OXFORD MY LIFE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Display japonaise One Piece Card Game OP-09 The Four Emperors : où ...
Voir le deal

L'instant de vérité - ft. Tam

@ Julian Bell

Julian Bell
Membre - Docteur Gremlins
67 17/05/2023

42 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Jeu 25 Mai 2023 - 17:39
Il y a quelques jours, il avait remarqué une chose en regardant Tamsin s'occuper des enfants. Bien qu'elle ait été toujours professionnelle et joviale, il avait senti un léger changement en elle à ce moment précis. Comme une tristesse infime qu'elle tentait de cacher pour que personne ne s'en aperçoive. Sur le coup, tu n'avais pas pris conscience de cet instant qui n'avait duré qu'une micro-seconde. Mais aujourd'hui, quand tu la vois de nouveau avec les enfants à les courser dans tout le salon, cela te fait tilt. Qu'est-ce qu'il avait pu la bouleverser ce jour-là ? Est-ce qu'elle avait appris une mauvaise nouvelle ? Avait-elle reçu une remarque blessante de quelqu'un de son entourage ou d'un inconnu ? Tu ne savais pas et cela t'inquiétait. Pourtant, tu lui avait toujours dit – Zipp aussi d'ailleurs quand vous étiez encore mariés – qu'elle pouvait se confier à vous si elle avait le moindre souci, que vous seriez là pour l'aider autant que possible et sans poser la moindre question. D'ailleurs, à certains moments, cela avait été le cas et vous l'avez aidé à votre manière. Alors qu'aujourd'hui, elle ne semblait pas vouloir de votre aide. Et d'un certain côté, ça te blessait. Parce que vous vous pensiez assez proche pour qu'elle puisse faire plier ses barrières et se confier aisément en votre présence. Et au-delà du fait que cela te blessait, cela t'intriguait. Qu'est-ce qui pouvait autant tourmenter la jeune femme ? Qu'avait-elle de si lourd en elle pour ne pas oser en parler ?

« Les enfants … » tu commences par dire alors qu'ils stoppent, tous les trois, leur course effréné autour du canapé. « Est-ce que je pourrai vous demander d'aller dans votre chambre et d'y jouer calmement, s'il vous plaît ? » tu leur demandes avec douceur. « Oh non papa, on s'amusait trop bien ». Tu vois bien qu'Arthur a envie de continuer, Andrea aussi mais tu as ce besoin de discuter avec Tam, de lui demander ce qui la tracasse. Tu tiens à elle et tu aimerais pouvoir la soulager un peu de ce poids qu'elle a sur les épaules. « Je sais mais quelques fois, il faut savoir pouvoir jouer tranquillement pour faire redescendre la pression. Et puis, j'aimerai parler avec Tam seul à seule ». Tu sens le regard de la jeune femme sur toi, quelque peu destabilisée et paniquée. « Et promis, vous pourrez rejouer avec elle après, d'accord ? ». Hochement de tête, petit sourire satisfait et tu les vois partir tranquillement. « Je vous aime » tu leur cries en guise de remerciement en quelque sorte. Signe d'affection qu'Arthur te renvoie. Tu esquisses un grand sourire avant de le perdre aussi sec. Tu respires un bon coup avant de regarde votre nounou. Ton cœur semble s'accélérer un peu plus que la normale et tu sens une bouffée de chaleur s'immiscer un peu partout. Si tu acceptes enfin la réalité des choses, tu comprendrais que tu tiens bien plus à elle que tu le ne voudrais. Elle a pris une toute autre place que celle qu'elle avait à la base mais tu te refuse d'ouvrir les yeux aujourd'hui. La situation est bien trop complexe pour prendre pleinement conscience de ce qu'il se passe entre vous deux.

« Alors.. hum... » tu commences en te raclant la gorge. « Loin de moi l'idée de vouloir m'immiscer dans ta vie personnelle, tu le sais, mais j'ai remarqué quelque chose l'autre jour... » tu reprends avant de faire une légère pause. Tu ne sais pas trop comment lui dire sans la brusquer ou la blesser. « Tu sais que l'on tient à toi, que ce soit les enfants, Zipp ou moi et qu'on sera toujours là pour toi pour n'importe quoi. Et je tiens à préciser que l'on ne veut en aucun cas de licencier. Tu fais du très bon boulot, les enfants t'adorent et nous aussi ». Tu tiens à la rassurer avant de reprendre. « Mais j'ai remarqué, l'autre jour, que tu n'avais pas l'air d'être dans ton assiette. Je m'en étais pas rendu compte sur le coup mais aujourd'hui, je me suis pris le truc en plein figure donc je voulais t'en parler. Et te dire que si tu avais besoin de discuter, je suis là ». C'était vraiment bienveillant comme initiative et tu ne voulais en aucun cas qu'elle se brusque. En tout cas, c'est le but.
me contacter

