je ne connaissais pas Siobhan si bien que que cela, dans le fond. Nous avions à peine eu le temps de faire connaissance avant que tout n’explose à deux reprises et en deux façons bien différentes.

J’avais longuement hésité avant de prendre son téléphone, alors qu’elle dormait, ou en tout cas, elle l’avait laissé dans le salon, loin d’elle. Si jamais il avait du être déverrouillé par empreinte digitale alors l’histoire se serait arrêtée là. Mais non, j’avais été en mesure d’accéder à son téléphone. Sa sœur avait essayé de la joindre et Siobhan, si elle avait vu les tentatives, n’avait pas réagi. Je ne pouvais sans doute pas la blâmer. En vérité, je n’aurais su qui blâmer des deux sœurs. Alors, j’avais pris une décision que peut-être je regretterai plus tard. J’avais utilisé le téléphone de Siobhan pour envoyer un message à sa jumelle, lui donnant un rendez-vous et lui demandant d’apporter des affaires de la jeune femme. Il lui fallait plus d’affaires que ce qu’elle avait chez moi, mais ce n’était pas vraiment le moment pour faire une virée shopping. Peut-être que je ne savais pas trop ce que j’avais en tête à ce moment-là, sans doute trop de choses. Beaucoup trop pour ne rien faire de stupide. Mon père m’aurait sans doute reprocher cette impulsivité, lui qui avait toujours prôné d’être une froideur presque mécanique. Ce que je pouvais être la plupart du temps. Sauf quand il s’agissait de Siobhan.

Evidemment, Tamsin avait accepté le rendez-vous. J’avais attendu qu’elle me rejoigne ou plutôt, qu’elle rejoigne le point de rendez-vous que je lui avais fixé. Un peu plus loin que mon domicile. J’avais dans l’idée que peut-être voir sa sœur pourrait être le coup de fouet dont Siobhan avait besoin et que j’étais incapable de lui donner. Mais je voulais surtout m’assurer que cela ne pourrait pas avoir l’effet inverse. Alors, pour l’instant, je n’avais pas l’intention de lui dire que Siobhan vivait chez moi. Je pourrais aisément tricher et lui dire qu’elle m’avait demandé d’aller au rendez-vous à sa place. Je me découvrais un coté plus que protecteur que jamais avec elle.

Le portable qui sonnait. J’avais décroché, pensant révéler qui j’étais à ce moment-là, mais le ton de Tamsin me fit m’abstenir. Je m’étais retourné pour découvrir la jumelle de Siobhan. Mais la ressemblance s’arrêtait à mes yeux au physique. Rien dans l’attitude de Tamsin ne me faisait penser à Siobhan.

« C’est bien moi. » avais-je froidement répondu.

Un regard que nous échangeâmes, à nous jauger l’un l’autre.

« Il ne serait pas un peu tard pour réellement vous inquiéter de votre sœur ? »

Se contenter d’appels et de messages, sans chercher à localiser sa jumelle…

« Elle est en sécurité. »

Du moins, je l’espérais. Chez moi. Et je commençais à penser que j’aurais mieux fait d’y rester.

« Une semaine depuis que votre père l’a totalement mise à la porte et ce n’est que maintenant que vous vous souciez réellement de savoir où elle est ? »

Il aurait pu se passer n’importe quoi. J’aurais pu être un psychopathe et ce n’était que maintenant qu’elle s’inquiétait pour Siobhan ? Je commençais à sentir la colère monter, menaçant de déborder et tout engloutir sur son passage.

« Je suis là pour récupérer ses affaires, puisque visiblement votre père a décidé qu’elle ne faisait plus partie de la famille. »

Visiblement, il ne me fallait pas compter sur l’aide potentielle de sa jumelle. J’aurais du m’en douter. J’avais tendu la main.

« Le sac s’il vous plait. »

La froideur de mon ton devait presque être palpable. Une froideur qui compensait étrangement la brulure de ma colère. Et il ne me faudrait pas grand-chose pour exploser. Un mot malheureux et le feu serait mis aux poudres.
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@ Tamsin Roy

Tamsin Roy
ADMIN — MOGWAI EN MARSHMALLOW
116 05/05/2023

self pour l’avatar et Redfox pour la signature .absolaime/ Mae. britannique
#
Ven 8 Sep 2023 - 22:36


together we are stronger
feat.   @Charles Daubigney   


Au début elle avait songé à une simple coincide. Oxford n'était pas Londres et il n'y aurait rien eu d'anomal ni même d'étrange à ce qu'un enseignant et une étudiante se retrouvent à patienter sur  le même trottoir après un rendez-vous qui, dans un cas comme dans l'autre, se serait fait attendre. Tamsin avait cependant dévoré  bien assez de livres, de séries comme de films et assisté à bien trop de cours d'écriture scénaristique pour encore croire à ce genre de hasard. Alors elle avait laissé ses lèvres exprimer tout haut ce que son esprit s'étonnait d'ailleurs de penser si fort.

« Vous attendez quelqu'un peut-être ?»


