OXFORD MY LIFE
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Diary of Shiloh

@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
ADMIN - CHUCKYNETTE
136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
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Jeu 4 Mai 2023 - 11:30

les rps

RPS EN COURS
(15/05/23) Shed a tear ft. Maxou
(26/05/23) Fire… ft. Oliver
(29/05) London calling ft. Ossian
(01/06) TC ft. Golden Crew
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RPS TERMINÉS
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@ Shiloh Wertheimer

Shiloh Wertheimer
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136 28/04/2023

myself pour l’avatar et Redfox pour le codage de la signature .absolaime/Mae. française et britannique
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Ven 9 Juin 2023 - 3:37
Tw: propos homophobes et slut shaming entendus par mon personnage.
Sexe sous hide


Apollon House,
Mercredi 24 mai 2023,

Un homicide. À New-York cela était si commun que c’est à peine si les médias se donnaient encore la peine d’en parler. Si la victime était une célébrité alors ce qu’il demeurait un fait divers ferait quelques lignes dans les profondeurs d’un site lambda. Si c’était le meurtrier qui était auréolé de plusieurs millions de followers sur les réseaux alors peut-être TMZ ou Justjared se fendraient ils d’un article qui serait oublié encore plus vite qu’il n’aurait été lu. Non, de l’autre côté de l’océan, la mort ne faisait plus recette. Mais ici, dans cette ville où tout semblait si lisse que cela aurait presque pu en sembler ennuyeux un crime de sang était un événement qui agitait les langues et remuait la boue locale. Aujourd’hui il s’agissait d’une femme ayant fini par découper en rondelles sa rivale. Ah ! Les affres de la passion ! J’en ris mais cela avait été très loin d’être le cas quand, dans le cadre de mes études, mon professeur m’avait obtenu la permission d’assister à l’autopsie… Il allait se passer un bon bout de temps avant que je ne mange quoique ce soit qui s’apparente à de la viande ou de la sauce tomate.

J’étais si lasse -et un brin perturbée- en rentrant sur le campus que je n’avais qu’une envie : me laisser glisser dans un bon bain chaud et tout oublier. Mais au moment même où je franchis le seuil de ma maison je sus que ma soirée ne se déroulerait certainement pas comme je le souhaitais. Mes buds crachant les notes d’un vieux tube de Billy Joël et mes paupières lourdes d’une harassante journée je glapis de surprise lorsque, en ouvrant la porte, je manquais de peu de me prendre … un vase ? Et dire que nous passions pour être parmi les personnes les plus sages et les plus soporifiques a des lieues à la ronde… J’eus à peine le temps d’ôter l’un de mes écouteurs que je fus de nouveau attaquée. Cette fois par un escarpin volant et au talon bien trop effilé à mon goût. Piquée a vif -mais heureusement au sens figuré du terme, je grommelais en me baissant pour ramasser l’arme potentielle et la renvoyais sèchement dans la direction d’où elle avait surgi. Un bruit sourd : j’avais atteint une cible que je ne visais pas même.

« Putain Shiloh ! Fais attention ! Tu vas finir par tuer quelqu’un !»

Oh qu’elle était forte en cet instant la tentation de donner raison à ce rat bigleux et beuglant de Trevor ! Ce type et moi étions en conflit ouvert depuis le jour où je l’avais humilié en public pour s’être trop bien répandu en immondices sur le compte de mes pères. La religion est une chose que je respecte profondément. La bigoterie homophobe est en revanche une chose que je vomis et plus encore lorsqu’elle est dirigée contre les deux êtres les plus importants de ma vie. Pour être toute à fait honnête sans l’intervention d’Olive ce jour-là je crois bien que j’aurais pu crever les yeux de ce pathétique mais malheureusement pas encore assez putride déchet humain. Alors l’entendre me tancer de son courroux me fit si bien ricaner que mes dents en grincèrent.