@ Tamsin Roy

Tamsin Roy
ADMIN — MOGWAI EN MARSHMALLOW
116 05/05/2023

self pour l’avatar et Redfox pour la signature .absolaime/ Mae. britannique
#
Lun 29 Mai 2023 - 0:57


together we are stronger
feat.   @Julian Bell 


Il y a les jours avec, les autres où l’on souhaiterait ne jamais s’être levés … et puis il y avait celui là. Celui qui avait commencé sous les plus piquants des augures quand, le corps vermoulu par une nuit trop courte, Tamsin avait repoussé les couettes et s’était levée. La plante de son pied qui rencontrait un lego, ses lèvres qui se plissaient en une moue douloureuse et puis … Son regard qui se posa sur ce qui l’entourait. Une chambre décorée avec goût mais bien trop de meubles onéreux pour être la sienne. Ce lit sur lequel elle reposa le bout de ses fesses pour mieux s’amuser telle une enfant en testant le matelas de trois petits rebonds. La veille au soir Julian avait été retenu et elle avait évidemment proposé de demeurer tard. Quand il était finalement rentré il était trop tard pour que l’un ou l’autre prenne le volant sans risquer l’accident alors quand il lui avait proposé la chambre d’ami elle ne s’était pour une fois pas faite priée. Il fallait bien dire qu’après le coup de sirocco de sa sœur Tamsin faisait attention au moindre cent. Elle avait réussi à calmer les créanciers de sa sœur mais elle savait que ce n’était que reculer pour mieux sauter. Un soupir qui lui échappait et les pensées néfastes qui refaisaient déjà surface. Ou du moins qui s’y seraient essayé si la vision des enfants surgissant dans la chambre pour mieux venir se jeter à son cou n’avait pas tout balayé. Avec eux même les pires des menaces s’éloignaient.

« Viens déjeuner !  
— Déjà affamé petit prince ?
»

La petite qui cachait sa bouche derrière ses mains jointes et gigotait d’un pied sur l’autre comme à chaque fois que son frère et elle avaient fait une bêtise. L’étudiante qui fronçait son nez avant que d’attraper la petite et de la prendre sur ses genoux. Juste le temps de remettre un peu en forme ses boucles rebelles et visiblement déterminées à tomber devant l’ambre de son regard. Son aîné, visiblement bien impatient, commençait à taper du pied tout en tirant sur la manche du pyjama de sa baby-sitter.

« Viens ! Les pancakes vont être froids !  
— Tu sais que tu ne dois pas toucher à quoi ce soit dans la cuisine sans qu’un adulte ne soit présent, n’est ce pas Arthur ?

— J’ai rien fait. Enfin si. Mais papa nous a aidés.»

La jeune femme qui avait souri avant que de sentir ses joues légèrement chauffer. Fâcheuse, bien fâcheuse manie que celle-ci ! Ou pas, ne put s’empêcher de songer celle qui cèdent devant l’insistance des petits avait pris Andrea sur ses épaules et laissé le preux chevalier Arthur lui ouvrir la voie jusqu’à cette cuisine où, en effet, Julian les attendait. Elle l’avait salué, remercié puis elle lui avait subtilisé sa spatule et envoyé rejoindre ses enfants. Elle prenait la suite de la préparation de ce petit-déjeuner qu’ils finissaient tout juste quand Zipporah était venue déposer la poupée d’Arthur. Il l’avait oubliée dans la voiture. Même si la femme» n’en avait rien dit Tamsin avait lu la pointe d’étonnement -à moins que ce ne soit plutôt de l’amusement- à l’iris de l’enseignante.