Encore une question pour le moins idiote tant la réponse apparaissait comme évidente. Elle, c'était elle que le grand brun attendait. D'ailleurs, avant même qu'elle n'aperçoive le téléphone de sa jumelle Tamsin avait senti une vague glaciale remonter le long de son échine. Il ne l'avait jamais eue en cours et pourtant n'avait pas eu la moindre difficulté à la situer. Combien d'élèves un professeur de faculté pouvait-il bien voir défiler en une année ? Des dizaines. Parfois bien plus. A tel point qu'il n'était pas rare, même pour son professeur référent, il fallait parfois quelques secondes pour qu'il la remette. Mais pas lui. Il avait immédiatement su qui elle était et, plus surprenant encore, il semblait savoir ce qu'elle faisait ici.

« Pardon ?!»


L'attaque était sournoise qu'elle était soudaine et la surprise qui se peignit sur le visage de Tamsin n'était pas feinte. Cet homme la décontenançait si bien que c'était à peine si elle parvenait à encore dérouler le fil de ses pensées. Charles Daubigney parlait peu mais il en disait beaucoup. Peut-être même bien plus qu'il n'en avait l'intention. Comme là, dans ce reproche pas même voilé qu'il lui assénait avec la froideur de son regard et la sécheresse de ses mots.

« Quoiqu'il se passe avec ma jumelle je ne vois pas en quoi cela vous regarde ni, surtout, de quel droit vous vous permettez de porter un jugement sur des choses qui à l'évidence vous échappe !»


Si elle ne comprenait pas ce qu'il se passait la jeune femme savait en revanche qu'elle n'appréciait pas le moins du monde l'arrogance de ce type qui la toisait déjà de bien trop haut quand il se permit de prononcer les mots de trop. Et elle ne savait même pas si ce qui l'agaçait le plus était qu'il ait l'audace de s'imaginer être capable de protéger Siobhan ou si ce n'était pas plutôt le fait qu'il ose ainsi condamner leur père pour sa conduite certes maladroite.

« Mais pour qui vous prenez-vous à la fin ? Vous pensez tout savoir ?»


Un ricanement patiné de mépris qui échappait à l'étudiante alors qu'à son tour elle l'écrasait de son dédain la colère remplaçant peu à peu l'inquiétude à son visage.

« Laissez moi deviner ... Siobhan a battu de ses longs cils poudrés, vous a séduit comme elle ne peut s'empêcher de séduire les hommes comme vous...»


Un regard qui le détaillait de la tête aux pieds avant que la moue boudeuse ne vienne étouffer la douceur à ses traits.

« Puis elle vous a attendri en vous contant notre vie revue et visitée selon son prisme biaisé et mensonger des choses ?»


Sa langue qui claquait à son palais pour mettre un peu plus en emphase son agacement.

« J'aime Siobhan. Et je n'en ai rien à foutre que vous le compreniez ou non mais notre père l'aime aussi. Et même si je n'approuve pas sa décision de lui fermer la porte de sa maison je suis certaine qu'il avait ses raisons de le faire !»


Tamsin fulminait maintenant. Sa sœur exagérait ! Qu'avait elle été raconter cette fois ? Non, son père n'était pas toujours un homme facile. Ni même gentil. Mais il avait fait de son mieux. Lui aussi avait ses démons, ceux ramenés de ces zones de guerre qui lui avaient pris sa jeunesse, sa vitalité et par-dessus tout ses rêves.

«  Avez-vous seulement la plus petite idée du nombre de fois où j'ai du aller payer ses dettes pour elle ? Le nombre de fois où elle s'était tellement mise la tête à l'envers qu'elle ne savait même plus comment elle s'appelait ?!»


Le souffle qui lui manquait et qu'il lui fallut reprendre avant que de poursuivre

« Ma jumelle n'est pas facile à vivre. Elle est même souvent infernale ! Mais quelque chose me dit que vous aurez bientôt l'opportunité de le découvrir par vous-même Professeur Daubigney.»


Quand l'homme lui avait réclamé le sac contenant les affaires de sa soeur elle avait refusé d'obtempérer. Elle ne le connaissait pas. Elle ne lui faisait pas plus confiance qu'il ne semblait lui accorder le plus petit crédit.

« Pas question ! Si ma soeur veut ses affaires alors elle n'a qu'à venir les chercher elle-même ! Je commence à en avoir plus qu'assez de ses bêtises et de son égoïsme !»


Elle allait détourner les talons et partir quand elle s'était ravisée et était venue se poster juste sous le nez de l'homme

« A bien y réfléchir vous aviez raison toute à l'heure : j'en ai fini de m'inquiéter pour Siobhan. Elle ne le mérite pas.»


Ce que sa jumelle ne méritait pas c'était cette méchanceté gratuite dont Tamsin venait de faire preuve. Mais la colère, et plus encore la culpabilité, sont les pires des conseillères. Et en l'occurrence Tamsin pouvait bien dire ce qu'elle voulait pour s'en convaincre dans cette histoire la plus coupable c'était elle.
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