« Si c’est ton corps de cancrelat que je peux envoyer se refaire une beauté sur la première table d’autopsie venue …

— Pardon ?! s’indignait le parasite parlant me poussant à suspendre un instant mes pas pour mieux le darder de mes foudres
— Je te conseillais de ne pas trop me tenter !

—- Redescends un peu de ton piédestal imaginaire Wertheimer ! Sans ce nom qui n’est rien que parce que tes deux… tuteurs … ont décidé de te le donner … Sans leur fortune et leur sphère d’influence alors nous savons tous les deux que tu ne serais rien.»

J’avais beau penser être blindée contre ce genre de remarques mesquines force me fut faite de constater que je ne l’étais pas le moins du monde. Et les mots vinrent se ficher dans ce coeur où ils laissèrent leur fiel se répandre à m’en faire mal. Vraiment très mal. Parce que je savais que cet idiot ne faisait qu’énoncer tout haut ce que plusieurs pensaient tout bas. Parce que, ces mots abjects, je les avais déjà pensés moi aussi. Quelques fois seulement mais c’était déjà bien trop.

« Ne sois pas mauvaise langue voyons Trevor ! Nous savons tous que Shiloh possède plus d’un talent !
— Ah oui ? Et lesquels je te prie ?
— Elle arrive à accorder la couleur que de son vernis à celle de ses chaussures ! C’est un progrès considérable !
— Et n’oublions pas sa souplesse !
— On raconte qu’à force d’écarter les cuisses elle parvient à faire le grand écart maintenant.
— Comme quoi ça sert d’être une salope.»

Des rires qui me hantèrent alors que je sus me faire violence pour ne pas leur laisser voir à quel point leur méchanceté crasse l’atteignait. Respirer pour contrôler un corps qui sinon aurait sûrement été pris de spasmes nerveux. Se concentrer sur le fait d’avancer un pas puis l’autre. Marcher pour ne pas m’effondrer. Trouver une pensée à laquelle me raccrocher pour ne pas craquer. Trouver un peu de beau pour oublier le laid.

Oliver

Alors que je rejoignais ma chambre par un miracle que je ne m’expliquais pas ce fut le visage de mon ami que je vis s’esquisser en mon esprit. Pas celui d’Ossian ni même celui de  Maximilian non. Mais le sien à lui. Alors que je laissais mon esprit suivre les lignes, les pleins et les déliés de son visage puis de son corps je sentis le poids à mes épaules s’envoler… et un tout autre sentiment m’envelopper. Quelques secondes à peine plus tôt c’était comme si mon être tout entier se perdait dans une gangue de glace et maintenant le voilà qui se réchauffait… non, qui s’échauffait. Perturbée devant cette réaction que je reconnus mais ne m’expliquais pas je suspendus un instant mes pas. A mes joues je sentais le rose s’étaler et sous ma peau c’était un feu bien familier que je sentais s’allumer, irradier pour mieux descendre à mon bas ventre.



Et retomber, le corps repu d’un plaisir si intense qu’il me faudrait bien plus qu’une poignée de minutes pour consentir à en revenir. Allongée maintenant sur le dos, le coton de mon drap couvrant ma nudité et mes yeux rivés au plafond je souris. Et tâtonnais jusqu’à ouvrir le tiroir de ma table de chevet. Un portable dont je me saisis. Un numéro que je composais. Une sonnerie. Deux sonneries. Trois.

« Salut Capt’n Olive ! Je ne te dérange pas ?»


J’avais envie d’entendre sa voix. Comme pour mieux retenir encore un peu le frisson à ma peau. Comme pour mieux me rassurer à la voix de l’ami et oublier que, le temps d’une fièvre au corps, je nous avais rêvés amants.

Non, pire.
Le temps d’une sarabande des sens je nous avais rêvés amoureux.
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Ossian Tindall aime ce message

@ Oliver Anderson

Oliver Anderson
MEMBRE - HADÈS HOUSE
55 20/05/2023

24 absolaime DrWeaver (elle) Anglaise
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Ven 9 Juin 2023 - 7:08
425266426
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