Pourtant et malgré l’étrange sentiment que cet interlude lui laissa la matinée s’était si agréablement déroulée que la jeune femme en avait oublié tout ses soucis et retrouvé sa joie de vivre habituelle. Du moins jusqu’à cet instant où, durant la plus épique partie de chat que cette maison ait jamais connue, la voix du père s’était élevée. Celle qui est chaude comme les gens qui aiment. Mais aussi celle qui sait faire montre de fermeté sans tomber dans l’autorité. A vrai dire, d’eux trois, c’était sans doute Tamsin qui fut la plus troublée par ces propos qui vinrent tinter sur sourdement à ses tympans qu’elle sentit son cœur louper un battement et son souffle se faire plus erratique. Son corps qui se figea comme une statue. Un pied ancré au sol et l’autre suspendu dans les airs. Ses bras encore en plein élan qui fendaient l’air et lui conférait un petit air de marionnette aux fils tendus. Sa tête qui, dans le même élan que celles des enfants, qui s’était tournée vers le maître des lieux. Elle aurait aimé être capable de leur demander d’obéir à leur père mais sa gorge était si sèche et nouée que la jeune femme aurait presque pu jurer qu’elle allait tourner de l’œil dans les secondes suivantes. Alors que les enfants obtempéraient et disparaissaient au bout du couloir elle ne se rendit même pas compte de murmurer -heureusement tout bas; ces mots qui cognaient si forts à sa tête et à son cœur  

« Je savais bien que c’était trop beau pour durer…»


Puis, la main posée sur le dossier du canapé en une tentative de réussir à se maintenir debout elle avait pâli en voyant le sourire si tendre disparaître en un soupçon de temps du visage de son employeur. Celui qui enchaînait tant les expressions de gêne que la demoiselle sentait le pire prêt à fondre sur elle.

«Aucun dangers je n’ai pas de vie personnelle. En dehors de la fac et d’ici ma vie est juste la plus sinistre des farces…»


Une fois de plus les mots qui échappaient à son contrôle et volaient vers les hauteurs de la pièce où l’air changeait un peu se chargeant de cette électricité que seules les émotions les plus fortes peuvent faire naître. Elle avait rougi en entendant son aveu claquer dans l’air. Le nez qui se baissait alors qu’elle articulait dans un souffle gêné

« Pardon je ne voulais pas…»


Mais elle ne fut pas capable de finir sa phrase et se tint coite tandis que son interlocuteur enchaînait péniblement la mise en paroles de ses pensées.

« Moi aussi je vous adore !
encore une fois sa spontanéité et sa franchise qui l’emportaient et ses joues qui s’empourpraient alors qu’elle précisait dans un souffle   Je veux dire… Votre femme et les enfants et vous.»

Son regard, limpide et oscillant sans cesse du bleu au vert, qui vint s’ancrer à celui de l’homme. Luisant comme hanté par des larmes pas encore nées. Et ces mots qu’il prononçait et qui auraient du lui faire plaisir. Qui lui faisaient plaisir… un peu. Rien qu’un peu. Tout le monde aime voir la valeur de son travail reconnue. De son travail. Une claque n’aurait pas pu lui faire autant de mal que ces compliments qui lui déchiraient  le cœur sans qu’elle comprenne pourquoi. Ou peut-être refusait elle de comprendre.

« Je ne comprends pas bien.
s’enhardissait elle à demander A qui dois-je répondre ? Le médecin ? L’employeur ?»

Une hésitation et un pas qu’elle fit en arrière comme pour mieux instaurer une distance de sécurité entre eux. Son regard qui ne flancha cette fois pas tandis qu’il soutenait celui de Julian

« Ou est-ce l’homme qui demande ?»


Elle était sur la défensive et s’en rendait parfaitement compte. Elle ne le voulait pas mais à la surprise la peur s’emparait d’elle.

« Si c’ est le médecin je me permettrais de répondre poliment mais fermement que quoiqu’il se passe je ne désire pas en parler avec lui.»


Encore un pas en arrière.

« Si c’est l’employeur alors je me permettrais de lui rappeler une règle qu’il ne doit que bien connaître lui aussi : nos problèmes personnels ne doivent en aucun cas interférer avec notre travail.» [/color]

Trois pas vers lui et un sourire qui vint illuminer encore un peu plus son visage

« Si c’est l’homme qui demande alors je le remercierai mais je lui dirais que je ne peux pas lui dire. Parce que comme il le dit lui-même il est mon employeur et que ce genre de conversation dépasserait le cadre de nos options.»


Sa voix était assurée. Ses lèvres souriaient. Mais de l’océan de ses yeux les premières larmes parlaient a en rouler. Un peu comme comme lorsque la pluie et le soleil s’épousent.

Un peu comme un arc-en-ciel.
me contacter

@ Julian Bell

Julian Bell
Membre - Docteur Gremlins
67 17/05/2023

42 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Mar 13 Juin 2023 - 23:22
C'est dingue à quel point les gens peuvent avoir un impact sur sa propre vie. Tam, elle, depuis qu'elle est entrée dans vos vies, a bouleversé tellement de choses. Des petits détails qui font, qu'aujourd'hui, elle fait partie intégrante de la famille. Vu tout ce qu'elle accomplit, tu ne verrais pas les enfants sans elle. Un mélange de douceur, de bienveillance, d'écoute et de sincérité qui fait un bien fou dans ce monde de brutes. Les enfants l'adorent, ne cessent de raconter tout ce qu'ils font avec elle. N'ont que son prénom en bouche. Un choix qui s'est donc avéré payant il y a presque sept ans à la naissance d'Arthur. Et si cela ne tenait qu'à toi, tu l'embaucherais à temps complet un peu en mode une nounou d'enfer avec surtout ses bons côtés. Mais la jeune femme a des rêves et des passions et il serait trop égoïste de ta part de l'empêcher de vivre sa vie comme elle l'entend. « Pas besoin de t'excuser » tu lui réponds alors qu'un léger sourire s'étire sur ton visage. Il y a quelques fois où on dit tout haut ce qu'on pense tout bas. Des idées qu'on aurait pas vraiment envie que le commun des mortels entendent. Ça sort tout seul sans qu'on s'en rende compte sur le moment et quand c'est le cas, c'est trop tard.

Mais pour en revenir à celle qui partage vos vies depuis ces dernières années, ces derniers temps, tu la sens un peu morose. Pas en présence des enfants mais dans ces rares moments que vous partagez quand elle arrive ou part de la maison. Des courts instants où tu remarques qu'elle cache certaines choses. Qui ne te regardent pas, tu le sais et elle te le fait remarquer à juste titre. Elle a raison, ce n'est pas tes affaires mais étant donné qu'elle fait partie de la famille, tu pensais qu'elle pourrait se confier à toi. « Je dirai à l'ami » tu lui réponds avant de reprendre. « Parce que je pense qu'après toutes ses années, les barrières d'employeur/employée ou de médecin seraient tombées et auraient laissé place à une amitié dans laquelle tu pourrais te confier sans qu'il n'y ait de jugement de notre part ». Pourtant, elle semble être sur la réserve, fermant la discussion avant qu'elle ne commence réellement. Tu ne comprends pas pourquoi, tu pensais qu'elle se sentirait assez à l'aise pour parler de ses soucis personnels. Il faut croire que non. « Après, je ne te forcerai pas à dire ce qu'il te tracasse mais sache qu'ici, tu peux te libérer de ses poids que tu portes sans qu'on te juge ou critique. Personnellement, et je pense que Zippo sera du même avis, je serai même prêt à t'aider si tu en ressens le besoin ». Lui laisser l'opportunité de parler sans pour autant lui mettre un couteau sous la gorge, lui faire comprendre qu'elle peut s'alléger d'un poids. Votre relation a évolué dans le bon sens alors tu espères qu'elle saura l'utiliser à bon escient. « Mais tu n'as pas à te forcer pour quoi que ce soit. Si tu ne souhaites rien dire, je comprendrais et accepterais ta décision. Mais la porte est grande ouverte, sache-le ». Le ton est doux et bienveillant. Et peut-être qu'en se livrant, tu ouvriras peut-être les yeux sur ce que tu ressens réellement pour elle. Un jour peut-être.
@Tamsin Roy 1823085597
me contacter

@ Tamsin Roy

Tamsin Roy
ADMIN — MOGWAI EN MARSHMALLOW
116 05/05/2023

self pour l’avatar et Redfox pour la signature .absolaime/ Mae. britannique
#
Ven 16 Juin 2023 - 16:08


together we are stronger
feat.   @Julian Bell 



« Si c’est vrai alors renvoyez moi.»


Encore une fois la franchise s’alliait à la plus désarmante des spontanéités pour esquisser les tourments d’un cœur qu’il ne savait plus s’il désirait se perdre ou se trouver. Plus d’un se serait sûrement fustigé pour une telle maladresse qu’elle en venait à flirter avec l’audace. Mais pas l’étudiante qui, au contraire, semblait plus apaisée. Sereine, même. Et c’est d’une voix posée et douce qu’elle continua à dérouler le fil de ses pensées.

« Si, comme vous le dites, toutes ces années passées à nous croiser sous votre toit… Tous ces éclats de vie et de rires partagés… Si tout cela a fait de nous des amis alors prouvez le et renvoyez moi.»


Un pas qu’elle avait fait vers lui, aurait peut-être même pu en faire un second si une photo posée sur le bureau ne l’avait interpellée. Ce n’était rien qu’une photo semblable à toutes les autres ou presque. Tamsin avait senti son cœur battre un peu plus fort en son sein soudainement plus chaud : c’était bien la première fois qu’elle était heureuse d’être presque. Presque quelque chose pour cette famille qui comptait tant pour elle. Presque quelqu’un pour cet employeur… Non, ce médecin… Cet ami…  ?

« Une amie pourrait en effet finir sur un coin de ton bureau sur un cliché où elle poserait avec les enfants souriante et heureuse. »


Un sourire qui s’agrandît, se faisant aussi sûrement un peu plus sibyllin aussi. Un autre pas en avant. Un battement que son cœur loupait avant que de se mettre à violemment venir cogner contre son écrin d’os. Un ami ? Vraiment ? Sa main qui se levait pour mieux venir vers ce col de chemise toujours mal mis dès lors que la fille de Julian se mettait en tête de faire de son père une bête de mode  malgré lui. La pulpe de ses doigts qui effleuraient une seconde unique la peau dénudée du coup de son employeur.

« Une amie se permettrait ce geste en riant avec malice devant les séquelles que les petites mains d’Andrea ne manquent jamais de laisser aux vêtements ayant la malchance de croiser leur chemin.»  


Puis sans se presser, sa main flirtant encore un bref instant avec l’étoffe du vêtement Tamsin avait fini par se détourner,s’éclipsant même un instant de la pièce. Tout juste une poignée de secondes pour mieux revenir avec un t-shirt propre qu’elle tendit au propriétaire des lieux

« Le goûter n’étant pas encore passé et puisque j’ai promis aux petits de jouer aux pirates dans le jardin le t-shirt survivra mieux que la chemise
une main qu’elle tendait avant de réclamer Chemise sale monsieur je vous prie ! Si elle ne file pas direct au lavage j’ai bien peur de ne pas pouvoir réparer les dégâts. puis elle avait ri et posé ses mains sur les yeux Promis je ne regarde pas mais juste pour info depuis sept ans que l’on barbote ensemble à la piscine je ne vais pas défaillir devant tes abdos.»

Ses mains qui s’abaissaient lentement, dévoilant peu à peu l’océan de ses yeux et le rose à ses joues. Peut-être qu’au final elle préjugeait de ses forces. Mais peut-être parce que justement elle ne voyait en cet instant ni l’employeur ni même l’ami mais l’homme. Celui auquel il lui arrivait de songer parfois de bien impudique manière. Piquant un fard elle avait senti sa contenance lui échapper et, en une tentative pour chasser ses pensées quelque peu charnelles l’étudiante avait balancé la première chose qui lui vint à l’esprit. Amis… C’est ainsi qu’il les voyait. Amis… des gens qui peuvent se confier même ce qu’ils ne diraient à personne d’autres. C’est ce qu’il lui avait demandé. C’est ce qu’elle lui donna donc.

« A mon ami je dirais que ma sœur s’est encore mise dans les pires des ennuis auprès de gens qui ne plaisantent pas. Qu’une fois de plus elle m’a eue aux sentiments et que bien évidemment je vais l’aider. Que cela me dévore de l’intérieur mais que je n’ai pas le choix. Je vais m’acquitter de sa dette.»


La tristesse qui vint assombrir son visage alors qu’elle haussait les épaules en mouvement las et déjà résigné. Comme si poser ces mots sur ses peurs l’en avait un peu libérée. Comme si,peut-être et même surtout, elle est avait déjà trop souvent connu ces moments là pour ne pas en être blasée. Mais toujours autant meurtrie et inquiète.

« Siobhan n’est pas quelqu’un de foncièrement mauvais. Elle a juste oublié qu’elle savait aussi faire le bien. Quand la société décide de vous assigner un rôle ou une étiquette difficile de s’en défaire.»


Le ton qui, comme la tête, s’abaissait quand elle murmurait du bout de lèvres tremblantes

« Et quand bien même ma jumelle serait réellement une garce… L’amour n’a aucune raison tu ne penses pas ? »  


Son regard qui revenait s’ancrer à la chemise sale entre ses mains et sa silhouette qui se dépliait tandis qu’elle ajoutait

« Une amie confierait sa peur de ces créanciers à qui sa sœur a tout promis ou presque. Une amie confesserait sa fatigue et son besoin d’être pour une fois celle que l’on rassure et non celle qui rassure. Une amie… elle réclamerait un câlin. »


Tamsin qui vint jusqu’à lui et sans ciller ni même le défier ancrait son regard à celui du médecin.  

« Mais je ne suis pas ton amie.»  


Un haussement d’épaules et, même, un léger rire

« On ne paie pas ses amis pour qu’ils gardent ses enfants ou lave son linge.»


Un pas qu’elle aurait du faire pour reculer mais qui la fit avancer si près de lui qu’il dut sentir à sa peau le souffle des mots suivants de la jeune femme

« Si tu veux que nous soyons amis alors il va falloir me virer. Mais… Si tu me vires… Je ne suis pas sûre de pouvoir accepter ton amitié.»


Une hésitation. Un sourire bien trop sage aux vues des circonstances

« En fait je sais. Je ne veux pas être ton amie.»


Dans le couloir les enfants devaient s’être lassés de jouer dans leur chambre et s’en allaient sagement poursuivre leurs jeux innocents dans le salon. Tandis que là se posait les bases d’un tout autre jeu. Lequel ? Tout dépendait de Julian
me contacter

@ Julian Bell

Julian Bell
Membre - Docteur Gremlins
67 17/05/2023

42 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
#
Ven 30 Juin 2023 - 12:57
« Si cela était aussi simple » tu souffles alors que tu la voies arriver vers toi. La virer si elle le veut mais tu n'es pas seul à prendre la décision. Et pour quelle raison ? Juste parce que tu la voies bien plus qu'une simple employée. C'est incompréhensible. Tu en tombes des nues qu'elle te propose une telle chose. Quoiqu'elle a quand même raison sur ce point. Une amie ne devrait pas être payée pour garder les enfants. Elle ferait ça avec grand plaisir – ce qu'elle fait déjà depuis le départ – et sans contrepartie financière. « Trouves-moi une preuve que tu fais mal ton travail et je te renvoie sur le champs. Au sinon, tu gardes ton travail ». Tu défailles à chaque pas qu'elle fait vers toi, ton cœur ratant un battement à chaque déhanché. Tu as du mal à avaler ta salive et la chaleur corporelle grimpe à une vitesse folle quand elle est juste à côté de toi et qu'elle joue avec le col de ta chemise. « Tu connais Andrea, elle adore s'accrocher aux cous des gens qu'elle aime. C'est ça sa manière de le montrer, peu importe si elle a les mains propres ou non » tu lui réponds alors que tu déglutis difficilement. Elle joue avec tes nerfs et ce n'est vraiment pas signe. Aujourd'hui, à cet instant précis, tu risques de franchir la ligne que tu avais mis entre elle et toi il y a bien longtemps. Heureusement pour toi, elle s'échappe un instant, te laissant seul dans la pièce et te permettant de reprendre un peu de contenance. Qui n'est jamais arrivé car tu es arrivé à un stade où tout ce à quoi tu penserais ne t'aiderait en rien à faire redescendre la pression. Elle t'a tellement chauffé que tu es au point de non-retour. Tu ne bouges donc pas, attendant patiemment que tout retombe. En vain. La voilà à revenir vers toi et un t-shirt. « A vos ordres, mademoiselle » tu lui lances avec un souire en coin. Tu as beau ne pas pouvoir bouger les jambes sans qu'elle ne se rende compte de quelque chose mais pour le reste, il y a largement moyen. Tu t'exécutes prenant bien le temps de rester torse nu, espérant qu'elle sombre un peu dans la folie. Elle joue alors tu lui réponds autant que tu peux avant d'enfiler le t-shirt qu'elle t'a ramené.

Et là, ce qu'elle te raconte te glace quelque peu le sang. Sa sœur s'est plongé dans des problèmes qui la dépasse et a embarqué Tam. La chaleur que tu ressentais jusqu'à présent laisse place à de la colère. Comment une jeune femme pouvait-elle emmener avec elle sa propre sœur et lui imposer une telle situation ? Si tant est qu'elle s'est mise toute seule dans les emmerdes, devrait-elle pas essayer de s'en sortir toute seule ? « Alors je sais que cela ne me regarde pas mais pourquoi elle ne gère pas ça toute seule ? Je pense que ce n'est pas à toi de payer les pots cassés et d'en payer les conséquences ». Tu es assez sec dans tes propos mais cela t'exaspère au plus haut point. Tu as beau avoir de la famille, jamais tu irais leur demander de l'aide si tu étais dans une telle situation. « Enfin, je sais que c'est ta sœur et que tu ne lui souhaite que du bien et que tu feras tout pour elle mais pour ce que tu me dis à cet instant, elle devrait se débrouiller toute seule. A elle de trouver les moyens de s'en sortir, non ? » tu lui demandes. Pourquoi faut-il que les fourbes viennent déranger les braves gens comme Tam qui s'acharne à avoir la vie qu'elle mérite. Ça a le mérite de te couper tout envie d'un coup et d'aller faire un peu de sport pour extérioriser cette colère si soudaine. « L'amour a ses raisons, c'est vrai mais pas pour tout non plus » tu finis par dire. Il faut pas trop abuser non plus.

Et puis tu la vois revenir vers toi se rapprochant toujours un peu trop à ton goût et la colère qui s'efface à son contact. Tu l'écoutes parler mais tout ce que tu vois, ce sont ses lèvres qui bougent. « Je ne suis pas sûr non plus d'accepter ton amitié » tu murmures tant tu prends conscience enfin de tes sentiments pour elle. Ton regard plongé dans le sien et les mains moites, ton cœur semble accélérer le pas au rythme des paroles de la jeune femme et de ce que ses mots ont comme effet sur toi. Tu l'attrapes par la taille, la ramenant tout près de toi allant même jusqu'à coller son corps au tien. Tu meurs d'envie de l'embrasser, d'enfin lui avouer que ce que tu ressens est bien plus fort que ce que tu aurais imaginé. Que c'est au même niveau que l'amour que tu portes pour Zipp. Qu'elle est bien plus importante qu'une simple amie. Tu n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse prendre une telle place et aujourd'hui, tu en es plus qu'heureux. A cet instant précis, il n'y a pas meilleure place que celle dans laquelle où vous êtes. Sauf que les enfants viennent jouer maintenant dans le salon et qu'Arthur comprend beaucoup de choses à son âge. Il est bien plus perspicace que tu ne le voudrais, à croire qu'il tient ça de sa mère. Alors tu recules de deux pas, ton cœur se serrant à l'idée de ne plus être aussi proche.

Bien que tu aimes tes enfants plus que tout et que passer du temps avec eux est ce qu'il y a de mieux sur Terre, tu as envie d'être seul avec Tam. Envie égoïste que tu ressens pour la première fois depuis des lustres alors que tu t'étais juré de ne pas avoir de genre de sensation avec eux. Parce qu'ils sont ta priorité mais pour une fois – la seule fois, tu l'espères –, tu as envie d'être seul avec votre baby-sitter. Alors tu demandes à Zipp si elle peut les récupérer pour la soirée. La connaissant, elle va comprendre tout de suite pourquoi tu lui demandes et tu confirmeras. L'honnêteté entre vous est toujours de mise, c'est ce qui fait votre force. Quinze minutes plus tard, les enfants, quoique tristes de ne pas rester avec toi, tout en leur promettant de jouer avec eux la prochaine fois, sont partis et te voilà seul à seule avec l'objet de ta convoitise. Celle qui prend toute la place dans ton cœur et qui est le personnage principal de tes rêves. Tu te rapproches d'elle. « On en était où déjà ? » tu lui souris avant de reprendre. « Ah oui c'est vrai » tu lui glisses au creux de l'oreille. « Je veux plus » tu lâches alors que vos lèvres sont proches de se toucher. « Je te veux, toi » tu finis par dire avant de l'embrasser. D'abord dans un geste tendre puis un peu plus passionnément. Tu l'attendais depuis trop longtemps ce moment. Au plus profond de toi, tu rêvais de pouvoir enfin passer ce cap entre vous. Vos lèvres se séparent, tu prends le temps de la regarder, détaillant chaque parcelle de son visage. « Je te vire ». Une phrase qui sort de nul part, balancée après un tel moment alors que tu étires un grand sourire. « Ben quoi, tu voulais que je te vire, non ? C'est chose faite » tu reprends alors que tu viens l'embrasser de nouveau.
me contacter

@ Contenu sponsorisé

#
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum